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3,92

sur 554 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après une introduction musicale tonitruante, la partition du couple Linaker se joue avec souplesse et dynamisme, les deux musiciens campent un rythme de cristal et de perfection. Thomas est chirurgien, et Joanne joue le rôle de sa femme, élevant leurs deux beaux enfants. Une mélodie douce, un orgue de barbarie qui ronronne au milieu des années 70 en Californie, sur fond de féminisme volcanique.

Puis un choc. Une chute du manège. Une déchirure dans le manuel de l'orgue antique. Joanne percute le mal, en la personne d'un homme qui la frappe et lui vole son sac. L'illusion de perfection est brisée. L'instrument est cassé. Alors comment avancer, maintenant que l'on a intégré que la sécurité n'existe pas ? Joanne tente d'abord de se mouvoir dans son enveloppe devenue un peu étroite. J'ai savouré avec elle son challenge au Walmart, le supermarché du coin : piquer dans les rayons le caddie d'une cliente, et découvrir la surprise des articles, en s'engageant à tout utiliser. Cette partie du livre m'a vraiment offert un bonbon léger de transgression sans conséquences...enfin, qui aurait dû être sans conséquences. Mais la suite des errances de Joanne vont la mener à une confrontation qu'elle ne pourra supporter. Jusqu'à sa fuite, une disparition organisée, comme il en existe tant dans tous les pays, dans tous les milieux, fussent-ils riches et bien portants.

J'ai craint de tomber sur un nouveau roman feel-good, écrits à la chaîne pour moi, sur un modèle pré-collé. Il n'en est rien, et même si certains aspects sont un peu sucrés, l'idée de fond de la reconstruction, quelle que soit l'intensité du choc de départ, sans avoir à statuer sur la justesse des sentiments d'un personnage, m'a replongée dzns un autre roman sur ce thème de la disparition qui me marque encore, plusieurs années après sa lecture : Disparaître de Mathieu Ménégaux, un livre que je relirai certainement.

Laurence Peyrin réussit à nous partager un roman léger sur un thème très sérieux, dans un décor de cocktails et de musiques de seventies. Un très bon moment de lecture !
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Dans les années 70, Joanne, mère au foyer de 37 ans vit dans une petite ville de Californie avec son mari et ses 2 enfants.
Après une agression assez violente, elle perd pied. Elle fait peur à son mari et ses enfants.
Elle décide de mettre les voiles, direction Las Vegas. Là-bas, une main va se tendre. Comme quoi, la bienveillance existe. Mais sera-t-elle suffisante pour Joanne ? Pourra-t-elle reprendre le cours de sa vie ? Se reconstruire ?

Je découvre l'auteure grâce à son dernier roman mais je sais que, de manière générale vous aimez beaucoup ses livres.

Je me plonge donc avec délectation dans cette lecture.

Une lecture magistrale.
L'histoire me plaît énormément. Elle m'émeut et me transporte. Joanne est attachante et j'aime les personnages, parfois originaux, que je rencontre.

Au début du livre, j'ai eu un petit arrière-goût de Desperate Housewive qui s'estompe doucement au fil de ma lecture et des événements qui s'enchaînent. Cela ne me gêne pas.

L'auteure écrit avec émotion et sensibilité, j'aime beaucoup sa plume fluide. J'ai l'impression d'être avec Joanne, de suivre son périple.

Cette lecture est bouleversante et marquante. Je ne risque pas de l'oublier de sitôt.

Je vous recommande vivement cette lecture.
Lien : https://livresquement-djusti..
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Je découvre l'auteure avec ce roman, et c'est une très belle découverte.
L'auteure sait nous embarquer dès les premières pages, dans cet univers particulier, on suit suit Joanne qui va lâcher sa petite ville tranquille de mère de famille privilégié par un évènement qui va la faire changé radicalement, rien ne sera plus comme avant.
Un beau road-movie qui va permettre à Joanne de se retrouvée et de vivre une parenthèse étonnante.
Valérie à une plume élégante et sans fausse note, les personnages sont attachants, c'est un livre dépaysant une immersion totale dans la fin des années 70.
J'ai ressentie beaucoup d'empathie pour Joanne qui au fur et mesure du livre , va faire preuve de résilience et de bienveillance.
Pour moi une auteure à suivre et à lire
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Joanne Linaker vit en Californie, dans la petite ville de Modesto, et incarne parfaitement l'iconique femme au foyer américaine de la "middle class" des années 70. Tout y est : le mari chirurgien orthopédiste ayant "bien réussi", les deux enfants bien élevés, (même si la fille aînée emprunte les chemins contestataires d'un féminisme revendicateur et tance sagement sa mère dans son statut de bourgeoise bien établie), les soirées du Vendredi avec collègues et amis où Joanne s'illustre au-delà de sa cuisine (mais guère plus loin) en se tenant derrière leur joli bar de salon et régalant ses invités de ses cocktails maison. La panoplie est complète avec la cuisine en Formica, les courses dans les épiceries du centre ville en soutien à ses commerçants et pour contrer un nouveau mode de vie où l'on achète de façon impersonnelle au grand Walmart en périphérie de la ville, la coupe de cheveux réglementaire, méchée blonde, qui colle à son statut de quasi quarantenaire, les heures de bénévolat au centre social... Tout est si parfait et absolument convenu, aucun faux pas dans ce tableau idyllique et pour couronner le tout, Joanne est parfaitement amoureuse de son mari, seul homme qu'elle ait jamais connu. C'est une vie "qui roule", un couple équilibré, une famille adorable.

Jusqu'à "l'incident" comme le désigne Joanne elle-même. le vers dans la pomme. Un abominable junkie, informe et tout gris, comme elle le décrira, s'en prend à elle violemment pour lui voler son sac. Un événement somme toute tellement banal, une agression tellement courante. Il la fait chuter de vélo, alors qu'elle revient de la bibliothèque. Mais au-delà des coups et blessures physiques, ce qui va rentrer dans la chair de Joanne, ce ne sont pas les graviers de l'asphalte ou les ongles de son agresseur : ce sont ses mots, "connasse, sale pute". Et ce qui lui sera volé ce jour-là, ce n'est pas seulement son sac, sa menue monnaie, ses papiers d'identité : c'est son identité, du moins celle qu'elle s'était construite.
Ce n'est pas juste sa pommette et son arcade sourcilière qui volent en éclats, c'est tout son être.
L'auteur décrit, dans l'intimité des remous qui agitent Joanne suite à cette agression, la fracture qui s'opère à l'intérieur de cette femme qui pensait tout avoir. le masque des certitudes se fracasse en même temps que son vélo tombe à terre. Comment un inconnu, peut vous ramener de "Joanne, mère de famille tranquille et bonne épouse" à une "connasse et sale pute". Comment, alors qu'on roule en pensant rendre visite à sa meilleure amie pour lui remonter le moral, peut-on être stoppée en route pour être agressée par quelqu'un qui ne vous connaît pas mais vous jette à terre comme il écraserait une simple mouche.

Ce que certaines victimes, dans les malheureusement trop nombreux faits divers que nous entendons tous, vont formaliser par un "Mais pourquoi moi ? Je ne lui (leur) ai rien fait ?", Joanne, elle, ne mettra pas de mots sur cette sidération de l'agression par un parfait inconnu à qui elle n'a bien sûr jamais rien fait de mal. Non, elle va juste s'enfoncer progressivement dans un comportement post-traumatique, agir de façon inattendue et incontrôlable, même pour elle. On lit à travers les "emprunts de chariots remplis" dans le Walmart, auxquels elle se livre de plus en plus souvent, l'envie de se fuir elle-même, d'être une autre femme : si elle part du Walmart avec le chariot rempli d'articles qu'une autre a choisi, elle peut s'inventer être cette autre personne ... Et à coup sûr, être une personne qui aurait osé se défendre contre son agresseur, alors qu'elle, Joanne, a "simplement" subi...

S'ensuivent les actes irrationnels et destructeurs qui ponctuent sa longue descente aux enfers, le repli sur soi-même, l'achat compulsifs de paquets de céréales, les virées obsessionnelles au Walmart, et entre deux anxiolytiques, une conduite en état d'ivresse... Pour cette mère au foyer si lisse...

Le mari qui tente de bien faire est dépassé. Que dire et que faire face à une personne en souffrance, comment ne pas engluer encore un peu plus une personne dans son statut de victime mais tout en lui tendant la main ? Jusqu'aux mots fatidiques presque pires que les coupants "connasse et sale pute": " Chérie, tu me fais peur... Et tu fais peur aux enfants". Son propre mari l'achève ainsi, elle qui s'échappait à elle-même, ne parvenant plus à revenir dans "sa peau d'avant".

Fuite ou soubresaut d'instinct de survie, Joanne part et ne se retourne pas. Son errance pour fuir non pas tant son foyer qu'elle-même, la mènera à Las Vegas. L'auteur nous colle littéralement dans la peau de Joanne et l'on vit avec elle les nuits dans la voiture, le sentiment abasourdi de survie au quotidien où rien d'autre ne compte que de mettre un pied devant l'autre, car c'est encore la seule façon de tenir debout... Techniquement...
Dans ce brouillard des mains se tendront et Joanne sera accueillie dans l'un de ces établissements emblématiques de Vegas où l'alcool coule, les filles tournent autour de barres de pole-dance mais ne doivent pas se déshabiller intégralement. Une veritable Arche de Noé de survivants...
Laurence Perrin décrit avec sensibilité l'introspection sidérée de Joanne sur cette vie volée (-dérobée mais aussi brisée) en éclats ainsi que ses tentatives chancelantes de reconstruction.

C'est un joli roman qui ressemble aux premiers abords, dans le ton, à un roman d'été de Françoise Bourdin, ne vous y fiez pas : c'est un beau portrait, pas tant de femme au foyer tranquille dont les certitudes vacillent, que d'un être humain passant du statut de citoyen relativement insouciant à celui de victime, perdant tous ses repères, engageant pour survivre une reconstruction lente, hésitante. C'est vrai, le ton est parfois un peu lénifiant, les descriptions de ce "Barbie World" de départ paraissent un peu trop rose pastel, cela peut induire en erreur en vous faisant croire que tout le récit sera dans la même tonalité. Ce n'est pas le cas. Que devient notre identité, ce que l'on est, ce que l'on croit être, l'univers que l'on s'est construit, quand on est attaqué dans son intégrité physique, comment se reconstruit-on, sur quelle base ? Au-delà de ce roman, un questionnement malheureusement tout à fait transposable à toute victime.
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De Laurence Peyrin, j'ai tout lu et tout aimé. Cette fois encore avec Les jours brûlants, l'auteure, avec le talent fou qui la caractérise désormais, a imaginé une formidable d'amitié, de pardon et de résilience telle qu'on n'aurait jamais espéré en lire !

Comment, du jour au lendemain, une mère de famille aimante et épouse amoureuse et épanouie peut-elle sombrer dans le désarroi et décider de fuir les siens ? C'est la question à laquelle Laurence Peyrin tente de répondre dans ce roman magnifique et vibrant d'émotion.

Grâce à une écriture toute en légèreté, pudeur et bienveillance, l'auteure brosse le portrait bouleversant d'une femme qui va tout quitter pour protéger ses proches. de cette fuite volontaire et incompréhensible va émerger une toute nouvelle Joanne. Auprès d'autres femmes que la vie n'a pas non plus épargné, Joanne va trouver un refuge inattendu. Jour après jour, elle réapprend l'insouciance et l'innocence heureuse après l'irruption de la violence et de la sidération.

D'abord mutique et dévastée, Joanne va se débarrasser de sa mue de victime et redevenir maîtresse de son existence. Sa métamorphose s'accompagne, comme toujours avec Laurence Peyrin, de très jolis moments d'émotion où l'on retrouve, en judicieux contrepoint, les plus grands tubes rock des années 70 ! Tout un programme !

Laissez-vous envelopper par la déferlante d'émotions que dégage ce roman ! Douleur, espoir, joie, peine où se mêle aussi parfois un sentiment d'incompréhension et d'injustice…, vous vivrez plus que vous ne lirez l'histoire de la renaissance magnifique de Joanne ! À coup sûr, vous ressortirez reboosté par le portrait touchant, lumineux et inspirant que Laurence Peyrin a su brosser de son héroïne mais aussi de tous les autres personnages attachants et hauts en couleurs qui gravitent dans son sillage ! Une vraie merveille !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Découverte de cette auteure, Laurence Peyrin, avec son dernier roman « Les jours brûlants ». J'ai lu une critique qui en disait grand bien et cela m'a tenté pour changer un peu de mes thrillers, ma zone de confort. Très bien écrit, j'ai été prise par l'histoire, l'ambiance et j'ai beaucoup aimé. Bon pour être honnête les faits sont parfois un peu tirés par les cheveux, mais une fois que l'on s'est attachée à Joanne en pleine perdition dans la cité du péché, Las Vegas, on s'en moque un peu et on a hâte de connaître la suite. Ce livre a une petite originalité. Chaque chapitre démarre avec la recette d'un cocktail avec à la fin le goût de celui-ci, en rapport avec l'ambiance ou les sentiments du chapitre. J'ai trouvé ça assez fun et frais. Un petit sourire récurrent dans cette descente aux enfers. Vous allez me dire, pourquoi tous ces cocktails ? Et bien Joanne, « l'héroïne » de cette histoire est justement la reine des cocktails ! Et dans ses mésaventures, cela va bien l'aider.
L'histoire se déroule dans un premier temps à Modesto où habite le couple Linaker, Joanne et Thomas. Ils sont amoureux, ont deux enfants. Lui est chirurgien, ils n'ont donc aucun problème d'argent. Joanne est heureuse et pleine de vie jusqu'au jour où revenant de la bibliothèque à vélo, elle se fait agresser par un vagabond qui l'insulte. C'est un choc incroyable pour Joanne et le début d'une descente aux enfers. Elle qui n'avait jamais connu la violence n'arrive pas à s'en remettre intérieurement. Elle se découvre différente et n'arrive pas à se reconstruire. Son état finit par faire peur à ses proches si bien qu'au bout de quelques mois, elle décide de leur rendre service et de disparaître de leur vie. Elle laisse tout sur place et part en voiture vers Las Vegas où elle finira par s'arrêter. Commence alors pour elle sa nouvelle vie, ou plutôt dans un premier temps, sa survie car elle n'a pris presque pas d'argent et en plus, elle se fait voler son sac rapidement. Une caissière de station-service qui l'a prise en pitié l'emmène au bout de quelques jours au Bunny Bunny, chez Harvey et Thelma, un club de strip tease, endroit complètement improbable pour Joanne, bourgeoise de Modesto. Et contre toute attente, c'est là que Joanne complètement dévastée et mutique va peu à peu se reconstruire. A vous de lire la suite et découvrir si elle va s'en sortir et comment. C'est un livre attachant et assez inattendu. La galerie de personnages est excellente et on s'attache à toutes ces personnes cabossées mais avec un grand coeur. Globalement, malgré une histoire assez dure, le message est bienveillant. Joli moment de lecture et coup de coeur pour « Les jours brûlants ».

Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Je continue les romans de Laurence Peyrin. J'ai découvert cette autrice l'année dernière avec son roman Miss Cyclone, puis une toute petite minute. Chaque roman est un voyage initiatique où les personnages sont parfaitement décrits, de la psychologie à leur physique.
Dans les jours brûlants, nous faisons connaissance de Joanne, une mère de famille de 37ans qui mène une vie sans histoire auprès de son mari médecin et de ses deux enfants. Tout semble lui sourire. Elle ne présente aucune difficulté.
Alors pourquoi decide-t-elle de changer de vie, de disparaître et de mener une route parallèle, de se construire un destin différent de celui qui lui était tout tracé?
Sincèrement, je le pensais plus léger, plus facile à lire. Il est en réalité percutant. Il fait réfléchir sur la descente aux enfers. J'ai redouté ce départ. J'ai détesté Joanne de laisser ses enfants. Je ne l'ai pas toujours comprise non plus et pourtant...
J'ai beaucoup apprécié la suivre. Et au final, j'ai aimé son fonctionnement et sa personnalité, ses remises en question et ses doutes.
J'ai eu beaucoup de mal à la quitter mais également à tourner le dos à Las Vegas.
Une véritable leçon de vie... une fuite, une évasion. Encore une fois, la rédemption et la résilience sont des thèmes forts.
Laurence Peyrin a encore réussi le pari qu'on s'attache à son personnage principal!
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Une vie familiale heureuse qui explose et se transforme en descente aux enfers. Puis une lente, mais sûre reconstruction, la résilience chère à Boris Cyrulnik. C'est la trajectoire de Jeanne, dont la vie est anéantie par une agression qui va raviver toutes les peurs.
"La maternité est le berceau de la peur... On a peur dès le premier jour. On a peur de se réveiller un matin et que le bébé ne soit plus qu'un petit corps sans vie. On a peur des maladies qui pourraient emporter l'enfant. de la voiture qui pourrait le renverser. On a peur quand l'adolescent ne rentre pas le soir. On a peur que quelqu'un lui fasse du mal. On a peur qu'il s'en fasse lui-même. Et puis un jour, cela arrive, et toute cette peur n'a servi à rien, parce qu'on n'était pas là. Alors, on n'a plus qu'à se taire."

Au début, j'étais "choqué "par l'attitude et le comportement de Jeanne, j'ai persisté dans lecture en l'acceptant, et quelques chapitres plus loin tout a changé. Les personnages rencontrés à Las Vegas et leur histoire rendent le récit humain et attachant. Un lieu "de perdition", le Bunny Bunny devient pour elle un lieu de reconstruction.
Une écriture fluide, efficace, comme à son habitude, et une belle analyse de l'âme humaine . Voilà encore une histoire de Laurence Peyrin qui laissera des traces dans ma mémoire de lecteur.
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« Si on y réfléchissait, le Bunny Bunny était une sorte de Good-will des âmes perdues : on y recyclait toutes les émotions de première nécessité, celles qu'on avait perdues par une mauvaise fortune de vie, ou celles qu'on n'avait jamais eues. l'intérêt, la joie, la confiance, l'acceptation... on y restaurait le vivre-ensemble »

Après avoir été victime d'une agression, Joanne décide de fuir à Las Vegas. Sous une nouvelle identité, elle laisse sa vie luxueuse d'avant ainsi que sa vie de famille.

On participe à la destruction d'une femme mais aussi à sa renaissance.
On découvre l'univers de Las Vegas, la ville où tout es permis et on rencontre plusieurs personnages hyper touchants.

Un véritable coup de coeur 🤍
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Laurence Peyrin est une auteure que j'ai découvert avec Miss Cyclone et depuis dès que je peux je lis un de ces nouveaux titres.
Celui-ci m'a particulièrement plu, elle met en évidence les dégâts que peuvent provoquer un "incident", un grain de sable dans une existence bien organisée. Comment une mère perd pied et ne trouve plus de solution. Quelles sont les conséquences de nos actes ?
Les péripéties de Joanne m'ont fait voyager à Las Vegas, le personnage est attachant, l'écriture très agréable. le roman se lit tout seul.

J'ai été particulièrement émue dans les dernières pages.

A découvrir !
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