C'est une biographie sur l'épouse d'Honoré de Balzac. Je viens de terminer la lecture et j'ai beaucoup aimé. Il y a beaucoup de détails, de dates, d'événements et de lettres. On y voit des personnages comme Balzac, Janin, les frères Lévy, Dumas, Sand, Liszt, Chopin, etc.
J'espère donc Général que je puisse compter sur votre appui, bienveillant et protecteur, et que Vous ne nous refuserez pas de contribute au succès de l'espoir que j'ai de pouvoir toujours vous nommer mon autorité et mon Gouverneur Général. Quoiqu'il arrive et dans tous les cas, soyez toujours assuré de mes sentiments de haute considération, de déférence & de docilité avec lesquels j'ai l'honneur d'être de Votre Excellence la très humble & très obéissante servante, E. Hanska, Wierzchownia Gouvernement de Kiew. District de Skvira. (Lettre publiée pour la première fois en 1993, BER, p. 152-153; R. P., Balzac, p. 485-486, sans les formules finales.)
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Ils traversent la "poétique Thuringe" et, après avoir acheté à Mayence, chez l'antiquaire Schwab, un vidrecome en ivoire, ils sont à Francfort, le 16 mai, jour de la Saint-Honoré. Balzac a beaucoup de mal à écrire à Anna, traçant les lettres à l'aveuglette, car il ne les voit pas. Il la remercie du cadeau du vidrecome, offert par sa femme sur des fonds donnés par Anna, complétés par elle, le décrit avec enthousiasme, et indique que aussi "la réparation de la voiture" les retient "encore deux jours", mais qu'il espère être à Strasbourg, le 19 mai au plus tard:
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Après un nettoyage général, la sœur et les deux nièces sont enfin admises rue Fortunée, le 13 juillet. Le récit qu'en fait Balzac, et la comparaison défavorable du château de Wierzchownia avec le petit hôtel de la rue Fortunée, était de nature à rendre la destinataire perplexe:
Votre sœur, Pauline et Ernestine sont venues, je ne vois parlerai pas de l'établissement de votre sœur! Elle vous écrira sans nul doute. Mais elle a dit un mot signe de la cousine Bette.
Page 237 et 238
Balzac avait en 1847 engagé un domestique alsacien, François Munch, ancien dragon, "homme solide, peu spirituel et très probe", il avait envisagé un moment de l'emmener en voyage avec lui pour profiter de sa connaissance de l'allemand. Puis il s'était ravisé en le laissant au service de sa mère qu'il avait installée dans son hôtel pour la durée de son absence. Mme Balzac, dans ses lettres, avait fait souvent l'éloge de François.
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