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EAN : 9782344040553
168 pages
Glénat Livres (04/03/2020)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Partir ! Plein nord, entre Islande et Groenland... C'est là que Sandrine Pierrefeu a choisi de faire ses premiers pas de capitaine. Trois mois d'aventure qu'elle livre dans un récit plein d'humour et de poésie. " Ils ont l'air de mauvais poil, les glaçons. Ils halètent, soufflent, plongent et ressortent, tout dégoûtants et si puissants. "On va mourir ? " demande un passager livide. J'aurais bien fait demi-tour et contourné ce manège à manger les bateaux si nous n'av... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Périple au Groenland
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Notre avenir se joue au Pole Nord. Cette phrase se lit partout. On entend tellement parler de cette fonte des neiges démarrant à partir des icebergs du Groenland. Aujourd'hui je ne vous parlerais pas de cette question climatologique surmédiatisée.
Ce recueil édité par Glénat, dans la collection "Hommes et océans" a toute sa place ici pour nous donner un aperçu sur la grandeur et l'immensité de ce continent. Par l'entremise d'une jeune capitaine française, Sandrine Pierrefeu, ce carnet de bord informe et permet de découvrir ce paysage et ses traditions inuites.

Sandrine chronique jour par jour, son expédition de 3 mois de voile. Démarrant en Islande pour caboter plein nord sur le littoral du Groenland, elle effectue trois traversées accompagnant des clients (touristes, sportifs) et surtout d'un équipage bienveillant et très pro.
Le récit est truffé de citations poétiques, de réflexions humoristiques et d'une sérénité que je lui envie :)
Car il faut bien du courage, de la ténacité et de la diplomatie pour pouvoir vivre aux côtés de rugueux Islandais, clients parfois exigeants, de conditions climatiques capricieuses.
Et cette humilité devant la Nature et les Inuits est réelle. le ton est sympathique (on a l'impression de lire les confidences d'une copine), poétique et espiègle.
La description de ces paysages glaciaux et cristallins donne cette envie de s'y immerger avec elle. Quelques informations ethnologiques (notamment sur l'habitat, spiritualité, nourriture inuit) apportent un plus à ces chroniques. On sait tout de suite que Sandrine est tombée amoureuse de ce coin inhospitalier mais fascinant.
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Je regrette juste le format trop court de ce livre. 3 mois c'est peu finalement....et beaucoup de souvenirs.
Merci aussi pour le lexique marin et technique en fin d'ouvrage (essentiel pour la compréhension de navigation maritime).
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Petite anecdote : c'est sur ce voilier que le célèbre auteur islandais Jon Kalman Stefansson a commencé à rédiger sa trilogie Entre ciel et terre et s'est inspiré de ces lieux.
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Chaque fois que je pense à cette portion de planète entrevue d'avion il y a trois ans, quelque chose explose en moi, comme une détonation, façon amour passion: des frissons de la tête aux pieds et l'envie de pleurer de joie et de tendresse. Pourquoi? Aucune idée, mais j'y vais!

MOI SI J'ÉTAIS UN HOMME JE SERAIS CAPITAINE D'UN NAVIRE VERT ET BLANC :
Sandrine Pierrafeu a fait fi des paroles de Diane Tell, elle a gravi les échelons jusqu'à devenir capitaine. Dans Partir 66 Nord, elle raconte en chapitres courts comme un journal de bord son exploration d'une partie des côtes du Groenland accessible seulement quelques mois dans l'année.

Sandrine Pierrefeu raconte trois mois de voile entre l'Islande et le Groenland sur des bateaux islandais et c'est un vrai régal de lecture


🌊🌊


Ce qu'on a aimé :


✔ Découvrir tout un vocabulaire que je ne connais pas grâce au lexique situé à la fin.
✔️ Plus que les descriptions de la nature (l'émerveillement face à des paysages je l'ai lu, saisi mais pas ressenti) j'ai aimé les rapports tissés avec ses compagnons de voyage et la compréhension de leur personnalité
✔️L'humour de Sandrine Pierrefeu et le fait qu'elle reste humble en toutes circonstances
Fascinée par la mer (on vous conseille au passage le grand marin de Catherine Poulain) je crains de ne pas avoir du tout le pied marin et pourtant avec ce récit de voyage j'ai été pendant quelques heures à bord de l'Aurora avec cette capitaine qui vit sa vie à 200%



Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Que dire de plus ? tout est dit dans la quatrième de couverture ! J'ai beaucoup aimé ce livre car il m'a fait voyager. le style est un peu télégraphique mais la lecture reste plaisante car remplie d'anecdotes.

L'auteure nous décrit ses voyages en mer côté Groenland, les iceberg, les jours sans nuits de l'été nordique, le "pack" (glace de mer morcelée en énormes glaçons) qui met en danger les bateaux, les phoques et baleines que les inuits chassent encore. Elle réussit à nous partager l'ambiance sur le bateau en cernant bien les différents caractères des membres de l'équipage : du plus ronchon à la plus serviable. C'est une lecture qui fait du bien et qui donne une bouffée de grand large !

Il y a un très bon glossaire à la fin du livre, mais pas de photos.
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Ouvrir ce livre signifie en effet Partir 66° Nord. Dans ses chroniques d'une apprentie capitaine, Sandrine Pierrefeu prend le lecteur par la main pour l'accompagner dans la découverte de ses nouvelles fonctions et, surtout, des eaux qu'elle va parcourir.

Au fil des pages, vous entendrez les blocs de glace s'entrechoquer, le vent souffler et vous ressentirez la puissance de la nature.

Avec une certaine innocence rafraîchissante (pour peu que ce soit nécessaire dans cette région), Sandrine Pierrefeu décrit également les passagers des voiliers ou habitudes des Islandais par exemple.

Le lexique en fin d'ouvrage est très utile, par contre on regrette que les cartes ne soient pas plus détaillées afin de mieux suivre les déplacements.

A conseiller aux adeptes d'évasion ou aux amoureux du grand Nord.
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Sandrine Pierrefeu vit en Bretagne et est devenue marin professionnelle. Elle trépigne de repartir vers le Nord, pour y vivre sa première fois en tant que capitaine sur un bateau islandais. Pendant plusieurs semaines, elle va d'abord apprendre, au moins tenter de le faire, auprès du taiseux Siggy, puis endosser le rôle de responsable principale pour l'équipage et pour les groupes de touristes à qui elle fera rallier le Groenland ou Isafjordur en Islande.

Partir 66° Nord est un récit de voyage boréal qui regroupe trois qualités importantes : la poésie (des haïkus ou petits poèmes jalonnent le texte) ; la pédagogie avec les descriptions et les explications de la vie dans ce milieu naturel et du quotidien à bord d'un bateau qu'il faut manoeuvrer entre falaises sous le brouillard et glaçons géants ; l'humour quand elle met au jour les différences de regards entre les cultures française et scandinave.

Il ressort de ce récit l'impression d'avoir côtoyé une humble personne dans un environnement grandiose et fier, et l'envie de lire davantage des aventures de cette femme qui représente les rêves d'ailleurs et l'appel des extrêmes.


Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On dirait qu’une tornade est passée sur Aurora. Le sol est couvert de miettes et de papiers froissés. Les coffres sont ouverts. Des outils, des canettes et des boîtes de biscuits traînent partout. Les cabines passagers sont en vrac, la moquette bleue pleine de plumes (les duvets et les doudounes des clients en laissent partout), de cheveux, de débris. Quand il retrouve la parole après son second café, le skipper, amical mais comme lassé d’avance, lâche : « Pour apprendre à connaître un bateau, la meilleure manière, c’est de le nettoyer de fond en comble. L’aspirateur est là. Les produits ménagers et les gants ici. Il y a à manger dans le frigo, sers-toi et jette ce qui n’est plus bon. J’ai à faire en ville. »

Minute ! Nous allons vivre deux mois ensemble. Nous partons dans quatre jours avec des clients dont nous avons la responsabilité, dans un coin mal famé de l’océan glacial Arctique et il me lâche ? J’ai un milliard de questions. Il est à demi dehors quand je retrouve mon souffle et réussis à lui demander où trouver le moteur. Pourquoi le moteur ? Aucune idée mais l’information, d’un coup, me paraît vitale.
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Chaque fois que je pense à cette portion de planète entrevue d'avion il y a trois ans, quelque chose explose en moi, comme une détonation, façon amour passion: des frissons de la tête aux pieds et l'envie de pleurer de joie et de tendresse. Pourquoi? Aucune idée, mais j'y vais!
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La glace habite le pays de son souffle, de ses égouttis, et de ses tonnerres. L'air résonne de ces milliers de confidences, rythmées par la grosse caisse de la glace qui casse.
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