La première moitié de ce court roman peut rebuter certains lecteurs par son style onirique mais on est récompensé d'avoir persévérer dans la seconde moitié. L'épisode où l'homme ressasse ses souvenirs dans la maison natale de son amour perdu est touchant.
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J'ai eu beaucoup de mal mais pour des raisons probablement personnelles, donc je ne saurais faire une bonne critique de ce livre qui est pourtant écrit d'une belle plume.
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Simon : J'ai connu la grâce et la résolution de soi. Je suis dans les ténèbres ; j'ai été dépouillé. On m'a dérobé mon sourcillement d'extase. Mais on ne retire pas la grâce et la résolution. Elles reviendront me prendre. Je serai bercé. Je regagnerai la certitude échappée.
La nuit où je suis n'est qu'un passage, pense-t-il. Il n'y a que des passages. Il suffit d'oublier l'obscurité dans laquelle on m'a enfoncé, de croire aux résiliences, aux rameaux d'or, aux jardins. Nous aurons des néfliers, des cabanes où nous cacher du temps, des fleuves et l'éternité.
Il a su la ferveur et la stupéfaction, parce qu'il avait eu du désir, déjà, mais qu'il ignorait cette épellation lente, éblouie, d'un être qui n'est pas soi, épellation qui ne cessera pas, qui est le cri et la miséricorde et la trouvaille, dans la joie dévastée de se connaître et le concert des lamentations que cette joie élève à l'instant même de son triomphe : parce qu'elle n'est plus que soif et déchirement, entée sur l'absence, le silence. p 47
Simon a épousé le passé qui ne mourait pas. Il y débouche. Il est le Seigneur des choses. Avec le visage invisible qu'il tient contre ses lèvres, il arpente les terres qu'il faut avoir consenti à la cécité pour voir. Il vibre de grâce. Il lui tarde de sortir du souterrain, de courir, de reprendre à lui celle qui lui appartient. p 44
Nous n'avions jamais été seuls et silencieux, debout, le souffle entravé. Il ne fallait que du silence et du vide autour de nous. Nous nous sommes manqués pour du silence et du vide qu'à vingt ans nous n'avons pas su nous donner.
tes vérités ne sont pas des fragments, mais des vagues qui te balaient et qui se retirent. tu ne leur résiste pas et tu ne te défais pas, lorsque ce reflux te dépouille. tu pleures. tu maudit que les choses sont instables. Mais in s'agit de mourrir.
Laurence Plazenet et Pierre Lyraud vous l'ouvrage "Pascal : l'oeuvre" aux éditions Bouquins-Mollat. Entretien avec Christophe Lucet.
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Note de musique : © mollat
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