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Le Fils du singe tome 1 sur 1
EAN : 9782896514267
216 pages
Les éditions de la courte échelle (26/01/2011)
3.67/5   9 notes
Résumé :

Iv-han a quinze ans. Il étudie l’Art du Singe, à la fois une technique de combat et un mode de vie. Son indiscipline le fait toutefois expulser du monastère où il vit et étudie. Iv-han n’est certes pas un élève exemplaire, mais ses maîtres savent qu’il a une destinée particulière et qu’il ne doit pas mourir. Iv-han se verra cependant dans l’obligation morale de déséquilib... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai été déçue par ce roman duquel j'attendais beaucoup. le mélange entre le récit historique et fantastique ne m'a pas plu du tout. Meilleur que le deuxième tome.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Le conseil des maîtres suivit son cours. Chacun parla des problèmes que le temple éprouvait. Ils passèrent ensuite en revue la performance des élèves et les stratégies pédagogiques à appliquer. Tout au long de ces entretiens, maître Ko-Hany ne dit rien. Il était préoccupé, car il se désolait déjà de la décision qu’il venait de prendre. Renvoyer Iv-han, un des élèves les plus prometteurs de sa génération ! Il ne pouvait se résoudre à voir partir quelqu’un d’aussi talentueux de son temple, mais l’indiscipline d’Iv-han avait rendu les choses impossibles à gérer. La réunion s’étira sur près de trois heures à la fin desquelles chacun se leva et partit vaquer à ses occupations habituelles. Maître Ko-Hany demeura assis encore un instant. Pizo-Hany réapparut soudain dans l’embrasure de la porte.
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Ivhan regarda ceux avec qui il avait presque toujours vécu. C’étaient les personnes qu’il connaissait le mieux et qui lui étaient les plus chères, mais sa meilleure amie à ses yeux demeurait Ïotan. Ils avaient été de très bons amis dès leur plus jeune âge. Ivhan admirait son petit nez qui pointait fièrement devant elle, sa posture guerrière, toujours prête à l’assaut. Ïotan était rapide et souple, elle se battait d’une manière incroyable. Et elle devenait de plus en plus belle. Il tenta de la chasser de son esprit : l’entraînement allait commencer. Il se demanda quelles étaient ses qualités de guerrier à lui. Ils avaient commencé à treize, à sa première année, et ils n’étaient plus que cinq. Plusieurs aspirants étaient renvoyés dans leur famille chaque année.
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Ils pénétrèrent dans l’enceinte sacrée du temple en entendant les cris de guerre que scandaient leurs pairs en s’entraînant. Ils s’avançaient vers l’escalier central de l’édifice, celui qui menait à la grande bibliothèque. Ils montèrent les marches deux à deux, puis tournèrent à gauche dans un long couloir. Ils quittèrent ce corridor pour s’engager dans un autre escalier qui montait en colimaçon. Trois étages plus haut, ils arrivèrent devant une grande porte ornée de bronze. Les coulées de métal dessinaient un grand singe doté d’un large anneau à la hauteur du nombril. Maître Pizo-Hany le saisit et frappa trois fois. Le son retentit long-temps après le dernier coup. Un moine vint répondre, Pizo-Hany s’inclina et on les laissa entrer.
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Déjà, son regard fuyait vers l’extérieur, où l’on pouvait apercevoir en contrebas du temple les troupeaux de buffles qui semblaient n’être que de mi-nuscules fourmis. « Ce que je peux avoir hâte de partir », se dit-il. L’apprentissage de l’Art du Singe était trop long : dix ans! Il en était à ses quinze ans, et ses parents l’avaient abandonné au temple à l’âge de six ans. Il croupissait depuis au sommet de cette montagne alors que le monde l’attendait en bas, dans la vallée. Iv-han se renfrogna, perdu dans ses pensées malheureuses. Il n’avait jamais su pourquoi il avait été abandonné là. Il n’avait revu ni son père ni sa mère au cours des neuf années qu’il avait passées sur les planches de la salle de combat.
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Au commencement, il n’y avait que l’Un,inconscient dans son extraordinaire simplicité.˚ L’Un, inconnaissable, puisque englobant tout.˚ Et tout était parfait, harmonieux, unique.˚ Il n’y avait ni temps ni espace˚ – l’extérieur n’existait pas. Mais de l’intérieur surgit un mouvement, la première émergence qui eut lieu en l’Un.
Fut le désir.
Le désir qui, puissant, porte au-dehors. L’Un eut donc l’envie irrépressible de se voir.Aussi se scinda-t-il afin que chacune de ses parties puisse connaître l’autre.˚ Ainsi naquit la complexité.˚ Et de l’Un qui devint deux,miroirs de leurs propres reflets,˚ vint la conscience.˚
LIVRE DEJUHN. L’ESSENCE DE LA CRÉATION
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