Les voix des hallucinés, ces voix que nous n'entendons pas, permettent de saisir en creux, en négatif, ce qu'est la voix dans son essence aphonique, sa place et sa fonction dans la structure du sujet. Se séparent alors dans la voix parole et sonorité, énonciation et pulsion ; la voix comme objet lacanien disjoint ce que réunissait l'entendu freudien. Parce qu'elle ne se survit pas, la voix est de l'irrémédiablement perdu, où se dévoile par là même que la perte décou... >Voir plus