COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Premier roman en créole écrit par une non créolophone de souche !
L'auteure s'est appliquée à pénétrer les pensées, les sentiments de Léonce Mondésir, Guadeloupéenne, intégrée professionnellement (infirmière surveillante de nuit) et socialement en apparence, mais qui se sent continuellement contrainte de se dédoubler pour être au diapason de son environnement parisien. Consciente de l'importance des mots et du langage – outil à la fois de négation, de soumis si on, d'assimilation de l'autre, mais aussi de résistance et de libération –,
Monique Raikovic a appris la langue créole pour saisir la vérité de son héroïne.
Mama Mondésir est donc le PREMIER roman, écrit par une non créolophone de souche, dont l'héroïne soliloque en créole et s'efforce d'introduire celui-ci dans ses conversations en fwansé gramatikal . D'où la nécessaire et heureuse rencontre entre l'auteure de ce « roman créole » et
Hector Poullet, chantre de la créolité guadeloupéenne, lequel a préfacé l'ouvrage. Un roman sorti le 26 février 2009 ! Un récit qui participe de la compréhension de certains des mouvements sociaux de ce début de l'année 2009 en Guadeloupe et en Martinique.
Au milieu d'une vie professionnelle partagée entre l'exercice de la médecine généraliste et le journalisme médical,
Monique RAIKOVIC s'est engagée dans une carrière littéraire qu'elle nomme son «Panthéon des différences ». Elle est l'auteure de
B. comme Bonhomme, L'Allée des lilas et le Réverbère de la rue Malebranche.
Mama Mondésir est son quatrième roman.