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sur 2887 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici mon retour de lecture sur un roman qu'on m'a prêté : Mamie Luger de Benoit Philippon.
Six heures du matin, Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures, l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière.
La grand-mère au Luger passe aux aveux et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave.
Alors aveux, confession ou règlement de comptes ?
Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu'il va falloir creuser. Et pas qu'un peu..
En ouvrant Mamie Luger je n'imaginais pas une seule minute m'amuser autant !
Qu'elle est stupéfiante cette vieille dame de 102 ans. Quand elle canarde des policiers, elle se retrouve en garde à vue. L'inspecteur Ventura, chargé de comprendre ce qui s'est passé et la cause du comportement de cette grand-mère est bien incapable d'imaginer comment cette journée va se dérouler !
Mamie Luger se confesse.. Elle a 102 ans et elle a eu une vie haute en couleur.
Comment s'est t'elle retrouvé avec un Luger emprunté à un Nazi dans son placard ?? Pour le savoir il faut lire ce roman qui est vraiment excellent.
J'ai adoré le franc parler de cette femme, le comportement de l'inspecteur à son égard. Il est parfois agacé mais sait rester toujours humain face à cette vieille dame.
Elle va faire des rencontres dans ce commissariat, notamment le jeune Mouss, de couleur noir et stupéfait d'apprendre ce qu'à fait Berthe. En la voyant, il s'attendait à ce qu'elle soit raciste, vu son âge et lui sa couleur de peau. Mouss n'est pas au bout de ses surprises lol
J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture et une fois encore j'ai failli arriver au travail en retard alors que je mange sur place ! Cela commence à devenir une habitude !
Tout m'a plu dans ce roman, et j'ai été surprise par cette fin. J'en avait imaginer plusieurs mais celle ci j'avoue ne pas l'avoir vu venir.
Elle est totalement cohérente et colle parfaitement avec l'ensemble.
Je vais m'arrêter là car de nombreuses chroniques ont eu lieu sur ce roman que je vous recommande avec plaisir :)


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En apparence, une très vieille dame au caractère agressif et acariâtre, une mamie un brin dangereuse et irrévérencieuse.
Et puis, elle nous raconte sa vie et le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne fut pas facile sa vie. Elle ne voulait pourtant pas grand chose cette petite fille puis cette jeune femme : juste de l'amour. Mais les hommes ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être et les déceptions s'enchaînent, et avec elles les erreurs.
Son histoire n'est pas l'apologie du crime, cette dame n'est pas une serial killeuse froide et psychopathe.
Alors, peut-on s'attacher à une vieille femme qui a eu passif criminel un peu chargé ? Et bien, oui, mille fois oui.
Un vrai plaisir de lecture, à prendre au premier ou au second degré selon la sensibilité personnelle.
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Coup de coeur absolu pour ce livre !!!!!! Un humour noir décapant, une histoire à première vue complètement déjantée !
Berthe, 102 ans, est interrogée par un inspecteur de police tout au long du livre.. Elle s'avère être une tueuse en série redoutable ! Elle a un langage plus qu'imagé qui m'a valu deux trois fous rires !
Mais sous cette histoire farfelue, des drames du quotidien, des femmes battues, de la violence morale et psychologique.. Mais aussi l'amour avec un grand A, la violence, la guerre, la discrimination...Autant de sujets abordés par l' auteur avec un talent extraordinaire ! Mamie Luger on l'aime d'amour du début jusqu'à la fin ! Mr Philippon, bravo ! du grand art !
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Gros coup de coeur pour ce polar désopilant et très profond. Beaucoup de rires, mais aussi d'émotions en découvrant la vie de Berthe, née en 1914 et devenue Mamie Luger par la force des choses. Elle a cent deux ans et toute sa tête, elle a hébergé deux fugitifs Roy et Guillemette qui ont essayé de lui voler sa 4L. Ils ont sympathisé et Berthe a tiré sur les fesses de son voisin pendant que les malfrats volaient son Audi, avant de s'en prendre aux policiers venus les arrêter. Ainsi la vieille dame se retrouve en garde à vue, l'inspecteur André Ventura, vite surnommé Lino ou Columbo, n'est pas au bout de ses surprises. La perquisition révèle une photo des fugitifs, incriminant Berthe pour son aide et surtout un Luger qui date de la guerre. Elle va devoir s'expliquer et la journée sera longue. Elle raconte sa vie qui n'a pas été rose, loin de là.

Le langage est savoureux, les dialogues entre Berthe et l'inspecteur ne sont pas piqués des vers, on se marre à chaque page devant sa confession de tueuse en série. J'ai fortement pensé à Mémé Cornemuse de Nadine Monfils, mais ici il s'agit de bien plus que d'un polar rigolo. A travers ces péripéties, Berthe est un personnage profond, une féministe qui a toujours su se défendre, même si ce n'est pas de la meilleure façon. Elle s'est toujours battue contre la violence des hommes et n'a pas accepté de leur être soumise. Sa vie conjugale est une longue suite de déboires, depuis Lucien le droguiste, épousé en 1933. Berthe est alors jeune, naïve et très délurée, ce qui attire l'homme dans un premier temps avant qu'il ne se révèle violent dès la nuit de noces. Berthe vivait pauvrement avec sa grand-mère Nana, elle a pensé se mettre à l'abri du besoin avec Lucien, mais elle finira par se révolter et son mari inaugurera la série des cadavres dans la cave.

Il y a de nombreuses invraisemblances, on se demande pourquoi Berthe se marie à de multiples reprises, mais il faut lire ce roman au second degré. J'y ai vu avant tout un plaidoyer pour la liberté et le respect des femmes, le refus de toutes les formes de violences à leur égard. Berthe est une femme libre qui a épousé les luttes de son époque à sa manière. J'ai trouvé que Fabienne Loriaux, la narratrice de ce livre audio, est parfaite pour donner vie à cette truculente mamie et à l'inspecteur Ventura.

Ce roman est vraiment formidable autant dans sa forme jubilatoire que dans son fond qui panache avec brio humour et gravité. Heureusement Berthe connaîtra aussi un grand amour après tous ses déboires. Un polar vraiment génial à ne manquer sous aucun prétexte. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour ce merveilleux moment.

#MamieLuger #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar.com/
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La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Des sujets graves traités avec un humour corrosif et ravageur … des rires à chaque page et une dérision comme fil rouge ! Une plus que centenaire n'en a plus rien à faire du « qu'en dira-t-on » car elle vise d'avantage l'expression de la vérité que la bien séance. Telle une Calamity Jane du Cantal, elle a traversé ses 102 années de vie en se confrontant à la bêtise machiste et n'a connu qu'un seul amour. Au bénéfice d'une garde-à-vue elle va pouvoir raconter sa vie tumultueuse à Ventura qui peu à peu va sinon se prendre d'amitié pour Berthe, au moins reconnaître que cette vieille dame a rencontré de nombreuses épreuves dans la longue vie. Certes elle a tué et on le sait dès le début du roman mais vous lecteurs accorderez-vous des circonstances atténuantes à celle qui s'est fait justice toute seule ? Auriez-vous le coeur à la blâmer ? Qu'auriez-vous le courage de faire à sa place ?
J'ai trouvé ce récit désopilant certes mais tellement juste et émouvant, évoquant les sujets de société de ce dernier siècle et l'impossibilité pour les victimes à se faire entendre, d'autant quand il s'agit de femmes, frappées de tous les clichés. de cette lecture il reste, au-delà du plaisir distillé par le style de l'auteur, un goût amer. L'auteur déclare que l'humour permet de faire la pause dans les émotions … assurément car les lecteurs seront touchés par les épreuves subies par Berthe et admiratifs de sa façon de les gérer. Une empathie à 200 %. Un intense moment de lecture.
Benoit Philippon m'a chuchoté que Mamie Luger allait faire l'objet d'une adaptation en série TV. Tous les paris sont ouverts pour le casting !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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J'ai ce livre en pense-bête depuis la critique enthousiaste d'une de mes amies. Je ne connais pas l'auteur et je n'ai même pas relu le résumé. En le voyant apparaître sur youtube, je n'ai pas hésité longtemps à le découvrir.

Le début était étrange, un brin embrouillé car de nombreuses voix se mêlaient à la mamie avec son fusil. En revanche, le reste, quand elle se fait arrêter par la police, est nettement plus jouissif. La petite mamie ne paye pas de mine et pourtant, elle a eu une vie bien remplie, où elle se laisse difficilement mener à la baguette par les hommes. Elle était libre avant d'en rencontrer et elle a fait en sorte de le rester tout au long de sa longue vie. Berthe a 104 ans quand elle se fait arrêter. À aucun moment, je ne me suis ennuyée en sa compagnie et j'ai même rit à plusieurs de ses piques envers les hommes et l'inspecteur Ventura. Jusqu'à la fin, elle aura été droite dans ses bottes vis-à-vis de ses convictions personnelles. Certains passages pourraient paraître énormes mais dans ces temps-là, ça ne m'étonnerait qu'à moitié que le comportement des hommes était dans le même état d'esprit. Une citation en particulier m'a conforté dans mon opinion pour cette grand-mère hors norme : « L'amour, ça a pas plus de sexe que de couleur ». Alors certes, l'histoire nous est dépeinte au vitriol et à l'humour noir mais elle nous décrit certaines périodes bien particulières qu'ont pu vivre quelques villages agricoles français où les hommes sont bas du front…

Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré découvrir cette Mamie Luger dans toute sa splendeur et sa verbe. C'est jouissif et en même temps, c'est assez trash avec les scènes de violences que Berthe a subi durant sa vie. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cette Mamie Luger et sa verve endiablée. Pour ma part, j'ai préféré cette mamie Luger au vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. En tout cas, il s'agit d'une nouvelle bibliographie à découvrir en espérant que le reste soit aussi jouissif.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Berthe, cent deux ans, n'a pas froid aux yeux, elle sait riposter. Même quand elle se fait assiéger par les policiers. Mais quand l'interrogatoire commence, l'inspecteur Ventura comprend que la vie de Berthe n'a pas été un long fleuve tranquille...
Mais quelle énergie, quel caractère cette Berthe ! La vie n'a pas été très tendre avec elle mais elle a du répondant (une arme, un Luger) et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Ses réponses sont souvent sincères et menaçantes. Gare à ceux qui n'y prêtent pas foi. Après, on peut lui reprocher sa franchise et sa manière de ne pas tirer des leçons de ses précédentes aventures qui lui laissent toujours un goût amer...
Mamie Luger, un roman aux airs de comédie mais il est bien plus profond que cela. Berthe a vécu pendant tout le vingtième siècle et on y voit un constat affligeant des droits de la femme en France, à cette époque. Celle-ci n'est pas considérée, elle n'a pas le droit à la parole ou alors juste pour dire oui. Mais Berthe est une féministe avant l'heure... J'ai passé un excellent moment avec Berthe malgré ses défauts (un poil susceptible ?) même si je regrette les éternelles répétitions de sa vie. Mais il faut reconnaitre que les mentalités ont évolué tellement lentement... et pas seulement pour les femmes.
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J'ai ADORE ! C'est déjanté, drôle, émouvant, plein de bon sens et plein de bons mots aussi.
« Cabossé » avait été mon coup de coeur 2017, « Mamie Luger » sera certainement mon coup de coeur 2018.
Berthe Gavignol, 102 ans, est arrêtée pour avoir tué son voisin et couvert la fuite de Roy et Guillemette, un couple de jeunes amoureux et accessoirement les personnages principaux de « Cabossé ».
C'est l'inspecteur Ventura qui accueille Berthe dans les locaux du commissariat et la place en garde à vue. Les confidences surréalistes et le langage fleuri de la mamie la plus rock & roll du Cantal feront de cette garde à vue un moment unique.
Berthe, tel le fil d'une pelote de laine, remonte à son enfance et déroule le fil de sa vie devant les yeux ébahis de l'inspecteur. Celui-ci, tour à tour agacé et attendri, découvre son métier sous un autre jour.
La plume de Benoît PHILIPPON est reconnaissable entre toutes, imagée, truculente, délicate parfois, ravageuse souvent.
Impossible de résister à la poésie de l'auteur et au charme sauvageon de Berthe, je suis conquise. Foncez, vous ne le regretterez pas !
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Mamie Luger, elle dépote. Dès le début, avec son flingue à la main, à canarder les flics, elle est comme qui dirait mal engagée. Et tout compte fait, André Ventura, un des flics, l'inspecteur qui va mener son interrogatoire, est sûrement mal engagé lui aussi, avec Berthe, cette petite vieille en bout de vie.

Berthe va livre sa vie, par petits bouts, à Ventura, avec une gouaille inégalable.

Berthe accueille deux amants en fuite, sorte de couple à la Bonnie and Clyde. Elle tire sur son voisin, puis sur les policiers venus mettre fin au barouf. C'est sur une sorte de gaffe, acte manqué, qu'elle dirige les flics vers son « placard à cadavres ».

Quand Berthe « déterre » ses vieilles histoires, on est surpris d'abord. On y trouve rapidement de l'humour. L'humour qu'il faut pour accepter certaines épreuves de la vie, en continuant à vivre, justement.

Sous ses abords rustres, frustres, un peu vulgaires, femme indépendante à toute épreuve, genre tank, elle se révélera plus sensible qu'on ne le croyait de prime abord. Sensible quant à son lien avec sa mère, c'est que la filiation et par la même la maternité (la question de la maternité) ne la laisse pas indifférente, notre Berthe.

Femme du 20ème siècle, on voit Berthe évoluer dans un monde où la femme a besoin de l'homme pour mener sa vie comme elle l'entend, niveau finances, niveau travail. Mais Berthe a-t-elle su s'accommoder de ses conjoints ? Je vous laisse le découvrir.

Tout comme vous découvrirez ce qui la remue, la Berthe, lorsqu'elle met de côté son pragmatisme habituel.

Au fil du roman, on passe du simple divertissement, une sorte de parodie de roman noir, à un texte bien plus engagé, mais de manière très subtile.

Avec ce livre, vous étiez surpris au début par le ton, par le personnage, vous êtes surpris dans la deuxième partie par la tournure que prennent les choses, par les choix de Berthe.

Un livre distrayant ET intelligent. Une très belle découverte pour moi qui ai lu ce livre bien trop vite. Je l'avais choisi un peu au hasard sachant que le rayon livre du magasin que je fréquente est intelligemment achalandé et avec goût.

Benoît Philippon, je retiens ton nom !
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Mamie Luger est un livre qui décoiffe jusqu'à l'ultime page j'ai adoré !
Dès les premières pages, Berthe Gavignol, 102 ans, surnommée Mamie Luger, à cause du fusil qu'elle possède, protagoniste de ce roman noir, canarde toute une ribambelle de policiers. Je vous laisse découvrir le pourquoi en vous invitant à le lire. Elle finit par être neutralisée et se retrouve en garde à vue. L'inspecteur Ventura entame un interrogatoire hors du commun , émouvant, drolatique où sont abordés des thèmes de société de l'époque : la condition de la femme, les deux guerres, le racisme, la pauvreté qui amènent à réfléchir. L'échange entre ces deux personnages se solde de manière émouvante et inattendue. J'ai terminé ce livre le coeur serré.
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