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3,99

sur 873 notes


Un roman épistolaire entre une procureure de la république et un officier de police judiciaire à propos d'un meurtre d'une violence inconsidérée, commis dans un petit village.
On est en 1961, en pleine canicule où il est question d'une fleur bien particulière qui sera le fil conducteur de cette enquête bien curieuse..
C'est un roman simple qui se lit d'une traite, original, avec beaucoup d'humour, de révélations et de rebondissements les plus inattendus.
On s'attache aux personnages, un vrai coup de frais dans l'univers du polar.

Il y aura la suite : "Sous le parapluie d'Adélaïde"🙂
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Une lecture vraiment très agreable et dépaysante (l'action se situe dans un village français de 300 habitants, en 1961). La construction est assez originale : des échanges épistolaires et des retranscriptions d'enregistrements faits à partir d'un magnétophone. Pour ma part (manque de concentration ? Naïveté ? Lecture trop détachée ?), je n'avais pas vu venir la fin que je n'ai deviné que 10 pages avant la fin ... Et tant mieux, car cela m'a permis de pleinement profiter de l'effet de surprise.
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Lu en audio. En tant qu'audio, il est vraiment génial ! le lecteur prend différentes voix qui correspondent aux personnages et c'est vraiment top. C'est ce qui a sauvé cette lecture …

Ce polar est plaisant, il se déroule en 1961, les lignes téléphoniques sont coupées à cause d'un orage donc tout se fait par lettres : correspondances entre le policier et la procureur.

Le style est simple, cela coule tout seul, peut-être trop. Cela doit être sa marque de fabrique. C'était déjà un peu le cas avec Sous le parapluie d'Adele.

Il y'a une scène assez chaude qui a mon sens détonnait par rapport à tout le reste qui était assez gentillet. Je ne suis pas prude mais je ne voyais pas l'intérêt de tous ces détails …

Et la fin… tout ça pour ça ! Même si on se dit « Ben oui, évidemment, mais c'est bien sûr ! ». La fin est tout de même étonnante…  mais voilà, cela ne fonctionne pas trop avec moi. En emprunt, à la bibliothèque, comme ici, why not? Mais, je ne le lirais plus en papier… Bref, ce n'est pas un auteur pour moi.
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Une histoire qui démarre sérieusement mais qui ne se prend pas au sérieux. le charme n'opère pas malgré tous les efforts de l'auteur. La caricature devait sans doute être facile, un peu trop facile. Quelques trouvailles nous arrachent un sourire, mais le récit s'étire en longueur sans se renouveler.
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Quand malheureusement tu n'as pas été dupe...
Pourtant, je me faisais une joie de me laisser berner pour pouvoir me délecter de la supercherie une fois le livre terminé mais ce ne fut pas le cas. Et le livre a donc perdu de sa superbe. Même l'écriture pourtant si enlevée de l'auteur, son humour n'ont du coup pas été suffisants. C'est avec un brin de déception que je referme ce roman même si je reconnais l'originalité du choix narratif. Une lecture pas désagréable pour autant mais pas un coup de coeur....
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Je n'avais jamais lu ce genre de livres. C'est bucolique, effectivement, c'est le monde rural dans les années 60 en France. Un polar qui commence comme tant d'autres, qui se déroule tout à fait normalement et qui se termine en vous laissant « sur le cul ». Je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non. C'est complètement improbable, drôle oui, mais jusqu'où peut-on mélanger l'extravagant et le sérieux ? Je n'arrive pas à trouver de réponses.
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La surprise et l'insolite ne s'arrêtent pas à la couverture du roman-enquête policière. Sur un ton vif et moqueur, l'auteur s'amuse à nous induire dans l'erreur de l'officier de police et prolonge le quiproquo. Sur le mode burlesque, la farce se dénoue en un lever de rideau mélodramatique qui nous fait tous passer pour des naïfs. Les indices ayant été donnés, on a tous vu ce qu'on voulait y voir. le suspens est mené à terme. D'ailleurs, on nous avait prévenus qu'il fallait le prendre « comme un jeu, une devinette » (p 8).
Bien que le sordide et le drame humain n'en ressortent pas tant que ça diminué par la révélation finale, cette « histoire policière » décalée joue sur la dérision.
(lu en version numérique : attention aux références des pages).
Ce livre fait partie de ma liste "Titres d'ordre végétal".
voir plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2020/12/10/romain-puertolas-la-police-des-fleurs-des-plantes-et-des-forets/
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A lire ou dévorer de bout en bout. Un régal !
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Au tout début des années 1960, un jeune officier de police au palmarès déjà prometteur est envoyé dans un village pour tenter de faire la lumière sur le meurtre d'un certain Joël, aimé de tous, dont le corps démembré, réparti dans huit grands sacs des Galeries Lafayette, reposait au fond d'une cuve dans l'usine locale de fabrication de confitures. La macabre découverte a été signalée par le maire de la commune, également propriétaire de l'usine, qui a expressément réclamé que l'enquête soit confiée à ce policier "de la ville" plutôt qu'à la gendarmerie, et qu'elle soit le plus discrète possible afin de pas gâter la réputation grandissante de ses confitures. de fait, c'est un univers totalement ignoré de lui, où tout le monde se connaît mais où les secrets sont bien préservés, au contraire des rumeurs, dont le jeune officier fait la connaissance, assisté dans ses recherches par le garde champêtre, chef – et unique représentant – de la "police des fleurs, des arbres et des forêts". Quant à la communication entre le village et la ville, elle a été rendue momentanément (et opportunément ?) quasi impossible en raison d'orages ayant coupé les lignes téléphoniques. C'est donc par courrier postal (et il marche très bien à l'époque) que le policier transmet à "Madame la procureur de la République" les résultats de ses investigations, où les fleurs, la gaillarde notamment, occupent une place notable. Il y retranscrit aussi les enregistrements réalisés à l'aide du magnétophone à piles auquel tout policier moderne se doit de recourir.
Ce polar divertissant est donc également un roman épistolaire et, de surcroît, une illustration héroï-comique du dialogue malaisé entre villes et campagnes qui ne tourne pas forcément à l'avantage des premières.
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