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Le moins que l'on puisse dire, c'est que Michel Piquemal ne mâche pas ses mots...
Mais qu'est-ce que ça fait du bien de les lire !
On n'est pas que des moins que rien, on n'est pas des désenchantés, on n'est pas des nihilistes sous prétexte que l'on ne croit pas à (ou que l'on s'interroge sur) l'existence d'un Dieu.
Certes on le savait déjà, mais encore une fois, le livre de cet ardent défenseur de la laïcité qu'est Piquemal regonfle à bloc athées et agnostiques !

Une lecture salutaire en ces temps où on décapite les "mécréants", où on bombarde les enfants de Gaza et où l'Eglise protège encore les prêtres pédophiles.
Comme disait l'autre : "vivons heureux en attendant la mort".
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Notre vie sur terre vouée à la mort procure bien des angoisses métaphysiques.

Nous préférons tous que le père Noel existe.
Mais voilà, il nous faut grandir et comprendre que Dieu est une création humaine.

Les religions ont été (et restent) un frein à l'émancipation, au bonheur et à la fraternité du genre humain.

L'homme n'a pas attendu les monothéismes et leurs dogmes pour s'organiser en société et élaborer des lois morales.

Les hommes n'ont pas eu besoin des Tables de la Loi pour rejeter le meurtre, le vol et le parjure.

Ils s'aimaient, partageaient et étaient solidaires bien avant l'existence des trois religions monothéistes.

Les textes égyptiens, grecs et romains sont là pour le prouver.

Voici donc un livre qui démonte simplement et en toute objectivité le gros mensonge des religions (dites révélées).
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Voici un genre de livre que je n'ai pas l'habitude de lire, un essai. J'en ai déjà découverte et j'avais bien aimé car cela fait toujours réfléchir. Celui-ci n'a pas manqué de le faire.

Tout d'abord, je l'ai trouvé intéressant parce que franchement il y avait énormément de faits et de personnages que je ne connaissais pas du tout. Je vais vous parler de ce livre en fait en tant que personne pas toujours passionnée par l'histoire et qui doit bien l'avouer n'y connaît quasi rien. A mon grand désarroi d'ailleurs. J'ai donc apprécié que les propos de l'auteur soient illustrés d'exemples et expliqués. Certaines choses m'ont étonnées, choquées et autres. J'ai beaucoup appris et donc réfléchi.

Ensuite, l'écriture est bien mais il n'est pas toujours facile de tout comprendre (mon manque de connaissance joue beaucoup je l'avoue). Il y a certains passages à côté desquels je suis passée mais je pense que c'est aussi cela un essai, c'est que parfois, il faudrait le lire plusieurs fois afin de tout comprendre.

Enfin, ce récit est documenté à souhait et cela est vraiment bien. On voit que l'auteur a fait des recherches et y a passé du temps.

En résumé, c'est un bon essai pour ce que je connais de ce genre littéraire.

Merci beaucoup à Chrissou Ebouquin pour ce service presse et aux éditions le Muscardier.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Je remercie déjà Chris EBouquin, l'auteur et les éditions du Muscadier pour m'avoir permis de découvrir cet essai en service de presse. La présentation me tentait énormément et c'est une lecture que je ne regrette pas.
Mon sentiment global est en effet très positif. J'ai trouvé cet essai intéressant, clair et bien construit. On suit facilement la pensée de l'auteur et la lecture est facile, agréable.
Le sujet est traité d'une manière de manière à la fois précise et rapide. C'est un livre court et très accessible.

Quelques petits points m'ont cependant gênée...
Tout d'abord, même si ce n'est pas systématique, j'ai trouvé que l'auteur utilisait parfois des citations de penseurs comme arguments au lieu de les proposer simplement comme illustration. J'ai trouvé ça particulièrement gênant car la pensée d'un autre humain, si érudit soit-il, n'a pas valeur de preuve. J'ai préféré quand les citations restaient à leur "juste" place : pour illustrer les propos de l'auteur.
Le choix de citer, à plusieurs reprises, Freud comme porteur de vérité m'a également beaucoup gênée. Sûrement parce que, de par mes métiers, je sais combien de souffrances les théories (sans aucune validation scientifique) de cet homme ont pu engendrer. D'ailleurs, Michel Piquemal cite une parole de Freud au sujet de Dieu qu'il serait temps d'appliquer à ses théories 😉 : "[...] nos ancêtres croyaient en quantité de choses qui se sont révélées fausses et qu'on a fini par abandonner."
À l'inverse, certaines assertions auraient, à mon sens, bénéficié d'un lien vers les études scientifiques qui l'attestent (par exemple, lorsque l'auteur évoque la vulnérabilité du cerveau des enfants).
D'autre part, l'auteur évoque beaucoup de "-isme" consolidés par les religions (racisme, sexisme) mais ne parle pas du spécisme ni de l'âgisme. Un développement autour de l'oppression des enfants, principalement, me semble pourtant capital. Les violences éducatives que nous rencontrons dans la plupart des cultures de notre planète sont bien souvent justifiées par les textes religieux. Les enfants y étant représentés comme porteurs du malin. Les corrections physiques sont alors légitimées par la nécessité de faire sortir de l'enfant ce mal (les études scientifiques récentes nous montrent au contraire que l'enfant est naturellement tourné vers l'altruisme grâce à un formidable sens de l'empathie... voir Catherine Guéguen et Olivier Maurel, par exemple). L'auteur effleure pourtant ce sujet lorsqu'il écrit : "Je dis a priori car il faut bien ajouter quelqu'un qui nous surveille, qui nous juge et qui menace de nous frapper durement si nous n'obéissons par aux rites et aux dogmes de ceux qui parlent en son nom." (45%, empl. 636). C'était une magnifique entrée en matière pour comprendre en quoi les violences éducatives ordinaires ont valeur de norme dans nos cultures empreintes de ces religions monothéistes paternalistes (il suffit de voir à quel point l'opinion publique est attachée au droit de fesser et/ou gifler les enfants...).
À 67%, empl. 952, l'auteur écrit ceci : "Lorsque nous sommes au volant d'une voiture, nous n'avons pas besoin de nous référer à Dieu pour comprendre la nécessité du code de la route !". À ce sujet, mon opinion diverge un poil. C'est-à-dire qu'avec une éducation "classique", faite de punitions, la peur de Dieu est remplacée par la peur du gendarme mais le besoin d'une barrière/limite extrinsèque est bien là. Une autre éducation, moins empreinte de cette culture de la punition, permettrait a priori de développer des limites intrinsèques bien plus efficaces et durables (N'hésitez pas à lire PEPS à ce sujet !).

À 54%, empl. 772, l'auteur note : "Au point que l'idée même de bonheur, très présente chez les philosophes antiques, a été rayée de la carte, du Moyen Âge jusqu'à la Révolution." J'ai trouvé ce paragraphe très intéressant et j'aurais vraiment aimé qu'il soit sourcé pour que je puisse approfondir ce sujet plus facilement.

Enfin, et là, mon sang n'a fait qu'un tour (j'ai d'ailleurs écrit en note "screugneuneu", c'est dire mon degré d'agacement ! 😄) à la lecture de ceci :
"Ils [les chercheurs et la médecine] ont permis aux femmes d'accoucher sans douleur, malgré l'opposition de ceux qui tenaient à leur faire payer leur statut de pécheresse - "tu enfanteras des fils dans la douleur" (Genèse 3:16)."
Non, non, non ! Il faut arrêter de propager cette fausse croyance ! J'imagine que l'auteur parle ici de la péridurale. La péridurale est un outil fantastique pour soulager certaines femmes en souffrance lors d'un accouchement. Mais cet outil ne doit pas devenir systématique et remplacer un accompagnement qui respecte la physiologie de la naissance. Cet outil doit rester à sa place d'outil : on peut l'accepter ou le refuser. Il doit également être proposé de façon libre et éclairée, ce qui est rarement le cas de nos jours. Attention à ne pas remplacer un dogme (religieux) par un autre dogme (tout scientifique soit-il de par son emballage). Il faut aussi savoir que cet outil ne fonctionne pas à 100% pour 100% des accouchements et des femmes.
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous conseille le blog de Marie-Hélène Lahaye (Marie accouche là) ainsi que les écrits de Michel Odent et d'Isabelle Brabant. Et pour concevoir enfin les douleurs de l'enfantement sans cette pensée de péché véhiculée par la religion chrétienne, je vous conseille le livre "J'accouche bientôt, que faire de la douleur" de Maïtie Trélaün.
Il faut savoir garder son esprit critique également vis-à-vis de la science et il me semble que l'auteur n'en parle pas du tout dans son chapitre à ce sujet (Mon credo d'athée).

Voilà pour les quelques points "chipotage de Jeanne". 😶

Pour finir, je vous propose quelques passages que j'ai particulièrement aimés :
53%, empl. 759 : "On n'a pas besoin de religion pour avoir une spiritualité."
56%, empl. 794 : "Je crois en notre interdépendance avec la nature et à la nécessité de la préserver."
57%, empl. 806 : "Les dérives que ces textes ont engendrées sont inouïes, et notre XXIe siècle en paie terriblement le prix."
57%, empl. 813 : "La science nous a pour ainsi dire remis à notre place, dérisoire et animale."

Au final, un court essai bien mené. Je ne peux que le conseiller.
Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Grâce à la masse critique de Babelio, j'ai reçu ce roman que je voulais absolument lire ! le titre me plaisait, et l'entretien de l'auteur avec Philippe Bouvard dans son émission sur RTL m'a confortée dans mon envie !

Je vais essayer de rester neutre, étant athée moi-même j'ai trouvé les propos de Michel Piquemal très justes en ce qui concerne les religions et comment les hommes les utilisent à bon ou mauvais escient pour répondre de leurs actes.
Le roman est très bien construit, en cinq parties évolutives. Malgré le sujet sérieux abordé, l'auteur donne un ton très optimiste à la lecture. Et pourtant il parle plus d'une fois de faits graves de notre histoire, des débuts des religions jusqu'à notre époque actuelle avec les attentats, en passant par la shoah ou les guerres du Moyen Âge. Il démontre avec une très bonne documentation l'implication et le rôle des différentes religions existantes dans les conflits entre les hommes, dans la vie de tous les jours. Et surtout, et c'est quand même là le thème principal, il ose parler de l'athéisme ! Eh oui, de nos jours, très peu de personnes revendiquent leur athéisme et osent dire qu'ils vivent très bien sans être obligés de croire en un Dieu quelqu'il soit.

Il pose des questions simples : que reproche-t-on aux athées ? Pourquoi tant de gens croient-ils ? Et en quoi peut bien croire un athée ? Avec beaucoup d'arguments de réfutation, il nous démontre son doute sur l'existence d'un Dieu. Beaucoup de grands auteurs et philosophes sont cités, Descartes, Épicure, Napoléon Bonaparte, Einstein, mais aussi des extraits de l'ancien testament, de la Bible, du Coran. Je félicite vraiment l'auteur pour ce travail de recherches qu'il a dû fournir, tous ces témoignages attestent de la pensée bonne ou mauvaise des religieux. C'est l'être humain qui a façonné toutes ces croyances au fil des siècles. le bien, le mal, associés au paradis et à l'enfer....Mais comme le souligne l'auteur, pourquoi existe-t-il encore autant de drames ou de mal si les Dieux existent ? Je citerai juste une phrase de l'Abbé Pierre, pourtant homme de foi, qui m'a semblé si évidente :
« Mon Dieu, alors que vous avez le pouvoir de le faire cesser, comment comprendre que subsiste le Mal ? »
Terrible et tellement authentique !! Je pourrais en noter d'autres, en fait, chaque phrase de ce livre est à relever, à annoter, tellement elle fait écho en nous.

Dans sa dernière partie, Michel Piquemal fait son propre credo. Et je le rejoins sur bien des points. La vie ne serait-elle pas plus belle si l'on croyait en l'être humain ? Si l'on s'aidait ? Se souriait ? Si on arrêtait de critiquer l'un ou l'autre ? Prendre soin de notre planète ? Se rendre compte tout simplement que l'on peut mourir à chaque instant, qu'il faut donc profiter de la vie quand elle est là, elle est belle cette vie si on la regarde avec le sourire !!

Ce roman est un très beau plaidoyer sur l'athéisme, sur un monde sans religion, c'est très utopique, car les gens, dans leur détresse, se raccrochent à ce qu'ils peuvent. J'ai énormément apprécié cette lecture, que ce serait beau si beaucoup commençaient à penser comme Michel Piquemal. Comme il le dit, cela se fait dès l'enfance et son éducation. Moi, je propose que Heureux sans Dieu ni religion soit, en le simplifiant, peut-être sous forme de bande-dessinée, lu dans les écoles. N'oublions pas que nous sommes un pays laïc, que des hommes se sont battus pour que l'état se sépare de l'église.
Même si vous êtes croyant, je vous recommande de lire ce livre, pour que le fait d'être athée soit respecté et non plus un sujet de discordes. Les athées, autant que les croyants, ont le droit au bonheur et c'est ce que nous démontre bien Michel Piquemal, à qui j'adresse un grand merci d'avoir su aborder de tels sujets.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Audacieux. Une ode à l'esprit critique et à l'intelligence. Une nécessité dans ce monde moderne...
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« Heureux sans Dieu ni religion » bien sûr que cela est possible ! Même si certains tentent encore et toujours de nous convaincre du contraire… J'ai toujours revendiqué mon athéisme haut et fort mais je n'ai jamais vraiment su faire face à des interlocuteurs croyants sûrs d'eux et de la légitimité de leurs paroles. Grâce à cet essai de Michel Piquemal, je pense que je saurais désormais faire entendre ma voix, mes revendications et mes valeurs de manière claire et réfléchie.

Ayant grandi au sein d'une famille athée, je n'ai jamais été confrontée à la religion, son histoire, ses doctrines, ses rituels etc. et j'en suis heureuse. Car si elle est amour, à mes yeux la religion est aussi (et surtout) violence, intolérance, inégalités. Michel Piquemal met ce fait en évidence grâce à des citations de textes comme le Coran ou la Bible. Des citations extrêmement révélatrices, qui incitent au meurtre de masse, au bûcher, au viol etc. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais lu de passages de textes religieux et je dois avouer que je n'aurais jamais imaginé y lire de telles atrocités. Certes, il y a des passages prônant amour, partage et tolérance, mais comment croire en eux quand d'autres passages s'y opposent catégoriquement ? Jamais je ne pourrais adhérer à une quelconque religion prônant des éléments aussi contraires.

« Heureux sans Dieu ni religion » est un ouvrage qui fait du bien car il démontre avec application, justesse, érudition et tolérance que l'athéisme n'est en aucun cas une aberration mais un mode de pensée humaniste, aussi légitime que n'importe quelle autre religion. Michel Piquemal rappelle que l'athéisme ne signifie pas l'absence de croyances. L'athéisme c'est croire en : la liberté religieuse, la laïcité, la spiritualité (car la spiritualité n'est pas l'apanage de la religion), la joie de vivre, l'interdépendance avec la nature, l'égalité entre les êtres humains (j'ajouterai l'égalité entre l'homme et l'animal), l'égalité entre hommes et femmes, le respect des lois, la liberté de penser, la diversité des cultures, la science… et toutes les autres valeurs qui peuvent nous définir.

Un ouvrage libérateur pour moi, qui me conforte dans mon choix d'être athée et d'en être fière, tous comme les croyants le sont d'appartenir à telle ou telle communauté religieuse.
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J'ai mis pas mal de temps à le lire. Pas parce que je ne le trouvait pas à mon goût, mais parce qu'il fallait un coin calme pour bien saisir tous les enjeux décris dans cet argumentaire.

Michel Piquemal m'a fait réfléchir. Il expose avec dextérité les problèmes de la religion aujourd'hui. Maintenant, je remarque de plus en plus des allusions religieuses dans un pays qui se dit « laïque ». Je pense notamment à Najat Vallaud-Belkacem qui répond au pape au niveau de la théorie des genres. Avez-vous lu les Tweets de certains politiciens ? Condamnant la ministre de l'éducation nationale parce qu'elle a « osé » contredire le pape. Est-ce là le comportement d'un Etat laïque ? Enfin, je ne vais pas argumenter là-dessus sinon j'en ai pour la journée.

Tout ça pour dire que Michel Piquemal pointe le doigt sur de vrais problèmes de société. de façon droite et presque ludique, il nous prouve que l'on peut parfaitement s'en sortir sans croire en rien d'autres qu'en les valeurs qui ont forgées l'humanité et auxquelles tout humaniste croit.

Une belle découverte, qui ne vous laissera pas indifférents, croyez-moi !
Lien : https://leshistoiresdameliae..
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Un livre intéressant à lire. La documentation est riche et variée. de nombreux exemples sont donnés tout au long de la lecture. Ce n'est pas forcément un livre que l'on peut lire d'une traite mais plus par petit bout pour ma part.
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Un essai. Je ne suis pas habitué à lire ce genre d'écrits plus intellectuels et souvent, plus barbants. Ne nous cachons pas, un essai n'est pas un roman. Si nous avons les mêmes attentes entre les deux écrits, l'un deux va nous décevoir. Comme vous le savez, je ne suis pas un grand expert en essais pourtant, lorsque l'on m'a proposé celui-là, je ne pouvais pas refuser. le thème abordé me touche fort car j'en ai déjà parlé l'an passé, lors de mes cours. de plus, c'est un sujet très répandu et très intéressant. J'ai donc trouvé la lecture de cet écrit intéressante.


Tout d'abord, cela m'a permis d'avoir un point de vue d'un athée convaincu, d'une personne avec une personnalité différente. Cet échange d'idées, d'informations permet d'élargir son champ de vision par rapport à cette problématique. Nous découvrons ainsi des pistes inexplorées, cachées par notre subjectivité et pouvons les analyser sous un jour nouveau, avec l'aide de notre ami explorateur et auteur. Un roman est déjà le partage de la vision du monde de l'auteur, vision qu'il n'est pas très facile, dans certains cas, d'analyser car nous ne sommes pas un grand adepte du genre et n'avons donc pas les clés pour décrypter le message de l'auteur ou tout simplement, l'auteur n'a pas voulu donner son opinion sur le monde. Lorsqu'il s'agit d'un essai, l'auteur partage son opinion également et de manière beaucoup plus complète. Il y'a beaucoup moins de non-dits, d'interprétations. Tout est écrit noir sur blanc. Lorsqu'il s'agit d'un essai complet avec thèse, antithèse, suivant le schéma classique d'un tel débat, nous avons toute une panoplie d'arguments mais savons lesquels appartiennent réellement aux convictions de l'auteur et pouvons essayer d'interagir sauf que c'est plus dur vu qu'il englobe également son avis contraire. Lorsqu'il s'agit, comme ici, d'un essai subjectif, nous savons les pensées de l'auteur et avons un plus grand pouvoir d'interaction. Pendant notre lecture, nous pouvons être d'accord avec certains passages ou nous révolter par rapport à d'autres.

Ensuite, j'ai dit que le sujet était un thème très intéressant et je le pense sincèrement. Beaucoup d'entre vous pourraient croire, qu'à l'énoncé de la croyance envers Dieu, nous tombons obligatoirement dans un thème passé, démodé mais peu se doutent que c'est un sujet d'actualité. Lorsque l'on a demandé à Einstein s'il croyait en Dieu. Il a répondu : « Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois ». Beaucoup de gens se déclarent croyants ou non-croyants en Dieu mais ne savent pas le définir. C'est en s'intéressant à cette définition, et avec un peu de réflexion, que nous pouvons nous faire une image de ce qu'est réellement la réponse à cette question. Cette interrogation, je l'ai travaillée durant quelques mois, lors de mon apprentissage scolaire et en cours de religion. C'était donc un sujet qui me prenait vraiment à coeur et m'intéresser à l'avis d'autres personnes, ne croyant pas comme moi, me permet d'analyser leurs idées sur ce thème. C'est un peu comme prendre votre passion. Vous avez votre idée dessus, vous savez ce que vous en pensez mais lorsque vous entendez quelqu'un d'autre en parler, vous tendez l'oreille vers cette personne pour écouter ses propos.

Pour terminer, selon mon avis personnel et le fruit de ma réflexion par rapport à cette question, l'auteur attaque trop l'Église et sa vision de Dieu qui est démodée, qui a évolué. À de nombreuses reprises, l'auteur comparait certains éléments avec une religion moyenâgeuse. Or, cette époque est révolue et nous devons regarder le présent. C'est un peu comme si toutes les erreurs de la religion devaient être montrées du doigt. Les temps ont changé. Revenir dans le passé ne sert strictement à rien. Je n'essaie pas de défendre la religion ou d'attaquer l'athéisme. Je prends seulement des exemples de la vie de tous les jours. Imaginez-vous avec un ami. Cet ami a fait des conneries dans le passé. Or, vous n'allez pas lui rappeler sans cesse ses erreurs car cela fait partie de son passé et qu'il vit dans le présent. Il ne les fait plus. Il avance. Si on veut vraiment attaquer cet ami, il faut analyser ses erreurs présentes car le reste a perdu valeur et crédibilité. La religion catholique a plus de 3000 ans. En 20 ans de vie, j'ai déjà fait de nombreuses bêtises. Je ne dis pas si j'avais vécu 150 fois plus longtemps… C'est peut-être le seul petit point noir de cet essai, à mes yeux.

En conclusion, j'ai trouvé cet essai assez agréable à lire, pas trop compliqué et expliquant le point de vue de l'auteur avec perfection.
Lien : http://leslecturesdekevin.bl..
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