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Décidément, Pevel fait un sans-fautes pour moi. Après avoir lu le cycle Ambremer et les Lames, je découvre la saga Haut-Royaume.

Contrairement à l'accoutumée, il ne s'agit nullement d'uchronie. On est dans un univers de fantasy. A Imélor, deux royaumes séculaires se haïssent : Haut Royaume et Yrgaärd. Ce dernier est soutenu par les Ténèbres et la victoire du Premier est une plaie difficile à cautériser. Or, voilà que le Haut Roi décline, Haut-Royaume périclite avec à sa tête en Régente la Reine, détestée de tous. D'autant que pour renflouer le royaume, elle s'apprête à signer un traité avec l'ennemi juré : en échange d'une cité franche, la 2e partie du tribut jamais versé. Insulte à l'ancienne bataille, le Haut Roi, du fin fond de son isolement, prend une décision surprenante : faire sortie de sa prison un traître, l'innocenter et le proclamer Premier Chevalier. Ce traître innocenté, c'est Lorn, héros de cette histoire.

Un périple dans lequel j'ai eu, de prime abord, un peu de mal à rentrer. Tout simplement, parce qu'il fallait accepter que mon flot de questions n'ait pas de réponse immédiate. Voire même de réponse tout court dans ce tome.
Le livre est divisé en 4 parties. Pour chacune, on identifie assez bien le but du héros qui renaît, restaure son blason. le tout dans un monde riche avec des dragons, des dracs, des hydres. Des intrigues de cours et des complots. Des combats à l'épée. Pevel signe dans un imaginaire qu'il maîtrise plutôt bien. On s'imprègne de l'univers, on s'éprend des personnages, notamment de Lorn, très mystérieux sous bien des aspects. On assiste à une dernière partie grandiose, avec un certain nombre de rebondissements. Et encore, ce n'est rien comparé à l'épilogue qui nous coupe le sifflet.
Pari gagné pour Pevel. Je pense lire très rapidement le tome 2!

Challenge Jeux en foli...terrature II
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Challenge Séries 2020
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Bonjour à tous,

J'ai récemment achevé la lecture du « Haut Royaume » de Pierre Pevel. Je ne connaissais pas ce monsieur ni ce qu'il faisait, mais mon frère a acquis ce livre il y a peu de temps, et je me suis dit, pourquoi pas ! Après tout, on ne sait jamais, peut-être est-ce un bon livre. Etant un adepte du Tolkiennisme, j'avoue être bien réticent à lire autre chose…

Dans un premier temps, je vais noter les points positifs de ce livre : L'intrigue est plutôt intéressante et les personnages assez recherchés. Bien sûr, affirmer que l'auteur fait dans l'originalité est impossible. Mais, de nos jours, qui peut vraiment se targuer d'être original ? Et ce, quel que soit le domaine d'activité… Voilà, je crois être déjà parvenu à la fin de l'énumération des points positifs…

Désormais, passons au négatif... La première chose qui m'a réellement sauté aux yeux au moment où j'ai débuté la lecture de ce roman, est l'utilisation massive de ces choses infâmes (ou du moins, infâmes lorsqu'on les trouve en quantité): « Avait, avais, avaient, était, étaient, étais ». Pourquoi en met-il autant ? Ces aberrations corrompent littéralement un récit ! Hélas ! Dans ce cas précis, ils apparaissent absolument partout ! Bien déterminé à prouver mes dires, je me suis lancé dans une petite expérience. Cette dernière consistait à les compter en répertoriant les « doubles pages » où l'on pouvait en trouver 10 ou plus. Résultat, je n'ai pas été déçu par cette entreprise personnelle. Au final, sur 245 pages analysées, j'ai pu en dénombrer plus de 1800. le pire dans tout cela ? le décompte à seulement débuté à la page 82. de même, toutes les « doubles pages » en contenant moins de 10, n'ont pas été prises en compte… Opter pour ces verbes transitifs et intransitifs démontre une réelle fainéantise de l'auteur pour trouver autre chose de plus correcte (et de plus agréable) pour son texte et le lecteur.

Et comme si ça ne suffisait pas…D'autres éléments m'ont particulièrement déplus.
D'abord quelques noms propres :
-Angborn : Angband ? Tolkien ?
-Téogen : Théoden ? Tolkien ?
-Argor : Arnor ? Tolkien ?
Mais bon, passe encore…Je n'irai pas jusqu'à invoquer le plagia.


Sinon, il semblerait que l'auteur cède une fois de plus à la facilité dans la construction de certaines (pour ne pas dire nombreuses) de ses phrases. Voyez les exemples présentés ci-dessous :
- Page 136 : « Il attendit tandis… »
-Page 153 : 5x « nous » en une seule phrase.
-Page 159 : « Il était en vie et il était libre. C'était déjà ça. »
-Page 184 : « Comment s'appelle-t-il ? demanda-t-il. »
-Page 185 : (dernier paragraphe) : avait, avait, C'était, avait, avait, avait, avait-il, n'avait-il, était. le tout sur 7 lignes…Magnifique n'est-ce pas ?
-Page 190 : « Il avait également conscience de la confiance… ».
-Page 215 : « un vent capricieux soufflait, sifflait, soulevait,… »
-Page 338 : « un soir après avoir ».
-Page 437 : « à quelques mètres d'eux, quelques mètres de couloir… »
-Page 458 : « Des trois, il était celui qui était… ».
-Page 467 : « Il était le fils d'une reine dont la reine Célyane détestait le souvenir… ».
-Page 496 (fin) : 4 x « que » dans la même phrase.
-Page 576 : « Il y avait le bruit des canons. Il y avait celui des impacts. Et il y avait la menace permanente… ».


A mon sens, cette écriture prosaïque tue le texte en l'alourdissant de répétitions inutiles et parfaitement encombrantes. Une fois de plus, il s'agit de la solution de facilité…

Pour finir, je vais m'étendre sur d'autres points importants…
-Pourquoi n'y a-t-il pas de carte dans ce livre ? Est-ce une différence entre le livre de poche et la version grand format ? L'auteur ne jugeait pas intéressant d'en créer une ? Ce manque est affligeant…Le Haut-Royaume, Angborn, Argor, Oriale, Sarme et Vallence, Dalroth, etc. D'accord, mais où se situent ces lieux ? A quoi ressemble vraiment le monde inventé par l'auteur ? La réponse viendra peut-être dans le ou les tomes suivants.
-Les petits paragraphes au début de certains chapitres et se rapportant à de soi-disant livres : Livre du Chevalier à l'Epée, Livre des Rois, Livre d'Ombre, Livre des Secrets, Livre de la Guerre des Trois Princes, Livre des Prières, etc. Faire cela, pourquoi pas. Mais que représentent ces livres ? Par qui ont-ils été rédigés ? A quelle époque ? Où ? Là également, aucune réponse. Mais qui sait, l'auteur réserve-t-il une éventuelle surprise à ses lecteurs…Ou pas…
Mais j'allais omettre un point sur ces Livres. Page 183, nous avons enfin une petite description d'un livre. Seulement sur 15 lignes.

Il semble que les auteurs contemporains (et pas que) sombrent dans une facilité déconcertante au niveau de l'écriture de leurs textes. Il est devenu monnaie courante de citer des noms, des faits, des livres, etc., sans pour autant leur fournir un fond réel. Les auteurs pensent ainsi satisfaire les lecteurs (les plus attardés). On met une petite carte (souvent peu détaillée), qui, il faut bien le reconnaître, sert uniquement à regarder les allées et venues des personnages, vu qu'il n'y a rien autour du texte en question…
Prenons la référence du genre : J.R.R. Tolkien. Lorsque dans le Seigneur des Anneaux, Aragorn parle de Beren et Lúthien, ce n'est pas juste pour faire beau. On retrouve bien d'autres informations sur ce couple légendaire dans le Silmarillon ou le Livre des Comptes Perdus. Et cela est valable pour tout le reste de la Terre du Milieu (et tout ce qu'il y a autour).
Malheureusement, peu d'auteurs, voire même aucun, n'a su recréer un tel univers doté d'une cosmogonie si cohérente. Les lois de la machine commerciale et, il faut bien l'avouer, « l'adolescentisation » de ce genre de roman nous a conduit vers des atrocités littéraires qui ne devraient pas exister. Et je ne m'étalerais pas sur un épouvantable ciblage du lectorat (exemple : les histoires de charmants vampires pour émoustiller les adolescentes…).
Le Haut Royaume démontre parfaitement mes théories. Sincèrement, lorsque au début du livre on lit les critiques mystérieusement élogieuse de la presse, il y a de quoi se poser des questions :
- 20 minutes : Epique. Un sacré souffle dans ce roman écrit par un expert français en récits bien troussés, à mi-chemin entre fantastique et historique.
-L'Ecran Fantastique : C'est un enchantement. le genre de livre qu'une fois ouvert on ne peut plus quitter qu'à regret, avant d'en avoir atteint la dernière page. Fourmillant de trouvailles, de renversements de situations, de batailles entrecoupées de vrais moments d'émotion, avec des personnages hauts en couleurs et aux caractères ciselés. Recommander se lecture est un euphémisme. Les amateurs de grandes aventures et d'épopées farouches ne peuvent que s'y plonger sans perdre un instant.
-Toutes les Nouvelles : le début de cette grande fresque est l'un des plus impressionnants qu'il nous ait été donné de lire ces dernières années.
Et, sur la page d'après, la biographie de l'auteur débute par : Pierre Pevel, né en 1968, est l'un des fleurons de la Fantasy française.

Non, sérieusement ? Un fleuron ? J'ignore si ses autres romans sont du même acabit, mais quand je vois des critiques aussi favorables, j'imagine vraiment le niveau des autres auteurs… A croire que de nos jours, les lecteurs (ou du moins une vaste majorité) s'intéressent uniquement aux personnages et à l'histoire. Certes, ces deux points sont particulièrement importants et il est bon de ne pas les négliger. Mais, et l'écriture en elle-même ? Qu'en fait-on ? Je vous le demande…
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J' avais déjà adoré les lames du cardinal de Pierre Pevel et avec ce roman même enthousiasme.
J'ai rencontré Lorn, Lorn qu'on fait sortir de Dalroth, terrible forteresse.
Il sera nommé premier chevalier du Haut Royaume et va ainsi avoir tout pouvoir pour remettre en place l'autorité bafouée.
Il va bien évidemment s' entourer de compagnons d'armes, qui l'aideront à lutter contre le dragon noir.
On assiste dans ce premier tome à des retrouvailles amicales, des dialogues avec des dragons, des combats avec des lézards armés, des brumes Obscures inquiétantes.
Quel talent, mais quel talent a l'auteur ! Durant ma lecture je l'imaginais écrire ce que moi j'étais en train de lire et je le voyais faire des plans, des croquis afin d'agencer les décors, les combats...Quel travail !
Mesdames et messieurs les auteurs je vous admire, sincèrement. Et vous remercie pour nous permettre, nous lecteurs, de pénétrer à chaque roman ouvert dans des univers, des mondes, des atmosphères tellement différents...
Je n'ai rien dévoilé de cette histoire ou si peu et je vous invite à ouvrir les pages de Haut Royaume si vous aimez ce genre d'aventures.
Le tome 2 m'attend ( il y en a 5)
J' adorerais rencontrer l'auteur et le saouler avec mes compliments.
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Le jeune chevalier Lorn avait tout pour faire la fierté du royaume. Guerrier redoutable, ami du prince, fiancé d'une princesse, les plus hautes fonctions lui semblaient promises... jusqu'à la déchéance d'une accusation de trahison qui va l'envoyer dans les geôles les plus redoutables. Trois ans plus tard, le royaume est affaibli, à l'image de son roi, et attire les convoitises de ses voisins. C'est le moment que choisi le monarque pour faire sortir Lorn de sa prison, le blanchir des accusations, le réhabiliter et le faire Premier chevalier, son représentant et donc quasiment son égal, au grand dam de ceux qui pensaient détenir le pouvoir et qui s'effraient du retour de cet homme en colère que la détention a rendu bien sombre et énigmatique.

Premier épisode d'une série que l'auteur voudrait longue, on entre tranquillement dans un récit qui va monter crescendo jusqu'à la toute dernière page. Tout du long on sent que beaucoup de choses ne sont qu'effleurées et qu'on est loin d'avoir appréhendé les tenants et les aboutissants de toutes les intrigues. Pour ce qui est des personnages, ils sont complexes à souhait et on sent là aussi de nombreuses possibilités pour l'avenir.

Première excursion à ma connaissance hors des sentiers historiques pour Pierre Pevel, Haut-royaume se déroule donc dans un univers fictif mais à l'ascendance moyenâgeuse marquée. Par contre comme à son habitude il y ajoute la petite touche de fantastique qui fait l'originalité de ses romans et le plaisir du fidèle lecteur que je suis.

Au final, un (gros) hors d'oeuvre que j'ai dévoré allègrement et dont j'attend la suite avec gourmandise et impatience.

Un grand merci à Babelio et Bragelonne qui m'ont offert ce bon et très bel objet dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Pierre Pevel est un auteur français que j'ai pu découvrir récemment grâce à la trilogie du Wielstadt, trois tomes qui m'avaient captivé et enthousiasmé pour diverses raisons. C'est donc tout naturellement que je continue ma découverte de l'auteur avec l'univers du Haut-Royaume. le Chevalier est une introduction pleine de promesses.

Le Haut-Royaume, habitué aux conquêtes et à la gloire, vit une période sombre : le Haut-Roi se meurt et les pouvoirs reviennent à la reine qui ne cherchent que son intérêt personnel. En vue de renflouer les caisses, le Haut-Royaume et la reine cherchent à céder des terres durement acquises en combat à son pire ennemi (à qui elle appartenait au départ). Nous suivons Lorn Askarian, jeune homme à qui tout souriait, grand ami du prince, chevalier très prometteur et fiancé à la fille d'un grand duc. le jeune homme se retrouve pris dans un complot qui l'emmènera à être enfermé dans la prison la plus effroyable du Haut- Royaume (coucou Edmond Dantès). Cette prison est une condamnation à mort ou à une folie dangereuse dans le meilleur des cas. Sujette à une magie très puissante nommée l'Obscure, la prison ne propose que des allers simples. Lorn promis à une destinée particulière sera malgré tout rappelé par le Haut Roi pour devenir Chevalier du Trône d'Onyx, représentant direct du Haut-Royaume et au pouvoir qui équivaut à ceux du roi. Lorn, qui n'est plus du tout le même, devra faire face à de nombreux complots politique et à de nombreuses batailles surtout que son retour ne fait pas plaisir à tout le monde.

Petite brique de plus de 500 pages, le Chevalier se lit malgré tout très rapidement. En alternant de courts chapitres et en proposant beaucoup de dialogues (tout en mélangeant parfaitement les passages plus descriptifs), le roman se lit rapidement et nous immerge totalement dans son monde sans que l'on s'ennuie. Pierre Pevel reste très flou tout le long du roman quant au complot qui a brisé la vie de Lorn, le fin mot de l'histoire sera dévoilé vraiment qu'à la fin de ce dernier tome tout en nous semant (très discrètement) des indices ici et là. Lorn Asakarian est une sorte d'antihéros difficile à cerner que l'on a plaisir à découvrir au fil des pages. J'aime beaucoup suivre des protagonistes dont on ne sait pas trop vers quels côtés ils penchent. L'univers du Haut-Royaume est un univers plein de promesse. On découvre ce nouveau monde grâce des légendes autour de batailles épiques livrées dans le passé. On se réfère régulièrement à des Dragons comme des divinités. Toute la mythologie est finalement assez peu développée dans ce premier tome mais j'ai une pleine confiance en Pevel pour nous en dévoiler beaucoup plus par la suite. Bien que la trame du roman soit plutôt classique et manque parfois d'originalité, Pierre Pevel sait nous captiver et même nous surprendre (Quelle fin !).

P.S. : Très bel objet livre certes, mais il manque quelque chose, une carte par exemple ?
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Pas très convaincue par ce premier tome que j'ai trouvé assez peu original.

C'est un roman de bonne facture mais ce n'est que cela. Enfin, à mon humble avis... avis entaché par ma déception.
J'ai encore cette impression gênante d'avoir déjà lu cette histoire (plusieurs fois), d'avoir déjà rencontré ces personnages, de voir de grosses cordes se balancer lourdement là où les fils invisibles du marionnettiste devraient danser.
Malgré tout, j'ai trouvé les personnages plutôt bien brossés même si on n'échappe pas à quelques traits de caractère clichés chez certains.
L'intrigue, bien que classique, est bien menée ; c'est cohérent et c'est fluide.
Le style est relativement neutre, rien de de bien marquant.

Conclusion : je ne sais pas si je lirai le deuxième tome.
Toutefois, je ne déconseille pas cette lecture, que je trouve parfaite pour débuter dans le genre de la fantasy médiévale.
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J'avais très envie de lire cette série cet été pour m'évader et me changer les idées. Et ce premier tome a complètement répondu à mes attentes.

L'intrigue est assez simple, il n'y a pas d'intrigue parallèle connue du lecteur et donc nous suivons un unique personnage et ceux qu'il rencontre. C'est donc efficace, et cela nous permet de mieux cerner le monde que crée l'auteur et de mieux positionner chacun dans l'échiquier qui se met en place.

J'ai peu lu de fantasy, mais quelques uns d'assez connus, et j'ai trouvé que ce premier tome utilisait pas mal de ressorts déjà rencontrés sans pour autant que cela me gêne ou me déplaise.

Bref, une vraie lecture plaisir, un anti-héros à la Fitz qu'on a envie de suivre et parfois de remuer un peu en lui disant d'arrêter de faire ce qui l'entraînera à sa perte, et un rythme qui me donne envie de plonger rapidement dans le deuxième tome.
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S'il y a bien un roman que j'attendais avec une impatience fébrile cette année, c'est celui-ci ! Un Pierre Pevel est toujours un événement dans ma vie de lectrice.

Pour la Première fois, l'écrivain a délaissé les cadres historiques dont il est habituellement friand pour s'aventurer dans un royaume totalement imaginaire. Ceux qui, comme moi, regretteraient un peu cette nouveauté, pourront se sentir rassurés à la lecture : ce haut-royaume semble familier, non seulement par sa configuration géographique et ses paysages mais aussi grâce à son contexte historique. Chaque tête de chapitre est un fragment des chroniques du royaume, et l'action se situe en 1547 (le lecteur retrouve donc des figures classiques, hommes d'épée, chevaliers, ducs, forgerons... mais aussi quelques créatures déjà croisées dans Les Lames du cardinal). Qui plus est, Pevel garde toujours son esprit Dumasien, moi j'ai senti l'influence du Comte de Monte-Cristo dès le départ.

Car il est question de complot et de vengeance dans cet excellent roman. le principal héros, Lorn, injustement emprisonné, ne vit que pour se venger une fois libéré de sa geôle. On retrouve le souffle épique des romans de Pierre Pevel, ça ferraille et ça bataille dur, les intrigues politiques, les luttes de pouvoirs sont inévitables, les actes de bravoure, les trahisons et les révélations s'enchainent.

Lorn n'est pas un héros totalement solitaire, il est entouré de plusieurs personnages secondaires fort intéressants, quoique présentés un peu trop sommairement pour certains. A l'image des Lames du Cardinal en quelque sorte. La garde d'Onyx, Alan le prince, l'ami d'enfance, le noble Enzio... tous permettent à Lorn d'acquérir une véritable dimension humaine.

Mais que serait un roman de Pierre Pevel sans sa célèbre marque de fabrique ? Je ne trahis pas l'auteur si je mentionne des dragons, ils sont présents dans toutes ses oeuvres.

L'atmosphère de ce Haut-Royaume se rapproche davantage de la trilogie Wielsdadt. Sombre et sanglante. La violence de certains passages, le langage un peu grossier parfois (et auquel Pierre Pevel ne nous a pas habitués ! ) marquent peut-être un tournant dans l'oeuvre de l'écrivain. J'en veux pour preuve l'horrible fin de ce premier volume. Je me suis d'ailleurs étranglée en buvant mon thé à la lecture des dernières lignes !

Et dire qu'il va falloir attendre peut-être une année entière avant d'en connaître la suite. Malédiction...

Voilà, la magie Pevel a de nouveau opéré. Il a su construire les bases d'un royaume imaginaire que l'on prend plaisir à découvrir, créer un héros comme je les aime, avec sa part d'ombre et la fatalité qui lui colle à la peau, et surtout, il sait parfaitement comment harponner son lecteur. Impossible de lâcher le roman avant la fin !

Cela ne surprendra personne si je dis que c'est un coup de coeur ?
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Alors que Lorn Askarian, ami des princes et du roi, chevalier valeureux, était promis au plus bel avenir, on le retrouve enfermé dans une prison infernale, Dalroth, où règne "l'obscure". Trois ans !Voilà trois ans que Lorn survit dans ce lieu, quand le roi décide de le libérer et de le reconnaître innocent.

Le roi , qui perd plus ou moins la tête, vit reclus dans une tour et n'arrive plus à gouverner son royaume et à repousser les manigances de son épouse. Sans que personne ne sache pourquoi, il blanchit Lorn et lui donne même un titre et une fonction Premier Chevalier de la Garde d'Onyx. Il est le représentant du roi, même plus, le roi lui-même et a tout pouvoir pour servir le Haut-Royaume. Sur fond de conspirations, de pouvoirs maléfiques, de dragons, de combats, on suit Lorn sur le chemin de sa réhabilitation.

Le personnage de Lorn est particulièrement réussi, beaucoup plus nuancé que ne le laisse croire les premières pages . Les intrigues et les enjeux de pouvoirs sont bien menés et les combats animent le tout sans que les séances de guerre ou bagarre ne s'éternisent. Trois pages avant la fin une surprise attend le lecteur qui s'est attaché au ténébreux Lorn et la fin ....Argh!!!!! Alors qu'on suivait son petit bonhomme de chemin au long des 500 pages du livre, l'auteur nous plante deux banderilles dans les dernières pages ! Comment donner envie de lire le tome suivant ...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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« Haut-Royaume Tome 1 : le Chevalier » de Pierre Pevel chez @BragelonneFR

Synopsis :

"Le Haut Royaume connaît son heure la plus sombre. le roi est affaibli et la
rébellion gronde. En dernier recours, le souverain libère Lorn, qui croupit
depuis trois ans dans les geôles infernales de Dalroth. L'ancien prisonnier est nommé chevalier du Trône d'Onyx, chargé de protéger l'autorité royale. Héros valeureux, Lorn est une figure d'espoir pour le peuple. Mais l'homme est résolu à mener à bien une toute autre mission, plus personnelle et au goût de sang : retrouver ceux qui l'ont maintenu en captivité... et leur faire payer le prix de la trahison."

Scénario : Pierre Pevel ;
Illustration de Couverture : Didier Graffet ;
Éditeur : Bragelonne ;
Prix : 22.00 € ;
Commandez-le chez votre revendeur habituel.

Me voilà replongé dans les affres de Pierre Pevel, aux travers des aventures de ses personnages, plus charismatiques les uns que les autres, dans des mondes peuplé de Dragons, de valeureux chevaliers, de vils mécréants et de quêtes impossibles.

Bienvenue, dans le monde médiéval fantastique de "Haut-Royaume" où Lorn, preux chevalier condamné à l'enfer sur terre, injustement, tout du moins, arbitrairement, par le Haut-Roi, se voit confier le destin de tous. Par un concours de circonstances, notre héros se voit libéré des geôles immondes où il est enfermé depuis 3 ans, non sans avoir perdu une part de son âme, voire de son humanité. Il est rappelé par la même personne l'ayant condamnée, car l'heure est grave, le royaume est en péril, les ennemis se rassemblent et fomentent sa chute. Seul Lorn sera le seul amène de redresser la barre avant qu'il ne soit trop tard, car Lorn fait partie de ces héros, qui comme Druss ou Tenaka ou Kvote, savent trouver la force en eux-mêmes pour réussir l'impossible, bien qu'ils se retrouvent à lutter contre des forces qui les dépassent [...]

La suite de la chronique ici...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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