AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 862 notes
Je ne suis pas une fan de l'univers de l'auteur dont je n'ai jamais réussi à finir un livre. Pour celui-ci, j'ai eu du mal et j'ai décidé de persévérer pour connaître la fin, ce que je ne regrette pas puisqu'elle est détonante et drôle. C'est réussi.
Commenter  J’apprécie          120
Nous sommes dans les années 60. Un jeune inspecteur de la ville est envoyé dans un petit village de campagne pour enquêter sur un meurtre monstrueux. Celui de Joël, 16 ans, qui a été égorgé puis démembré à la scie, et enfin jeté dans une cuve de l'usine à confiture. Une enquête qui se déroule normalement. C'est presque un roman épistolaire puisque l'inspecteur écrit quotidiennement au procureur, inscrivant ainsi ses pensées et ses déconvenues par rapport à la vie à la campagne. Dans ses annexes, c'est l'enquête elle-même, puisqu'il transmet des enregistrements effectués sur son magnéto à bandes, chaque fois qu'il rencontre un suspect ou un habitant du village.
J'ai trouvé ce petit roman excellent pour plusieurs raisons.
L'univers est bien décrit, notamment la vie à la campagne à cette époque. J'avais l'impression de voir le policier de Fifi Brindacier chaque fois qu'il parlait du garde-champêtre.
De plus, c'est bourré de quiproquos et je suis moi-même tombée dans le panneau, comme notre inspecteur. Comme lui, je ne m'attendais pas à cette fin et j'ai beaucoup ri. Je ne vous dirai pas comment on passe d'une situation aussi macabre à une situation aussi cocasse, mais c'est dans tous les cas réussi. Quelle imagination ! Un bon moment de lecture. Merci Babelio.
Commenter  J’apprécie          120
Romain Puértolas est un magicien !
Outre le fait qu'il soit capable de faire voyager un fakir dans une armoire Ikea à travers le monde (cf son 1er roman 😀), il est également capable de me faire beaucoup rire à la toute fin d'un livre, en me faisant réaliser à ce moment-là que tout en ayant lu un roman policier bien agréable et bien imaginé, ce n'est pas l'histoire qu'il cherchait à me raconter.
Je n'y ai vu que du feu... je m'explique... ou pas ! 😉

L'histoire :

Michel est un tout jeune inspecteur de 25 ans, qui va être dépêché en cet été 1961 pour résoudre un crime vraiment macabre dans le petit village de P, à 2h de la grande ville de M où il habite.
Ce petit village de 300 habitants, est administré par le maire qui est aussi propriétaire de l'usine de confiture, et par le garde-champêtre Provincio.

Ce garde-champêtre est donc à la tête de la "Brigade verte", ce qu'il appelle avec poésie la "Police des fleurs, des arbres et des forêts", car dans ce village, à part un peu de braconnage et de vols, il n'y a pas grand chose à gérer.

Sauf que là c'est l'horreur, car on retrouve Joël, 16 ans, découpé sauvagement à la scie, et donc démembré, dispatché "façon puzzle" comme disait Audiard, en sacs papier des Galeries Lafayette, fourrés au fond de la cuve à cuisson de l'usine de confiture ! Prêt à être mangé au petit déj, quoi...😵😵😵😵😵

Revoyez bien le contexte, on est en 1961, pas d'internet, et en plus il y a eu un orage qui a eu pour conséquence de laisser le village sans téléphone pendant 3 jours.

L'inspecteur et les villageois sont coupés de tout et de tous pour résoudre cette enquête. Mais heureusement le courrier fonctionne bien, et le policier va pouvoir rendre compte par lettres à Madame la procureur de la République des avancées de son enquête.

L'officier va donc interroger le tuteur de Joël qui était orphelin, la voisine, le maire, le médecin, la fleuriste etc... une fleuriste ? Oui car on a retrouvé un peu de terre avec les pétales d'une fleur mystérieuse dans les sacs des Galeries. C'est peut-être elle qui nous donnera le fin mot de toute cette histoire.

Entre autopsie déjà réalisée avant son arrivée, corps déjà enterré, vieilles rancoeurs tenaces entre voisins vraiment très proches, l'enquête va donner du fil à retordre à Michel et Jean-Charles Provincio. Leur relation de travail à tous deux est amusante et productive.

Le style :

La lecture est très dynamique car les chapitres sont découpés en divers courriers, auditions et papiers divers.

Puértolas est volontiers cabotin dans sa façon de s'exprimer, mais il n'en fait pas trop, j'ai trouvé ça amusant et léger.

Évidemment avec un meurtre pareil on a quand même des sueurs froides, mais l'auteur sait apporter de la fantaisie au milieu de toute cette horreur. Ceci dit, la tension monte vraiment à la moitié du roman.

J'ai terminé de le lire un soir, juste avant de me coucher, et je me suis endormie en rigolant ! 😄 Je repenserai souvent à cette histoire, et je pense même qu'elle pourra me donner le sourire dans des moments compliqués ! Ce n'est pas rien...😉

J'imagine bien que les deux derniers paragraphes peuvent paraître contradictoires, mais lisez ce roman et vous comprendrez.

NB : à propos de fou furieux, je sais que Puértolas vient d'écrire un roman mettant en scène Xavier Dupont de Ligonnès. Ayant une réelle aversion pour ce personnage, je sais que je n'ai pas du tout envie de lire quelque chose autour de lui. Je vous laisse tenter avant moi et me raconter.
Commenter  J’apprécie          112
Autant j'avais détesté le premier roman lu de l'auteur, vous savez celui avec le fakir qui se retrouve coincé dans une armoire Ikéa, autant son dernier opus, Les ravissantes, m'avait … ravie. J'avais donc beaucoup d'attentes sur ce roman-ci, me disant un peu qu'il ferait office de balance, à savoir si cette dernière pencherait plutôt vers « cet auteur n'est pas vraiment pour moi », ou vers l'inverse. Et bien je dois dire que je reste perplexe après la lecture de ce roman qui n'a finalement pas répondu à ma question de départ.

En effet, si je dois bien admettre que j'ai lu ce roman sans déplaisir, que je peux même dire que sa lecture fut globalement agréable, j'y ai aussi retrouvé les éléments qui m'ont fait détester son premier roman. J'ai trouvé la forme un peu niaise et peu inspirée au final. Quant au fond, malheureusement, j'avais deviné le twist final dans les cinquante premières pages, et forcément quand on lit un livre à travers ce prisme, alors que l'intérêt-même du roman se situe dans la révélation finale, on ne peut qu'en sortir déçu.
En revanche, si on a su se laisser prendre dans les filets de l'auteur, on peut certainement passer un vrai bon moment et se dire, au final, « il m'a bien eu, le bougre » ! (J'avoue, pour ma part, ne pas avoir fait exprès de deviner, j'aime me laisser porter dans les lectures du genre et, surtout, j'adore me faire avoir et rester sur le popotin quand la fin est révélée).

En fait, je pense, j'espère, je crois l'auteur assez malin pour savoir exactement ce qu'il faisait ici, soit une parodie de roman policier mis à la sauce années 60, et que l'intérêt, finalement, n'était pas véritablement dans la chute mais dans le corps du roman lui-même. Alors ça passe ou ça casse, pour moi, ce fut une demi-déception (ou une demi-réussite).

En bref, un roman qui comporte des défauts assez rédhibitoire chez la lectrice que je suis, soit une plume trop grossière, un humour que je n'apprécie pas et un sujet dont je n'ai pas aimé le traitement (mais c'est très personnel), mais qui a néanmoins eu le mérite de me divertir, et ce n'est déjà pas si mal.
Commenter  J’apprécie          110
C'est un titre bien choisi pour un livre dont le ton donne à sourire. Sous sa couverture fleurie et son aspect bucolique se trouve un polar épistolaire. C'est peu commun.. tout comme la candeur de cet inspecteur fraîchement débarqué de la ville. On s'amuse,on se régale de ces détails décrits par cet homme un peu gauche jusqu'à arriver à ce renversant dénouement dont les indices s'égrainnaient pourtant.
Commenter  J’apprécie          110
Nous sommes l'été 1961 et le petit village P (nom du village) va vivre un évènement tragique.
Un horrible meurtre a eu lieu et le corps fut retrouvé empaqueté dans des sacs Galeries Lafayette, et jeté dans l'une des cuves à confiture de l'usine Boniteau.
La victime est Joël 16 ans, il était aimé par tout le monde et personne n'arrive à y croire.
Pour résoudre cette enquête la procureur de la République de M va envoyer un jeune officier de police reconnu pour ses exploits, et il sera secondé par Provincio, le garde champêtre.
A eux deux ils vont former un duo improbable et devront découvrir la vérité.

L'histoire va être raconté par le biais de lettres échangés entre l'officier de police et la procureur de la République car les lignes téléphoniques sont coupées.
On trouvera dans ces lettres l'avancée de l'enquête, des interrogatoires mais aussi de tout et de n'importe quoi et ça donne des échanges vraiment originaux.
La relation entre les deux officiers marche à merveille et donne des situations "cocasses" ,mais tout à fait crédible et nous montre les différences entre un gars de la ville et un gars de la campagne.

Le roman est un excellent polar avec tous les bons ingrédients.
L'histoire ne souffre d'aucun temps mort, les descriptions des personnages et des lieux sont détaillées, et on imagine très bien les scènes.
Le scénario est habilement écrit et l'auteur se donne un malin plaisir à jouer avec son lecteur avec humour.

Pour finir je vous recommande ce roman, j'ai passé un excellent moment de lecture.
C'est un polar léger et humoristique qui se lit avec envie.
L'histoire est passionnante et le duo de policier est juste divin.
Je suis sûr que vous passerez un très bon moment avec La Police des fleurs, des arbres et des forêts
Commenter  J’apprécie          110
J'achève avec bonheur mon premier Romain Puertolas. Mais qui a tué Joël dans ce petit village proche de la renommée grâce à ses fameuses confitures en 1961? L'officier de police étranger à cette commune en charge de l'enquête saura-t-il résoudre cette irrésistible enquête, aidé du garde-champêtre? Suivez l'avancée de leur enquête au travers de leurs échanges par courrier avec le Procureur. Excellent.
Commenter  J’apprécie          111
J'avais lu de cet auteur l'extraordinaire histoire du fakir... que j'avais moyennement aimé, peut-être son succès d'alors m'avait fait espérer mieux Mais là ! J'ai trouvé ce livre génial, décalé. Raconté essentiellement de façon épistolaire, c'est un "polar" original. Je me suis, tour à tour, interrogée,inquiétée, amusée...et bien dupée au final !
Commenter  J’apprécie          110
En juillet 1961, un jeune officier de police se voit confier la mission de résoudre le mystère d'un horrible meurtre commis quelques jours plus tôt. Mais rien ne se passe comme d'habitude dans ce village perdu de France. L'autopsie a été pratiqué par un vétérinaire, médecin du village, le corps de la victime, Joël, a été enterré dès le lendemain,la victime n'a pas de nom de famille, le policier sur place n'a jamais vu le moindre meurtre et le maire trouve tout cela normal.
J'ai beaucoup souri lors de ma lecture de ce roman et j'ai trouvé la fin vraiment inattendue. Je vous le conseille vivement si vous n'avez pas le moral car c'est vraiment sympa à lire.
Les rebondissements sont bien là et le jeune policier finira par trouver le meurtrier de cet horrible meurtre.
Commenter  J’apprécie          110
Le dernier roman de Romain Puertolas vous entraîne dans la résolution d'un meurtre horrible en plein coeur de notre campagne. Étonnant lorsque l'on connait un peu les livres de l'auteur.

Est-ce un virage à 180° ? A-t-il la volonté de toucher un nouveau lectorat ?

Non, il reste fidèle à lui-même. Vous pouvez commencer ce roman sans peur. Bien qu'il s'agisse un crime odieux, horrible et sanglant, rassurez-vous vous lisez bien du Romain Puertolas.

Notre inspecteur est envoyé au fin fond d'un petit village de campagne. Nous sommes 13 ans après la fin de la guerre. On a retrouvé le corps de Joel, 13 ans, découpé en morceaux et déposé dans une usine à confiture.

Suite à une coupure téléphonique, il se voit obligé d'informer la procureure de façon épistolaire. Commence une enquête un brin insolite, mais menée d'une main de maitre par un jeune inspecteur et un garde champêtre.

On lit ce roman avec gourmandise !

Un air frais et sucré se propage à travers les mots de l'auteur. Comme à son habitude, le lecteur suit les aventures et mésaventures de ce personnage attendrissant. Les « clacs » de son magnétophone cadencent cette enquête rose bonbon.

Ce n'est pas sans me rappeler le lire de J.M.ERRE l'homme homard qui dans un esprit jovial et farfelu nous emmène sur les traces d'un meurtrier.

Disons que je suis toujours un peu révolté lorsque j'entends quelqu'un s'exclamer « Hitler était inhumain! », alors que ce qu'il a fait, sans l'approuver cela va sans dire, est, au contraire très humain. Incontestablement humain même ! Vous connaissez beaucoup d'animaux vous, qui construiraient des camps de concentration pour y exterminer d'autres animaux à cause de leur couleur de peau ou leur religion?

Ici pas de monstre, des hommes et des femmes de la campagne. Il y a un monde entre eux et l'homme de la ville qui vient poser des questions sur Joel.

Quelle Fin !

L'auteur a le toupet de terminer son livre avec un super pied de nez et nous dérider les zygomatiques de façon réflexe. Je mets au défi, telle je te tiens tu me tiens la barbichette, mais inversé, celui qui ne rit pas ..Aura une tapette !
Lien : https://lesciblesdunelectric..
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1664) Voir plus




{* *}