Je vais paraître primaire, mais en général, j'aime qu'un livre ne raconte pas la fin avant le milieu! ;-) Cela ne semble déranger que moi, étant donné que c'est ce à quoi se livre l'auteur ici, et que son roman a eu du succès. Elle raconte la dispute et le départ, puis les chapitres contés par Rebecca évoquent la presque fin du roman. Ils sont racontés à l'envers. C'est-à-dire que Rebecca raconte ce qui s'est passé à un moment, et plus tard, elle raconte ce qui s'est passé avant, et ainsi de suite. À côté de cela, les chapitres racontés par les autres protagonistes sont chronologiques.
Cela a plusieurs effets négatifs qu'un récit chronologique aurait pu éviter. D'abord, cela engendre des lenteurs. Les livres de
Jodi Picoult sont gros, alors, si on sait qu'on va y trouver des lenteurs, c'est encore plus pénible! Presque dès le début, on sait certaines choses, et il est très facile de reconstituer les événements. La suite a corroboré ce que je pensais. Si le plus intéressant est de voir les pensées et les sentiments des différents personnages, on les devine aisément en lisant la presque fin dans les chapitres contés par Rebecca. On n'a pas de très grandes surprises.
On découvre certaines choses passées, mais un récit chronologique n'aurait pas interdit des retours en arrière appropriés, comme le fait l'auteur dans d'autres romans, et comme elle le fait ici aussi, d'ailleurs, lorsque Jane, Oliver, et Jolly s'expriment.
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