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4,05

sur 111 notes
Ce qu'on peut dire, c'est que Stanislas Petrosky a imaginé là un personnage haut en couleurs: derrière ses nombreux péchés, Mr Estéban Lehydeux, dit Requiem, n'en reste pas moins attachant. Il cède à toutes ses envies, se fait plaisir. Il boit, il aime les femmes, il est impulsif, il se bat, s'énerve. Enfin il pourrait correspondre à beaucoup d'homme finalement, il vit tout simplement et gère ses émotions comme il peut comme toute personne. A une seule différence près: c'est le curé du quartier. Et c'est ce petit détail qui modifie toute notre perception de ce roman! On attend d'un curé (exorciste par ailleurs) une attitude irréprochable, or ce n'est pas du tout le cas, et c'est drôle, très drôle, car en plus Requiem a de l'humour. Il a aussi un patron tout puissant qui semble assez tolérant même s'il lui fait comprendre que son comportement laisse à désirer (petit vent glacial dans le dos). Requiem sait se faire pardonner, il sait pertinemment quand il a "mal agit" et fait donc ce qu'il faut pour ne pas que "le vieux gueule" (je cite).
Et c'est sur un fond d'enquête menée par le père Requiem qui aime jouer les justiciers à ses heures perdues, que nous sommes embarqués dans une sacrée vilaine histoire. J'ai beaucoup aimé ce roman, j'ai beaucoup ri. L'auteur joue avec les mots, avec les nombreuses métaphores pour ne pas rentrer dans le vulgaire. J'ai d'ailleurs eu très peur lorsque j'ai vu que Nadine Monfils avait écrit la préface n'ayant pas vraiment accroché à son style que j'ai trouvé vraiment trop cru et trop vulgaire, un peu ça va mais trop c'est indigeste. Ce qui n'est pas le cas avec Stanislas Petrosky.
C'est un roman court, et c'est vraiment bien, un roman-série: le problème arrive vite et la résolution aussi, ça va droit au but et c'est parfait. le deuxième tome me tend les bras!
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"Je m'appelle Requiem et je t'..." - Stanislas Petrowski
Ben voilà par un doux week-end ensoleillé, j'ai mis le nez dans un bouquin de Stanislas Petrowski. Je m'appelle Requiem et je t'...OK le titre est accrocheur et plein de promesses.
Arghhh. Qu'ai-je fais ? J'ai marché dans la 1ère aventure d'Estéban Lehydeux. J'y ai sauté les deux pieds dedans. Ce curé haut en couleur préférant qu'on l'appelle Requiem, exorciste et chasseur de démons est génial. J'aime mieux te dire, lecteur de mes chroniques, que j'ai lu ça, les doigts dans le nez. T'as vu ! C'est flippant, en un rien de temps, on reprend les codes de San-A. On se tutoie et et je suis proche de la logorrhée.
Avec Requiem, j'ai rencontré un curé qui réconcilie avec la messe. Amateur de bières et de 18 ans d'âge, fin connaisseur des dix commandements et des 7 péchés capitaux, qu'il pratique avec conviction, voire assiduité, préférant les minettes aux bigotes et posant son cul dans une redoutable Mustang Fastback qu'il manie avec dextérité. Je me suis régalé. Que dis-je, je me suis gondolé en me retrouvant pouffant dans mon canapé, car j'y ai retrouvé les codes et la verve, les jeux de mots et l'humour décapant de sieur Dard.
Bon, on n'est pas là pour dégoiser non plus. Faut envoyer la purée. Je m'appelle Requiem et je t'... débute avec la rencontre de Requiem et de Martine. Et Martine s'envoie en l'air, Martine est gaulée comme une DS, Martine se filme et Martine s'éclate. Mais surtout Martine reçoit une proposition pour un film mettant en scène des enfants. le sang de Requiem ne fait qu'un tour. Et le curé fantasque se met en chasse de ces barjots. En face, c'est un peu Laissez tomber la fille et ça colle bien avec Réglez-lui son compte.
Ça sent la progéniture, l'adoption de San-A chez les curés avec Béru à la fourrière. Et ça marche !
Tu l'auras compris, le langage est fleuri, grivois. C'est du haut en couleur, du 35mn en quadriphonie. Ce court roman est bourré de créativité, le style est atypique et le rythme incroyable. Les dialogues sont jouissifs. Cela faisait des années que je ne m'étais pas retrouvé dans cet état. Y'a du bourre-pif, du sexe, et de l'action. Et bien entendu, y'a de l'humour à revendre. Les échanges avec le lecteur, les interactions d'Esteban avec son patron, sont fleuris et mettent en valeur toute la dérision dont fait part Stanislas Petrowski.
Les éditions Lajouanie ont eu du pif et ont su relever le pari. C'est un foutu bon exercice. Comme quoi la littérature peut et doit être variée. Faut que je te laisse, je dois me mettre en cahsse du second. Car Dieu pardonne. Lui pas !
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Je viens de quitter Requiem notre curé très spécial et j'attends avec impatience la suite de ses prochaines aventures.Il faut dire qu'avec notre curé de campagne ça déménage sec , pour peu il nous rabibocherait avec le tout puissant.L'auteur n'aura ni le Goncourt ni le Renaudot tant convoités mais on s'en fiche ce roman sort des sentiers battus du polar et ça fait du bien.
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Fernandel avait donné un coup de jeune à la religion et aux curés avec Don Camillo, Stanilas Pétrosky fait rentrer cette même religion et son curé dans le XXI ème siècle à grand coup de latte avec Requiem. Parce que derrière l'humour potache, les bons mots et la gouaille qui nous laisse à penser que Petrosky est le fils illégitime d'Audiard et de Dard, ben mon salaud c'est la fange de notre société en toile de fond qu'il nous fout dans le gueule à grand coup de encensoir. Un pote s'est fait virer du lit conjugal parce qu'il riait trop..perso je vous raconte pas où je me suis installé pépère pour pouvoir m'esclaffer et me prendre des fou rires peinard....Requiem, on lui souhaite un long chemin ( de croix mais pas que....)
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Voici un roman réédité chez Eaux Troubles Editions qui m'a été gentiment proposé en SP. L'idée de lire un polar humoristique me tentait. Pour être honnête je ne m'attendais pas à ça.
Autant le dire tout de suite, ce polar ne séduira qu'un certain lectorat. le curé atypique aux moeurs et vocabulaire singuliers ne fera pas que des adeptes. Parce que le père Esteban, il ne fait pas dans la dentelle. Il peut être aux yeux de certains lecteurs très choquant. J'avoue, les propos que met Stanislas Petrosky dans la bouche d'un ecclésiastique, sans parler de ses actes, ça déménage.
De nombreuses scènes sont crues et violentes et ne conviendront qu'à des lecteurs avertis, fans de ce genre de roman. Roman atypique à l'intrigue addictive avec lequel j'ai passé un bon moment.
Le volet humour tient ses promesses, le personnage principal également. La plume et le style sont originaux et s'adaptent parfaitement au récit et au thème. J'ai noté cependant plusieurs coquilles passés à la trappe de la relecture et la correction, quelques défauts de ponctuation.
Je note à la lecture d'autres retours que certains lecteurs comparent ce roman à un San Antonio, une lecture trop lointaine pour que je m'en souvienne et que je n'ai pas renouvelé, pour d'autres, l'auteur ne lui arrive pas à la cheville. Je ne peux donner mon avis sur la question. Si vous êtes fan de Frédéric Dard, à vous de faire votre propre opinion en découvrant la plume de Stanislas Petrosky.
Polar original et atypique pour la lectrice de polars que je suis et que je conseille aux lecteurs qui aiment ce genre.
PS : Côté couverture, je ne suis pas fan
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Moi qui aime les thrillers un peu décalés, pour le coup, j'ai été servi! Je vais honnête, c'est même un poil de trop sur la couille pour moi. Je vois dans votre regard que vous hallucinez sur la phrase précédente. J'essaie de vous mettre dans le contexte. Ce roman, il parle pas comme toi et moi tu vois, il parle un autre langage, c'est du San Antonio comme l'ont déjà dit de nombreux autres lecteurs et c'est ça qu'on aime. Si vous n'appréciez pas ce style haut en couleur, sans retenue, avec apostrophage et autres, il faut passer votre chemin, ce n'est pas pour vous.
Comme je le disais, c'était un chouia trop pour moi, très vite, je me lasse de ce style, en tout cas à lire, c'est compliqué pour moi. Ainsi, il m'a fallu 2 jours pour lire 130 pages parce que je suis obligée de faire des pauses.
Sinon, l'histoire, elle, elle n'est pas commune. Requiem est un curé, pas vraiment orthodoxe. Il picole, il s'envoie en l'air régulièrement et il tue des gens , oui oui, tu as bien lu, je n'ai pas craqué. Alors, quand la star du porno local vient le voir car elle a besoin de lui, je peux vous dire que ça décoiffe. Je ne vous en dirait pas plus, ça gâcherait tout.
J'ai beaucoup apprécié ce personnage de Requiem, il n'est pas commun. Je crois que c'est la première fois que je lis un roman avec un curé comme personnage principal et ça dépote. Même si beaucoup sont un peu caricaturaux, ça colle avec le reste et ça passe crème.
Bon, je vais m'arrêter là, je sens mon langage dévié, alors si tu n'aimes pas la vulgarité et si tu parles comme l'encyclopédie Larousse, pas la peine de t'arrêter à cet ouvrage... tes cheveux risquent de tomber et toi de pas survivre...
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Esteban Lehydeux dit "Requiem" est un curé très spécial! Il s'occupe très bien de ses ouailles surtout si elles sont féminines. En voulant "rendre service" à l'une d'elles, il est embarqué dans une histoire pas très catholique.
Avec une préface de Nadine Monfils, le ton est donné. Stanislas Petrowski n'aura pas, une fois encore (cf Bloody gloves), un prix de littérature, mais c'est tellement savoureux!
Ce roman va "piquer le c.... des bien-pensants" (expression empruntée à l'auteur). Sans compter "le vieux barbu" (comprenez Jésus) qui doit être sacrément patient et toi, pauvre lecteur masculin qui es égratigné sur tes prouesses sexuelles.
Malgré un sujet sérieux et grave, on ne peut s'empêcher de sourire et même rire.
Vous l'aurez compris, si vous êtes chastes, coincés, bigots ou susceptibles, passez votre chemin ou vous risquez une attaque d'apoplexie..
Moi, j'en redemande!!!!!!
Juste une remarque, j'aurais aimé une fin plus étoffée pour faire durer le plaisir.
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Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, cette nouvelle, enfin ce roman, il me faut l'annoncer est un péché. En effet il raconte l'histoire de Requiem, un curé exorciste. Un jour il est contacté par une de ses ouailles qui a été approchée sur internet par des individus voulant faire participer des enfants à des choses pas très catholiques. Requiem se laisse engager sur cette piste glissante à plusieurs égards.

« le nombre d'annonces avec Kinder dans l'intitulé est incroyable. Et crois-moi, ça ne s'adresse pas à des collectionneurs de surprises en plastique issues d'oeuf en chocolat. »

"Je m'appelle Requiem et je t'..." est un roman qui fait partie de la collection "Roman policier mais pas que..."des éditions Lajouanie.

Pas que, c'est bien l'expression adaptée. Oui, il y a du suspense, des gueules de polar, du sang et du sexe. Mais ces ingrédients sont saupoudrés par-ci par-là par le bon vouloir du personnage: Requiem, de son vrai blase, Esteban Lehydeux.
Une mayonnaise, ce bouquin, pimentée avec une pointe de Dard et d'Audiard. Pas de hasard, c'est du Stanislas Petrosky qui montre ici sa plume colorée et surexcitée.

« Je jette un oeil à ma tire, pas une éraflure, rien, nada. Je te recommande vraiment de t'offrir une caisse blindée, c'est le must. Déjà qu'en version Ford Mustang c'est un aspirateur à gonzesses, mais comme tu viens de le lire, en option blindage, cela te sauve la vie et t'évite des emmerdes en cas d'accrochage. »

C'est qu'il sait la faire monter ... sa mayonnaise. Et pas en messe basse!
Son style m'a beaucoup séduite. Cependant j'aurais aimé une histoire policière plus élaborée.

Mais voilà, on nous avait prévenu. Et si toi, lecteur, t'as pas pigé avec un titre et une collection de cette nature, c'est que t'as pas fini de tourner sur ton orbite...


"Je m'appelle Requiem et je t'..." est un petit roman atypique dont il ne faut pas attendre trop de sérieux. C'est ludique et léger. Il y a aussi de bons sentiments qui transpirent au travers de l'argot et du cynisme du personnage principal.

Monsieur le curé est séduisant et original. C'est un nouvel héros à découvrir et avec un tel gus, ça passera ou pas !!


Lien : http://delphlabibliovore.blo..
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J'ai souvent vu passer les livres de cet auteur qui me donnaient envie, alors je me suis finalement lancée, sans savoir à quoi m'attendre. Et j'ai été surprise, c'est le moins qu'on puisse dire. J'ai découvert un style très particulier, qui peut déranger bon nombre de lecteurs, mais j'ai fini par m'y habituer et j'ai pu apprécier la lecture, et l'intrigue. En effet, l'auteur est trash, même vulgaire (âme sensible s'abstenir). Il ne mâche pas ses mots pour nous décrire les scènes, même les plus « obscènes ». Autre chose qui fait son style si particulier, c'est qu'il s'adresse directement à nous lecteur, il nous implique dans le roman et forcément, ça contribue à nous plonger encore plus dans la lecture. La narration de l'intrigue est aussi très bien menée, j'ai dévoré ce roman en quelques heures, aux côtés de « Requiem », j'ai eu l'impression de mener l'enquête avec lui. C'est donc une belle découverte que j'ai fait et je vais vite me plonger dans les autres aventures de mon curé préféré.
Lien : https://heylowdylitdeslivres..
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Je fais souvent les choses dans le désordre, je chronique donc ce tome 1 (lu pourtant en premier) après le 4 et le 5. Ce que je ne regrette pas du tout, par contre, c'est la découverte de ce nouveau héros policier, pas du tout policé. Il faut dire (pour faire les choses dans l'ordre) qu'il est prêtre exorciste. Surtout, il interprète à sa manière l'une de ses obligations professionnelles : oui, il a fait voeu de célibat, et oui, il s'y tient. Par contre, pour la chasteté, il n'en est pas question : ses partenaires sont toutes adultes et consentantes. Aussi, quand une charmante jeune femme prénommée Marion (prénom que j'aime beaucoup) lui fait part d'une proposition professionnelle qu'elle a reçue via son site internet, son sang ne fait qu'un tour, et il a bien l'intention de l'aider. Précision n°1 : Marion travaille dans l'audiovisuel spécial adulte. Certains lecteurs auront déjà fui le livre depuis longtemps. Précision n°2 : il lui a été demandé par ce client de « performer » avec des enfants. Et là, pour elle, c'est hors de question. Mais laisser faire, tout garder pour elle sachant qu'il y a des dingues dans la nature qui ne reculent pas devant l'idée de faire du mal à des enfants, là, c'est impossible pour elle. Impossible aussi pour Requiem. Il va donc se plonger corps et âme dans cette enquête. Oui, je sais, c'était facile, mais ce qu'il découvrira au cours de ses investigations a de quoi retourner, vraiment, de quoi laisser des traces durables, et comme l'indique la quatrième de couverture : Requiem ne pardonne pas. Ah, vous me direz que c'est son rôle de prêtre, pourtant ? Il a une dérogation.

Dit ainsi, vous pourrez penser que c'est un livre violent et sinistre. Ce n'est pas que cela. C'est aussi un livre bourré d'humour, de jeux de mots, de scènes d'acrobatie en chambre, entre adultes consentants, sans jamais viré à la domination type « cinquante nuances » : Requiem n'a que faire des jeunes filles naïves et très courges (si tant est que des personnages aussi courges qu'Anna existe vraiment), il préfère nettement les jeunes femmes qui savent ce qu'elles veulent et ne veulent pas, ce qui est au moins aussi important. Alors, lui et Marion vont mener l'enquête, et Requiem se retrouve très vite face à ce que je qualifierai de « coup de théâtre » – parce qu'une péripétie sanglante, c'est vraiment trop gentillet eu égard à ce qui s'est passé, et nécessite l'intervention de la police (encore une fois, j'ai l'impression d'édulcorer, pour ne pas donner trop d'indices sur l'intrigue). Alors Requiem était déjà déterminé, là, c'est pire encore, il entreprend une métamorphose pour, oui, pour, vous l'avez sur le bout de la langue, infiltrer ceux qui ont eu l'idée de ce projet et sont prêts à tout pour le dissimuler, et le mener à bien. Cela tombe bien, parce que Requiem aussi a l'intention d'aller au bout des choses.
Alors, comme pour les tomes suivants, et à venir, je ne peux que vous conseiller de rencontrer Esteban Lehydeux et de passer du temps en sa compagnie.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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