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Michel Potay (Directeur de publication)
EAN : 9782970058410
160 pages
ADIRA (01/01/1900)
3.25/5   4 notes
Résumé :
La Révélation d'Arès du nom de la localité en Gironde, France où elle parvint au monde en 1974 et 1977, redonne à toute l'écriture qui la précéda le sens que celle-ci aurait gardé si n'étaient pas tombés sur elle les voiles théologiques et dogmatiques.
Le bonheur et le salut de l'individu comme du monde ne dépendent pas de la providence ou du jugement de Dieu pour les croyants, ni d'une bonne politique ou de bonnes lois pour les incroyants. Il suffit d'aimer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La véritable question face à ce livre est : comment a t il pu se retrouver dans ma bibliothèque ? J'ai du en entendre parler et l'acheter par curiosité à un prix dérisoire mais je ne m'en souviens plus ...
Je préfère prévenir que je vais être assez critique mais le fond et la forme sont un problème à mes yeux.

La révélation d'Arès écrite par Michel Potay pose les bases d'une rencontre avec Dieu dans la localité d'Arès en 1974 et 1977 et est donc scindé en deux parties.

Première partie : l'évangile ( 1974 )
La lecture de cette première partie est rèche. On retrouve un peu le type d'écrit des textes proto judaïque voir des écrits de Mésopotamie. Difficile de comprendre pourquoi Dieu choisirait de parler d'une façon archaïque et donc peu voir pas clair. Les explications sur les côtés aident pas mal à la compréhension toutefois.
Ce qui ressort rapidement c'est l'anti christiannisme du récit. le Dieu de Michel Potay hait le christiannisme qu'il considère comme dévoyé. Par contre l'islam lui apparait comme beaucoup plus proche de lui et le prophète Mahomet conservera toute son attention.
Certains passages sont en opposition flagrante. Ainsi si l'on revient sur l'Islam, le Dieu de Michel Potay parle de Bien en permanence mais ne parle pas des guerres des débuts de l'Islam ( ou de la sortie du désert de Moïse ).
De même il est dit à Michel Potay qu'il ne fondera pas une religion mais bien plus loin on apprends que ses disciples devront lui reverser une dime de 5% de leur revenu ... Je ne parlerai pas du fait que cette obole fait directement pencher vers le côté sectaire.
Certaines bases de la révélation d'Arès me sont apparu comme incompréhensible. Ainsi le Bien est il toujours mis en avant comme seul but mais il n'est jamais défini. le Bien étant fonction de l'époque, comment peut on le définir comme but unique ? Il faut être honnête, le bien de la Grèce antique, du Moyen Age et d'aujourd'hui n'ont rien à voir. D'un pays à l'autre, ce bien n'est même pas équivalent. Ca ne veut rien dire.
Quelques passages surnagent par leur qualité et j'ai même rigolé en lisant le notre père des étoiles ( il est culotté celui-ci ).
Dans l'ensemble ce premier livre fait penser à la création d'une secte new age post christianique assez classique avec un messie apportant un message de paix et d'amour mais n'oubliant pas de réclamer son salaire.

Deuxième partie : le livre ( 1977 )
Là, tout bascule. Ce livre est une vaste blague. Je ne vais pas reprendre dans le détail tout ce qui ne va pas mais franchement, il y a un gros soucis.
Déjà c'est largement imbitable. le texte est haché et Michel Potay a inseré des complétions de phrase entre parenthèses. Seulement ceux ci donnent parfois une tournure inverse aux phrases. A noter que sans ces annotation le texte ne veut parfois strictement rien dire.
Globalement c'est souvent incompréhensible et même avec les renvois en marge c'est incompréhensible. D'ailleurs ces mêmes renvois sèchent parfois sur des mots qui sortent de nulle part. On va être honnête et poser la question qui fâche mais quel Dieu donnerait une révélation aussi incompréhensible à son propre prophète ? Ca n'a pas de sens enfin ! On parle d'un Dieu qui a tout créé et qui est incapable de parler un langage humain ?
Bref, le fond de ce livre est bien dur. Michel Potay se voit annoncé que tout le monde lui fera la guerre mais que sa religion ( qui n'en est pas une ) triomphera. On ne peut pas dire que ce soit très folichon ( ou peace and love ).

Je finirai par cette phrase écrite en marge et expliquant que lorsque Michel Potay se plaint de la mission qu'il lui est confié, Dieu le gifle.

Si jamais vous vous le demandez, ne lisez pas ce livre c'est une perte de temps.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Tu vois le Retour.
(Comme) le Bon donne la Parole, tu (la) donnes.
Le muet lasse l'oeil.
Ouvre ta gorge, dis la Parole, Elle est.
Les dents arrêtent la Parole ; les morts, le(ur)s dents serrent.
Le bon dit : " Ferme le livre (de) l'homme ! Tu ouvres (le) bon Livre devant les frères. "
Ferme (dans) le Livre des siècles !
Ferme, sauf Mouhamad !
Ses frères sont (des) droits changeurs ;
(ils) donnent contre fidélité bon change.
Moché, ses frères ; Yëchou, ses frères,
le(ur)s bras (pèsent) sur le(ur)s frères,
(et) la nuit couche sur les frères.
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