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3,31

sur 418 notes
Quand j'ai vu que ce "polar humoristique" comportait environ 370 pages, j'ai craint que son humour ne finisse pas lasser, comme c'est souvent le cas: il n'en fut rien, au contraire!
L'auteur nous envoie ses jeux de mots, réflexions farfelues, situations rocambolesques en permanence, mais avec légèreté, sans jamais dépasser les limites du "trop gros". Bien sûr il faut aimer ce genre d'humour, mais Puertolas a eu la bonne idée d'insérer quelques parenthèses plus sérieuses, comme sur le racisme, tout en conservant son style amusant.
Et surtout, il y a ces références permanentes aux grands auteurs classiques, et à leurs personnages principaux. Car Agatha Crispie n'est pas une commissaire comme les autres: elle est hyper calée en littérature et rattache toutes ses pensées à des extraits de ses auteurs favoris. Elle a été mutée pour incompétence de New-York (côte Est) à New-York (Colorado), un trou perdu aux 150 habitants et 198 ronds-points, qui ne peut capter les ondes GSM et où ordinateur, e-mail, Facebook sont des mots inconnus. Et où rien ne se passe jamais. Son commissariat ressemble donc plutôt à une bibliothèque-ludothèque.
Quid de l'énigme? Elle se résout bien sûr par un coup de théâtre digne de sa (presque) homonyme.
Bref, un très bon livre pour les soirs de migraine!
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En fait, je ne suis pas sur Facebook. Donc, en soi, le titre ne m'attirait pas. D'ailleurs, je ne pense pas que ce soit le meilleur titre.... mais je n'ai pas regretté d'avoir emprunté ce livre. Non pas pour l'intrigue policière qui n'est finalement pas le principal intérêt.... de cette enquête policière. Loin de là. Non, les deux principaux intérêts sont l'humour, voire l'absurdité, et surtout les nombreuses références littéraires. Très sympa pour les fans des livres en tout genre.... beaucoup moins pour ceux de James Joyce...
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Quelle déception!!moi qui ai adoré tous les précédents romans de R.Puertolas,je n'arrive pas à "accrocher" avec celui là!!Les premières pages,j'ai bien retrouvé son humour mais après,je me suis ennuyée...
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Eh bien, je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à cela en choisissant de lire ce livre. J'avais fait exprès de ne pas lire le résumé pour ne pas trop savoir de quoi cela allait parler à part évidemment d'un été sans Facebook.
Un livre que je vous conseille de lire. J'ai beaucoup rigolé, la structure est originale comparé à d'autres oeuvres et elle suit completement le titre de l'ouvrage finalement. Un bon livre pour l'été.
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Etre policier à New York (pas la grosse pomme mais une petite bourgade du Colorado de 150 âmes dotée de 198 ronds-points et peuplée d'écureuils radioactifs) a tout d'une sinécure. Pas un meurtre à l'horizon pour distraire le quotidien d'Agatha Crispies, une plantureuse noire qui se nourrit exclusivement de donuts au chocolat. Mutée pour des raisons disciplinaires dans ce trou perdu, elle tente, pour conjurer l'ennui, de partager sa passion pour les mots en animant un club de lecture.
Dans ce presque no man's land où internet n'a pas droit de cité, la découverte d'un cadavre criblé de trous occasionnés par des aiguilles à tricoter est donc une bonne nouvelle pour Agatha qui va pouvoir mettre à profit les techniques d'investigation de son défunt père.
Complètement loufoque, « Tout un été sans facebook » nous fait passer un bon moment avec son imagination débordante et son humour qui a gagné en finesse par rapport au « Fakir » dont les blagues vaseuses m'avaient laissée de marbre. Sans déflorer la fin, sachez qu'elle est délicieusement amorale.
Dénonciation pas toujours légère du racisme et du sexisme qui sévissent toujours dans les coins les plus reculés des Etats-Unis, le dernier roman de romain Puértolas est aussi un éloge de la littérature dans toute sa diversité, de « La Mystérieuse Affaire de Styles », premier roman de la « duchesse de la mort » aux 1 440 pages de « Guerre et paix ».
Seul l'illisible James Joyce ne trouve pas grâce aux yeux d'Agatha. Et elle n'est pas la seule...

EXTRAITS
- Pour devenir informaticien de génie aux États-Unis, il est indispensable de porter un nom ridicule : Bill « Portails », Steve « Petits boulots » et Mark « Montagne de sucre » en sont la preuve... Inutile donc de chercher le succès si vous vous appelez Smith.
- Il était de ceux qui pensaient pourquoi lire un livre quand le film existe ?

Lien : http://papivore.net/litterat..
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Courir un marathon, assister à un séminaire de thérapie par le rire, manger un pot de glace de 1 litre ou prendre des antidépresseurs… les recettes pour recouvrer le moral et ne pas sombrer dans la déprime ambiante sont légions et inhérentes à chaque personne mais il y en a une autre, peu onéreuse et bonne pour le corps et l'esprit : Lire un roman de Romain Puertolas.

Parce qu'un Puertolas, c'est facile à lire. Les mots sont simples, ça coule comme un petit cours d'eau vif et frais et ça repose l'esprit sans donner mauvaise conscience parce qu'on a pas envie de se nourrir de littérature compliquée à longueur de temps.

Parce qu'un Puertolas, c'est bourré d'humour plus ou moins raffiné et que les bons mots s'enchaînent page après page. Les sourires, puis les rires se surprennent à naître au fil des punchlines drôlatiques, parfois même hilarantes, de l'auteur.

Parce qu'un Puertolas, c'est beaucoup plus profond qu'il n'y paraît. On croirait lire un simple roman de feel good et puis on s'aperçoit que des tas de messages humanistes se cachent sous toute cette couche de vernis burlesque, un peu comme si on se rendait compte que finalement, la rivière qu'on traverse avait un dénivelé important alors qu'on pensait avoir pied jusqu'à l'autre rive. La joie de vivre qui se dégage de l'écriture de cet homme est communicative et dynamisante et malgré le racisme évoqué dans le fond de ce nouvel opus, il réussit à insuffler un esprit bienveillant, presque purificateur si j'ose dire, aux maux de l'être humain.

Parce qu'un Puertolas, ce n'est jamais pareil et qu'on a la sensation que son imagination n'a aucune limite puisque cette fois-ci, il s'essaie au polar et qu'il franchit la ligne d'arrivée avec talent et honneur sous les vivas de la foule en délire.

Parce qu'un Puertolas, c'est un incroyable brassage de… tout et de n'importe quoi… Il mixte du Britney Spears et de l'Alexandre Dumas ( qui eut cru que ce soit possible), Il mélange du Shakespeare et de l'Agatha Christie, adopte des écureuils radioactifs, fait apparaître des bûcherons sexy et des membres du Ku Klux Klan, saupoudre de donuts et d'addictions et surtout, surtout…. se moque des clichés et des stéréotypes. Il balance les idées reçues aux orties, il se fout des conventions et bon sang, ça : c'est jouissif !
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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Dans un premier temps, je tiens remercier Romain Puértolas, qui encore une fois m'a permis de découvrir son roman bien avant sa sortie.

Tellement avant que j'ai pu découvrir avec une certaine curiosité, la manière de travailler de Romain Puértolas. Des milliers d'SMS avec des titres possibles et également des couvertures du roman, les unes plus différentes que les autres, pour s'approcher petit à petit au résultat final, que nous avons le bonheur d'avoir aujourd'hui entre les mains.

Avec ce nouveau roman, Romain Puértolas se lance dans le roman Poilar, qui est une sorte de Polar Poilant, un véritable “page-turner”de l'humour, une page, un sourire, un juste mélange de bons mots et dérision.

Romain Puértolas, nous entraîne à New York dans le Colorado, petit ville où l'internet ne passe pas, vous ne pouvez même pas regarder votre Facebook… Quelle horreur !

Pour palier à cette tragédie Agatha Crispies ouvre un club de lecture au commissariat de New York Colorado où les membres sont plus là par obligation que par envie, ou bien encore par manque d'activité dans ce petit village sans, mais vraiment sans problème.

Agatha Crispies, notre héros, si l'on peut l'appeler comme ça, mutée de New York à New York pour des raisons disciplinaire, n'est pas le prototype même du lieutenant de police qu'on imagine dans un polar, mais comme nous sommes dans un poilar, elle est parfaite dans son rôle.

Comme nous le commentions auparavant, New York dans le Colorado est à des années lumière de New York la vraie. Il ne s'y passe rien, mise à part de temps en temps la disparition d'un chat. Mais le jour où enfin un meurtre à lieu dans le village d'a côté enfin l'aventure commence pour notre héroïne et peut être bien la possibilité de pouvoir retourner à New York New York si le cas est résolue.

Le dernier roman de Romain Puértolas est certes un poilar, un roman qui vous fera sourire et bien souvent rire aux éclats, mais c'est avant tout une ode à la littérature, avec des centaines de références a de grand auteurs de la littérature d'hier et d'aujourd'hui tel qu'Agatha Christie, Stephen King, Gaston Leroux, Alexandre Dumas, Hemingway ou bien encore Edgar Allan Poe.

Tout un été sans Facebook, m'a fait l'effet d'un fondant au chocolat: un roman déjanté avec à l'intérieur une ode à la littérature.

Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre, la lecture fut longue et laborieuse … c'est surtout le style d'écriture qui m'a moyennement plu mais je dois y moins admettre que je n'ai pas vu la fin venir
J'avais pour projet de lire d'autres livres de cet auteur mais je vais peut être laisser passer quelques temps avant de retenter
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Très original ! Il y a du positif mais aussi un peu de négatif.

Pour vous parler de l'histoire: nous nous retrouvons avec Agatha Crispies qui est animatrice d'un club de lecture et lieutenant (point extrêmement original n'est-ce pas) ?!

Et d'un autre côté nous retrouvons le titre qui met en place le côté "sans facebook durant l'été" / sans écrans pour faire les recherches !

Ce n'est pas une histoire qui met en avant le côté "cerveau grillé avec les écrans", pas du tout.

Bizarrement j'ai beaucoup de mal à vous en parler. J'ai beaucoup aimé le style polar / humour et en même temps, je trouve que ce n'est pas une histoire qui reste en tête.

Par contre je trouve qu'il y avait des pages qui étaient là juste pour le nombre de pages. Vous voyez ce que je veux dire ?! Genre, certaines descriptions n'étaient pas nécessaires, parfois il y a 3/4 pages de "descriptions" sans avoir une réelle avancée dans le roman. C'était bizarre et pour ma part un peu dérangeant.
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on y retrouve tous les codes de l'humour décalé. L'histoire elle-même est accessoire et même si l'intrigue tient la route, c'est surtout l'imagination débordante et déjantée de l'auteur qui est entraînante. Mise au placard dans un commissariat perdu dans l'Amérique profonde, Agatha Crispies passe ses journées à engloutir des donuts en essayant de faire vivre son club de lecture. Un jour un homme est retrouvé mort dans sa baignoire: enfin un peu d'action pour la policière au parfait profil d'anti-héros. En plus de nous faire rire, l'auteur révèle sa passion de la littérature et nous donne envie de (re)lire nos iques (sauf James Joyce qui fait l'objet d'un excellent running gag)!
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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