Appâtée par la superbe couverture de
Stéphane Poulin, je me suis lancée dans cette courte lecture jeunesse. Si les dessins se sont révélés à la hauteur, ce ne fut as le cas de l'histoire et surtout de la plume de
Carl Norac.
Dès les premières lignes, j'ai malheureusement trouvé le style de l'auteur très plat, sans la saveur ni la poésie que je pensais y trouver. Je suis donc tombée de haut. de plus, j'ai trouvé l'histoire brouillonne, sans queue ni tête et peu attachante. C'est dommage parce qu'il avait eu la bonne idée de prendre les représentants d'une minorité comme héros de cette aventure. J'ai aimé suivre une fillette dont le grand-père est Naskapi (peuple autochtone du Labrador et du Québec au Canada) mais ça s'arrête là. L'aventure que vient la fillette tend vers le fantastique par moment mais sans jamais franchement s'y engager comme si Carl Novac avait été trop timide, dommage. du coup, ça donne une aventure tout sauf crédible, avec des passages obligés convenus (la forêt, la mauvaise ville, la mendicité, la nuit dans la rue, etc). C'est vraiment décevant.
Surtout que les dessins, eux, rendent vraiment justice au décor et à l'ambiance souhaités, avec ses couleurs chaudes et son réalisme. Les paysages et les costumes vont voyager et j'aurais aimé en faire de même avec l'histoire.
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