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3,99

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà un livre qu'une fois refermé on a envie de reprendre depuis le début et de le relire à la lumière du twist final.
C'est un roman frais, intelligent, drôle, bref, tout ce qu'il faut d'évasion en ces temps de confinement !
Je n'en attendais de toute façon pas moins à la lecture des très nombreuses critiques dithyrambiques de ce roman. J'avais bien aimé le dernier livre de Romain Puertolas, Tout un été sans Facebook, même si l'intrigue m'avait déçue, c'est l'éloge fait à la littérature qui m'avait plu.
Un roman très divertissant, un vrai coup de coeur !
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18 juillet 1961, un officier de police est dépêché à P., petit village jusque là paisible... un terrible et effroyable meurtre a été commis !
On a retrouvé le corps de Joël coupé et mis en morceuax dans les sacs, eux-mêmes jetés au fond d'une des cuves de l'usine de fabrication de confitures. Qui a bien pu commettre cet horrible crime ?

On suit l'enquête de l'officier de police qui rend compte de ses découvertes et de ses interrogations à Madame la Procureur de le République de M. par courriers interposés car les lignes téléphoniques sont coupées... conséquence de la tempête qui a sévi au cours de la nuit du meurtre de Joël ou sabotage ? Un mystère de plus à P. ...
Une enquête haletante où la dernière révélation fait perdre pied au lecteur... être cueilli sans n'avoir rien vu venir !
J'avais lu de nombreuses chroniques où le lecteur disait avoir été totalement surpris par le dénouement final... j'ai essayé d'y voir clair dans le jeu et les mots de Romain Puértolas.... mais non, je n'avais rien vu venir ! Bravo à l'auteur pour réussir à nous berner et à nous surprendre ainsi !

Une lecture très divertissante qui nous montre à quel point il ne faut jamais se fier aux apparences...
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Dès le début, Romain Puértolas dit que dans son roman, « il y a un coup de théâtre final époustouflant qui remet tout le récit en cause ». Et puis, les chroniques déjà publiées parlaient effectivement d'une fin que personne ne voyait venir… Ok, j'en prends note mais je ne veux pas que cela change ma façon de lire ce roman donc je mets de côté ces informations et je lis « La police des fleurs, des arbres et des forêts » sans chercher à connaître la fin avant la fin!!

Je vais commencer par parler de la construction du roman que j'ai vraiment apprécié. Tout se passe par l'envoi de lettres et les annexes jointes à ces lettres. le personnage principal, Michel, envoie ses comptes rendus de journée à la procureur par écrit. Michel raconte les avancées de son enquête et joint à ses lettres, les transcriptions des enregistrements qu'il fait tout au long de la journée. Bon, j'avoue: j'ai un faible pour les romans épistolaires! Donc cela m'a plu dès le départ!

Et l'enquête, parlons-en!! Une enquête assez invraisemblable et qui déroute cet officier de police avec une bonne réputation! Quand il arrive sur place, il constate que rien n'a été fait dans les règles et qu'il va devoir mener une enquête sans le corps de la victime!!

Que dire? Ce roman est drôle, imaginatif, cocasse, et quand on se laisse emporter par les mots de l'auteur, c'est surprenant. Oui, je me suis fait avoir et je n'ai pas deviné le dénouement avant la fin. Et oui, quand j'ai lu la fin, j'ai repensé à toutes les choses qui étaient bizarres et après coup, j'ai compris pourquoi!! Pour moi, ce roman est bien ficelé, avec une construction qui change et qui fait du bien, avec des mots simples et drôles, des situations loufoques (mais n'est-ce pas la marque de fabrique de l'auteur). Bref, j'ai aimé ma lecture. J'ai aimé l'enquête. J'ai aimé tous les personnages attachants dans leur style. J'ai aimé la construction du roman. J'ai aimé ce roman!

Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Ah ! Y'avait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire ... Un coup de coeur pour moi ce livre 😊
Un flic de la ville désigné pour enquêter sur le meurtre de Joel, 16 ans , assassiné et démembré et retrouvé dans la cuve de l'usine à confitures d'un petit village perdu. le flic de la ville venu prêter main forte au garde champêtre du village, ça donne «  la police des fleurs, des arbres et des forêts »
L'histoire se déroule dans les années 60, et comme les réseaux téléphoniques ont été coupés en raison d'un fort orage, le jeune inspecteur va devoir communiquer exclusivement par courrier postal avec Mme la procureur de la république pour lui faire part de l'avancée de son enquête.
La construction épistolaire ( procédé narratif que j'affectionne tout particulièrement ) est alors composé de courriers mais aussi de comptes-rendus d'auditions précédemment enregistrées à l'aide d'un magnétophone à cassettes utilisé de manière dissimulée par notre enquêteur.
Ce procédé donne vraiment du rythme au récit et j'ai été happée par le flot de ces échanges dés la première lettre.
J'ai adoré chacun des personnages sans exception ainsi que l'ambiance générale de ce roman. On ressent admirablement bien l'atmosphère qui règne dans ce petit village jamais nommé.
Un roman policier sacrément bien ficelé mais est ce vraiment un roman policier ?
En tout cas, je me suis fait berner tout le long !
Je n'ai rien vu venir alors que tout était devant mes yeux de lectrice depuis le début.
Il m'a bien eue Romain Puertolas 😊
Chapeau bas monsieur l'auteur.
Le rebondissement final m'a bien fait sourire et a rajouté du plaisir à cette lecture déjà si plaisante tout du long.
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Dès les premières lignes du roman, le ton est donné : " Je vais vous raconter une histoire policière pas comme les autres ". Et effectivement, ce récit, de par sa construction et son histoire, est des plus surprenants.

L'histoire se déroule en 1961, dans le village de P. où un jeune officier de police de la ville de M. se rend suite à un crime sordide. Dans ce petit village, suite à de violents orages, les lignes téléphoniques ont été coupées et le seul moyen de communication est alors l'écrit. L'enquête est ainsi retranscrite sous forme de lettres à Madame la Procureur.

J'ai été très vite happée par ce roman original. Malgré l'ambiance pesante, l'auteur y distille beaucoup d'humour et de rebondissements. À partir de la seconde partie, impossible de le lâcher jusqu'à la fin.

Et le final, extraordinaire, je me suis bien faite avoir ! J'ai été prise d'un sacré fou rire. Et quand j'ai raconté l'histoire à mon mari, j'en pleurais de rire.
J'ai vraiment trouvé ce roman génial, jubilatoire effectivement.

Je n'avais jusqu'à présent lu de cet auteur que L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, et j'avais beaucoup aimé et ri. Je vais de ce pas rattraper mon retard !
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Pendant l'été 1961, un jeune policier de la ville est envoyé à la campagne pour enquêter sur le meurtre sauvage de Joël, 16 ans, retrouvé découpé en morceau dans la cuve à confiture de l'usine locale. Il est aidé dans son enquête par le garde champêtre.
Le téléphone ayant été coupé par l'orage, le policier tient au courant la Procureur de la République par courrier. le livre est donc composé de leur correspondance et des retranscriptions des interrogatoires. On s'amuse de la différence affichée entre les gens de la ville et ceux de la campagne, de la naïveté de l'inspecteur... et des clés de l'énigme, bien sûr.
Une vraie lecture-plaisir, amusante et acidulée
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Lecture conseillée par l'une de mes collègues, je m'y suis plongée avec curiosité après un coup d'oeil au résumé que j'ai trouvé ma foi plutôt intriguant. Avec pour décor la nature, la campagne des années 60, ce petit livre très sympathique sous forme de récit épistolaire mêle enquête policière et humour avec intelligence. Un véritable bon moment de lecture !
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Depuis le fameux fakir je n'avais pas relu de livre de Puertolas.
Toujours aussi jubilatoire ! Je me suis régalée !
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Enquête : (nom féminin) Recherche méthodique reposant sur des questions et des témoignages. Quand un policier de Paris va à la rencontre la campagne la plus reculée, cela donne un jeu de piste cocasse et non dénué de charme.

Il y a un je ne sais quoi de gothique dans l'idée que les grandes villes, encore plus les Capitales, soient des endroits mal famés où des crimes sont commis impunément, au sue et au vue de tous. Que les villes soient le berceaux des pires vices et des vanités les plus affirmées.

Il y a un je ne sais quoi de romantique dans l'idée que la campagne soit assimilée à une certaine simplicité, de vie voire d'esprit. Que la police soit la gardienne de la nature plus qu'elle l'est de ses concitoyens, dans cette idée que rien de grave ne puisse se passer.

Il y a un je ne sais quoi de suranné de placé l'action en 1961 et de tourner le récit autour d'une correspondance manuscrite, des lettres échangées avec bon renfort d'annexes, retranscription méthodique des dialogues enregistrées sur bandes.

Il y a un je ne sais quoi d'absurde, pour toutes ces raisons susnommées, qui se dégage de ce roman de Romain Puertolas, j'ai nommé La police des fleurs, des arbres et des forêts. "Durant la canicule de l'été 1961, un officier de police de la grande ville est dépêché à P., petit village perdu dans lequel on vient de faire une macabre découverte : Joël, seize ans, a été retrouvé découpé en morceaux dans une des cuves de l'usine de confiture. L'inspecteur citadin est accueilli par le garde-champêtre, qui tient plus du gendarme de Guignol que de l'adjoint efficace, et se retrouve dans une communauté où les habitants semblent étonnamment peu affectés par le drame. Pour compliquer l'affaire, un orage empêche toute liaison téléphonique, l'autopsie a été pratiquée par le vétérinaire improvisé légiste, et la victime est déjà enterrée."

L'été 1961. Ma maman avait quelques mois à peine. Cette information peut sembler anodine et surtout hors sujet. Mais j'aime bien donner du contexte à une date, d'autant plus quand cette époque n'est pas si éloignée de la notre, tout en étant aux antipodes pour les technophiles ultra connectés que nous sommes devenus. Dans ce village retranché, le téléphone est coupé et le seul moyen de communication est l'écrit. L'enquête est ainsi retranscrite sous forme lettre à Madame la Procureur. C'est la forme de ce roman qui fait toute son originalité. Une énigme rondement menée, dont l'on sait dès le début que la fin va nous surprendre. La lecture prend une toute autre saveur : nous voilà entrer dans une partie de Cluedo bien atypique.

Je n'avais lu qu'un roman de Romain Puertolas, l'année dernière, et j'avais été déçue. Me voilà réconciliée avec l'auteur et son univers fantasque et poétique, grâce à La police des fleurs, des arbres et des forêts.

Bonne lecture à vous !
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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Dans ce roman, nous retournons en 1961 où un affreux crime a été commis au sein de la ville de P. pendant un été caniculaire. Des indices étranges qui donneront du fil à retordre aux enquêteurs : une mystérieuse fleur retrouvée sur le corps, un emballage atypique, … des questions à n'en plus finir.
Pour résoudre le mystère, un officier de police (anciennement portant le titre d'inspecteur) de la ville de M. est envoyé sur place. Accompagné du garde champêtre local, qui est un peu le shérif de la ville, et du docteur-légiste-vétérinaire (all-in-one), l'officier de police sera bien accompagné.
Dans ce village, rien ne se passe comme à la ville, mais il en faudra plus pour déstabiliser le jeune officier de police !

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant amusée à suivre une enquête, le style de l'auteur est génial !
La forme de l'enquête a une présentation inédite (enfin pour moi), en effet, le courant étant coupé dans le village suite à un terrible orage, l'inspecteur se voit contraint pour son plus grand plaisir de rédiger des lettres. Madame la procureur de M. peut donc suivre le déroulement de l'enquête grâce aux lettres de l'officier mais aussi à ses transcriptions en annexe (car oui, il a investit dans un super magnétophone !). Ce rythme d'enquête entre lettres et transcriptions est très agréable à la lecture.

Le fait atypique de cette enquête est que presque tout le village peut être un suspect ; ce qui complique la tâche à notre inspecteur. le lecteur soupçonne tour à tour chacun des personnages au vu de leurs comportements et réponses parfois étranges, ce qui est plaisant.
La réponse finale est peut être un peu longue une fois que nous avons compris qui est le coupable dans cette enquête mais le style de l'auteur permet de rattraper cela. Qui plus est, les rebondissements dans le village de P. n'en finissent jamais et nous tiennent en haleine jusque la dernière page.

Les personnages sont assez sympathiques et le caractère de l'inspecteur/officier de police est très bien construit. Un plaisir de lire ses lettres de correspondance où parfois il se perd dans ses propres pensées (la manière dont il dort qui lui cause un mal de dos, le repas qu'il a mangé, …). Cela rend le personnage d'autant plus concret et intéressant à suivre dans ses raisonnements.
J'ai également eu beaucoup de sympathie pour le garde-champêtre qui suit de près l'enquête et qui est prêt à tout pour aider le jeune officier.

J'ai dévoré ce livre en deux jours tant il y avait d'éléments et d'indices inattendus pour relancer l'enquête. J'avais envie de connaître la fin, je me suis perdue dans mes heures de lecture et j'adore cet effet que produit un livre sur moi.
A tous les amateurs d'enquêtes qui sortent un peu de l'ordinaire, je vous le recommande !
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