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3,92

sur 549 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je mets sans hésiter 5 étoiles à ce dernier roman "les jours brûlants" de Laurence PEYRIN. Je suis conquise, un véritable coup de coeur. J'avais beaucoup aimé "L'aile des vierges" qui n'est pourtant pas le genre de lecture que je lis particulièrement et me voilà à nouveau enthousiaste devant ce dernier né.
Laurence PEYRIN a le don de créer des personnages auxquels il est très facile de s'attacher.
Joanne, femme de 37 ans, vit dans un cadre luxueux auprès de son mari médecin et de ses deux enfants et sans dire au revoir, sans prévenir et sans se retourner elle part et quitte tout. On sait que cette fuite est la conséquence d'une agression qu'elle a subi et l'a complètement déstabilisée mais elle ne donne aucune explications et profite d'être seule pour s'enfuir.
Hé oui, je me suis attachée à cette femme qui a pourtant commis l'acte que je redoute le plus, à savoir partir et ne plus revenir du jour au lendemain. Harvey, Thelma, Silas Jones, sans oublier Shirley sont des personnages que j'ai eu plaisir à rencontrer. Beaucoup d'émotion rien qu'en les évoquant. Je suis encore toute émue en essayant de poser quelques mots sur mon ressenti.
Laurence PEYRIN, vous avez réussi à créer le cocktail parfait pour me permettre de m'évader. Merci, je n'ai lu, jusqu'à présent, que deux de vos livres mais je vais vite me rattraper.
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Joanne et son mari Thomas se sont connus très jeunes.
Ils sont mariés : lui est chirurgien, elle est mère au foyer.
Elle élève ses deux enfants devenus adolescents.
L'action se situe dans les années 70.
Joanne ne s'ennuie nullement. Elle est très dynamique, son mari très attentionné, facile à vivre.
Ils invitent souvent des amis et elle excelle dans l''art de préparer des cocktails de toutes sortes. Un fait important dans le livre ces cocktails...
Chaque chapitre commence par la recette de l'un d'eux et dans la deuxième moitié du roman, les compositions se marient avec l'ambiance du chapitre.
Un jour, alors qu'elle revient de la bibliothèque sur son vélo, elle tombe, se fait insulter par un junkie qui vole son sac.
Et à partir de ce moment, Joanne disjoncte.
Elle a honte d'elle-même, elle qui n'a jamais connu aucune violence depuis sa naissance, aucune difficulté.
de sottise en sottise, elle ressent un tel malaise qu'elle ne voit que deux solutions : le suicide ou la fuite.
Elle décide de fuir presque sans bagage, sans argent, vers Las Vegas.
Une autre aventure commence où plane l'ombre de tous les dangers , de toutes les rencontres.
On a l'impression qu'elle vit enfin son adolescence mais je ne peux pas en dire plus car je vais raconter toute l'histoire.
Une très beau roman où Laurence Peyrin ne juge aucun de ses personnages et c'est la force du récit.
Au début, ma réflexion était de me dire que c'était du chiqué cette histoire . Et bien non, tout se tient, le personnage de Joanne est pour moi, très plausible.
L'histoire d'une personne choquée par un évènement traumatisant, déstabilisant.
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«  Tu me fais peur et tu fais peur aux enfants » .. 
«  Vivante et ailleurs , elle était un démon d'égoïsme.
Une aberration sociale »
«  le corps n'oublie rien d'un traumatisme » .

Trois extraits de ce roman sensible , pétri d'émotions dont j'ai aimé la galerie de personnages de Joanne Linaker, jeune femme de 37 ans , insouciante , heureuse, amoureuse menant une vie sereine à Modesto , jolie ville de Californie , faisant du bénévolat au Goodwill', croix rouge locale,aux côtés de son mari Thomas , chirurgien très attentionné et ses deux enfants Brianna et Christopher—— à ces femmes cabossées , ballotées par la vie: Mandarine, Beverley, Rita,,son bienfaiteur Harvey, sa femme Thelma, lors de sa venue , comme barmaid ,——confectionneuse de cocktails ——-dans la deuxième moitié du livre , dans un club à Las Vegas …

Car Joanna , après une agression , des insultes, le vol de son sac perd tout contrôle . Cet INCIDENT devient sa geôle intime , la pulsion de sa souffrance annihile toute réflexion , elle devient un bloc de malaise psychique ,un mal obsédant la ronge , la détruit , elle entre dans un état de sidération , plonge dans la dépression et l'alcoolisme , se répète l'agression qu'elle a subie en boucle .

Choquée , déstabilisée, elle comprend qu'elle fait peur à son mari et ses enfants ,laisse tout derrière elle , direction Las Vegas.

Au fil des chapitres les compositions des cocktails varient avec le ton de ceux-ci .
C'est l'histoire d'une descente aux enfers ,alliant une belle résilience après le violent traumatisme d'une agression ..
Une histoire bouleversante, simple et sympathique , une sorte voyage initiatique, celui d'une femme qui part à la rencontre d'elle- même …..

J'ai tout aimé de ce roman, il fait du bien, fait réfléchir , en ces périodes moroses : un genre pourtant que je pensais trop léger , mais non , j'avais lu «  L'aile des Vierges » de la même. auteure ..

Elle a un vrai talent de conteuse …
Emprunté par hasard à la médiathèque.
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Laurence Peyrin est décidément une auteure que j'apprécie énormément, et qui à mon avis se bonifie encore à chaque nouvelle parution. Il est vraiment dommage que de nombreux lecteurs potentiels soient rebutés par ses titres un peu "niaiseux" et les couvertures pas toujours judicieusement choisies. du coup on pense "pfff, encore un feelgood !" Alors que les personnages et les histoires de Mme Peyrin sont vraiment bien loin d'être de simples romances à l'eau de rose, sinon je n'aurai certainement persévéré au-delà du premier que j'ai lu !
Nous sommes en 1976, à Modesto en Californie, la ville célébrée dans le film "American Graffiti". Joanne a 37 ans, et elle vit au pays des Bisounours. Tout est simple dans sa vie, elle a épousé son amour de jeunesse dont elle a eu un premier enfant très jeune (conçu sur le parking du Las Vegas, le coffee-shop du coin), puis un second quelques années plus tard. Elle aime son mari, sa fille Brianna et son fils Christopher, sa vie tranquille et le bénévolat au Goodwill (l'équivalent de notre Croix-Rouge). Mais un jour, une agression va détruire ce bel équilibre. Pourtant ce n'est pas un si grand traumatisme à première vue, un vol à l'arraché, une chute de vélo et quelques insultes au passage, mais pour Joanne c'est comme si son monde explosait, et les conséquences ne se feront pas attendre. Et un beau jour de juin, effrayée par ses propres actes, elle décide de tout quitter pour partir à Las Vegas, le vrai, bien loin de celui du fameux parking...
Elle y sera très vite confrontée à des aspects de la vie dont elle n'avait aucune conscience auparavant, et croisera des personnages très éloignés de son ancien environnement. Par chance, un talent très particulier et une heureuse rencontre vont se conjuguer pour infléchir son destin.
Une chose est sûre : à la fin du roman, vous en aurez appris énormément sur les cocktails, la Roulette Russe ou le Highway to Hell n'auront plus de secrets pour vous. Vous vous attacherez sans doute comme moi à Shirley, Harvey et Thelma, Beverley (Merde, Bev !) et les autres, vous entendrez la musique de Silas à la fin de la nuit, et vous perdrez un peu la notion du temps parce qu'à Las Vegas elle n'existe pas. Mais vous n'irez pas au casino, ce n'est pas dans ce Vegas-là que nous entraîne Laurence Peyrin, plutôt dans un univers beaucoup plus confidentiel. Moi je n'ai certainement pas regretté le voyage, et je repartirai à la première occasion avec elle et ses héroïnes plus humaines les unes que les autres, si imparfaites mais si fortes aussi quand la vie décide de leur jouer un sale tour.
J'ai aimé l'écriture, j'ai aimé les personnages et leurs histoires, j'ai même aimé les remerciements (sisi, ils valent d'être lus) et si j'avais un seul reproche (mais ce n'est pas vraiment le mot), j'aurais voulu accompagner un peu plus longtemps certains des protagonistes, j'aurais souhaité avoir de leurs nouvelles !
Laurence Peyrin me fait du bien, je ne peux que vous recommander ses romans...
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Entre Joanne Miller la fille de l'épicier et Thomas Linaker le fils du médecin, le dérapage s'était produit un soir sur un parking, dans l'exiguïté du siège d'une Pontiac, une petite Brianna toute joufflue était née neuf mois plus tard. Voilà comment Joanne était devenue une bourgeoise de Modesto, elle était la joie de vivre incarnée. Elle éprouvait une vraie passion amoureuse pour son mari. Joanne n'avait jamais connu la violence ; un coup rapide donné dans la roue arrière de son vélo, une chute, un choc si violent et un marginal drogué qui lui tire le sac qu'elle portait en bandoulière.

Son quotidien si harmonieux est cassé, elle passe ses nuits à se remémorer cette attaque et voilà Joanne qui bascule, qui dégringole. Elle se retrouve en cellule de dégrisement au poste de police. Et son mari qui prononce cette phrase terrible : « tu me fais peur chérie, et tu fais peur aux enfants. » Alors Joanne décide de s'en aller de leur vie pour qu'ils puissent regagner l'équilibre qu'elle leur a fait perdre.

Qu'est-ce qui fait qu'un jour, quelqu'un décide de disparaître ? Qu'est-ce qui fait que ce suicide social soit la seule voie possible ? Comment une mère peut-elle quitter son foyer, laisser ses enfants derrière elle, sans se retourner ?

« La maternité, sacrée entre tous les liens humains, faisait de la fuite le plus incompréhensible des abandons, le plus impardonnable. On aurait davantage compris un suicide physique. La mort absout de bien des choses. »

Las Vegas est la ville idéale pour se perdre, et la ville va absorber Joanne immédiatement, au fil des mois elle va se couler dans la cité du péché et devenir la reine du cocktail.

« Elle avait fait ce en quoi elle était passée experte : édifié les barrages, fermé les écoutilles, mis en vacance l'hémisphère droit de son cerveau, celui des émotions. Elle avait basculé toute sa mécanique sur l'hémisphère gauche, celui de la raison, le côté binaire où une question n'avait qu'une réponse, point. »

Laurence Peyrin nous dresse le portrait d'une femme attachante qui voit sa vie dérailler suite à une agression, qui perd complètement pied. L'auteur sait parfaitement décrire toutes ses émotions, sa culpabilité, son envie d'oublier, de se reconstruire, de renaître. Elle va se retrouver barmaid dans club de strip-tease, un havre de paix pour les âmes perdues, celles qui ont connu une mauvaise fortune de vie, où Harvey et Thelma les patrons essayent de restaurer le vivre-ensemble. L'occasion pour Laurence Peyrin de nous faire partager le quotidien des danseuses, Beverley, Rita, Mandarine, Sally-Kim, Rosario, toutes ballottées ont échouées dans ce club, brisées par leurs rêves perdus. Comme Joanne, le lecteur va peu à peu découvrir le destin tragique de chacune, et puis il y a Silas Jones le jeune guitariste plein de délicatesse.

Le parcours de cette femme qui part à la rencontre d'elle-même est un vrai régal, l'écriture, l'histoire, les personnages secondaires, tout se sirote voluptueusement comme les cocktails que l'on trouve en tête de chaque chapitre.

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Quel roman! C'est un coup de coeur! Suite à un épisode violent et traumatisant, Joanne vacille et sa vie dorée tombe en poussière. On tente de comprendre comment et pourquoi une mère de famille aimante et aimée plaque tout du jour au lendemain. Comment cette femme issue de la petite bourgeoisie américaine se retrouve dans un club de Vegas? J'ai adoré le contexte de la fin des années 70. On va suivre Joanne dans sa reconstruction, sa renaissance. On va découvrir une femme en pleine libération, en quête d'elle-même, du bonheur, d'une autre vie... Bref, l'histoire de ce livre est vibrante, dure mais magnifique.(...)

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Une fois encore Laurence Peyrin m'a émerveillée.
Un sujet douloureux s'il en est : l'agression dont est victime Joanne alors qu'elle rentre de la bibliothèque à vélo. Un junkie l'agresse pour lui voler son sac, l'insulte et la frappe après l'avoir traitée de salope, de pute, de connasse… Choquée, Joanne se sent salie et culpabilise. Thomas son époux chirurgien renommé à Modesto semble ne pas appréhender le traumatisme subi par Joanne. Les jours passent et Joanne n'arrive pas à émerger , elle glisse dans un état second, la dépression s'installe et lorsque Thomas lui dit ‘tu me fais peur et tu fais peur aux enfants» elle part …
Sa route s'arrêtera à Las Vegas … et une main va lui être tendue .
J'ai beaucoup aimé ce roman. Laurence Peyrin s'interroge : beaucoup de personnes sont portées disparues. Pourquoi ont elles choisi la fuite? Quels sont les évènements qui ont déclenché leur prise de décision ?
Joanne et toutes les personnes qui vont croiser sa route sont fragiles, brisées par la vie, en quête de résilience, de réconfort, de présence humaine, d'un endroit où se cacher pour pouvoir se reconstruire. Merci à Harvey et Thelma d'avoir été là pour elles.
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Voici enfin mon retour de lecture sur Les jours brûlants de Laurence Peyrin.
À 37 ans, Joanne mène une vie sereine à Modesto, jolie ville de Californie, en cette fin des années 1970.
Cette femme a tout pour elle : deux enfants, un mari attentionné. Elle veille sur eux avec affection.
Un jour, alors qu'elle rentre de la bibliothèque, Joanne est agressée. Un homme surgit, la fait tomber, l'insulte, la frappe pour lui voler son sac.
Elle s'en tire avec des contusions, mais à l'intérieur d'elle-même, tout a volé en éclats. Elle n'arrive pas à refaire surface, rien ne va plus.
En comprenant qu'elle fait peur à ses proches, Joanne quitte tout.. Elle monte dans sa voiture et s'arrête.. à Las Vegas. C'est là, dans la Cité du Péché, qu'une main va se tendre vers elle. Et lui offrir un refuge inattendu.
Cela suffira-t-il à lui redonner le goût de l'innocence heureuse ?
Les jours brûlants est un excellent roman, que j'ai adoré.
Pourquoi une épouse amoureuse, une mère aimante, décide-t-elle de disparaître ? C'est impossible n'est ce pas ? On ne peut pas tout quitter comme ça, d'un coup ? Pourtant, Joanne va le faire. J'ai trouvé son geste très crédible.
Elle subit une agression et suite à ça, elle voit sa vie dérailler. Prenant sa voiture, sans réfléchir, elle quitte sa petite vie bien rangée et s'arrête à Las Végas. Elle a de la chance, elle va saisir une main tendue. Elle va essayer de se reconstruire.. mais y arrivera-t-elle ? Peut t-elle vraiment tout quitter ainsi sans revenir en arrière et laisser sa famille ?
Nous avons là un très joli roman.
Le ton est juste, et Joanne est une femme très touchante. Elle a une vie de rêve et puis soudain un grain de sable vient gripper tout ça. Alors elle plonge, elle va mal et n'arrive pas à se relever. C'est banal, cela arrive à d'autres. Mais cette femme, elle, choisi de tout quitter. Pour aller mieux ? Ou pour que son état empire ? Sait t-elle vraiment ce qu'elle fait ?
Beaucoup de questions se posent et j'ai trouvé ce roman fascinant. Je l'ai lu rapidement car je souhaitais vraiment savoir comment cette histoire allait bien pouvoir se terminer.
Joanne est vraiment un personnage que j'ai eu du mal à oublier. Parfois, nous avons tous envie à un moment ou un autre de changer de vie, de partir. Elle, elle l'a fait. Pour le meilleur ou pour le pire.. Pour le savoir il faut lire ce roman ;)
Une fois encore, Laurence Peyrin a écrit un ouvrage qui a su me captiver et me toucher en plein coeur.
Je vous le recommande sans hésitation et le note cinq étoiles :)
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Laurence Peyrin décrit des héroïnes ancrées dans leurs époques, fragiles et fortes à la fois.

Cette fois, l'auteure nous interroge sur ce qui peut, un jour qui peut sembler ordinaire, décider un proche à tout abandonner. Sans se retourner. Dans une brûlante nécessité de fuir ce qui n'est déjà plus la vie d'avant.

Début des années 60, Joanne vit une jeunesse portée par Chuck Berry, le cruising sur le capot de belles décapotables. Thomas Linaker tombe sous le charme de ses 18 ans, son humour, sa joie de vivre et ses cocktails. La voilà Maman de Brianna.

18 années plus tard, quartier résidentiel de Modesto, Joanne est passionnément amoureuse de son chirurgien de mari, aime Brianna, adolescente rebelle et féministe même si sa condescendance la blesse et son petit garçon Christopher.

Une décision altruiste et une mauvaise rencontre sur la route de la bibliothèque vont faire basculer sa vie. Un type sorti de nulle part, la jette de sa bicyclette, lui arrache son sac, l'insulte, la laisse démunie et humiliée au sol. Joanne n'avait jamais connu la violence avant cette mauvaise rencontre. Pourquoi elle ?

Joanne perd pied, cherche un moyen de sortir d'elle-même en échangeant plusieurs fois par semaine son caddy de courses contre celui d'une inconnue. La souffrance psychique prend le pas sur la souffrance physique, son mari ne parvient pas à l'aider. Dépression, alcoolisme, déni, rien ne la ramène à sa vie d'avant.

Voilà, c'est décidé, elle doit partir pour Thomas et pour les enfants ! L.A devient une évidence. La cité de tous les vices, de l'oubli de soi. Il faut qu'elle parte.

Cette quête de soi entreprise par Joanne Linaker va être longue, peuplée de rencontres bouleversantes. Une longue reconstruction au son du rock bien sûr et des ballades acoustiques de "Murphy" à trois heures du matin. Elle s'échappe d'elle-même pour devenir "Pas Betty".

Chaque chapitre s'ouvre sur une recette de cocktail dont l'arôme décrit l'atmosphère : Bourgeoise à Modesto équivaut à "Root Beer", arôme : sucré-épicé ; la décision de disparaître "Highway To Hell", arôme : exalté. Laurence Peyrin rend son récit addictif tant par l'atmosphère de l'époque, que par la description de ses personnages attachants, bouleversants.

Magnifique roman, je lui garderais le "Shirley Temple" arôme : acidulé.
Merci pour ce délicat moment de lecture ! Sur le podium des coups de coeur de l'année.
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*****

A Modesto, la vie de Joanne Linaker est paisible. Femme et mère au foyer, elle aime son mari comme aux premiers jours et ses deux enfants la comblent de bonheur. Mais alors qu'elle est agressée un jour en rentrant de la bibliothèque, sa vie se brise. Perdue, meurtrie, ses repères basculent. Elle n'a plus sa place dans cette famille, cette maison, cette ville... La reine des cocktails va se volatiliser, se rendre invisible et se faire oublier...

De Laurence Peyrin, j'ai tout lu... et tout aimé...

Cette conteuse hors paire réussit une fois encore à m'émouvoir avec son nouveau roman sous fond de rock et d'errance...
Joanne, ça peut être moi, vous, une amie, une voisine... Une femme ébranlée par la violence d'une agression et qui ne trouve plus les mots pour exprimer sa souffrance. Une femme étrangère à son ancienne vie, celle avant la chute, les coups, les insultes. Une femme qui a besoin de fuir, oublier, pour se reconstruire... Une femme qui va trouver la paix, la sécurité, au milieu d'individus tout aussi paumés qu'elle. Face à la douleur, chacun apportera ce qu'il peut à l'autre et ensemble, ils se relèveront...

Les héroïnes de Laurence Peyrin ont cette capacité a vous être proche, à retenir toute votre tendresse et à vous accompagner tout au long de votre vie... Ne passez pas à côté de Joanne sans la voir, sans l'écouter et sans lui tenir la main... Il vous manquerait inévitablement quelque chose...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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