Chaque fois que je trouve un livre de
Peter Randa c'est un rayon de soleil pour ma journée. Celui-ci attendait mon passage dans la boite à lire de mon village, juste en face de la petite église et du cimetière. Je n'ai plus souvenir de la première rencontre avec cet auteur, il m'est devenu tellement familier que j'ai l'impression de l'avoir toujours fréquenté. Un compagnon de route en marge de la littérature, même si quelques éditeurs republient aujourd'hui une infime partie de sa production. Un petit maître de la littérature policière qui mérite sur Babelio une plus grande audience, je rêve un peu...
On pourrait penser que Maurice "pète un câble". Au fil des pages, le lecteur va constater que c'est beaucoup plus grave. Lui-même s'inquiète de son état, car son oncle Achille a échappé à la guillotine, pour finir dans un asile. Même symptôme, même cause ? Maurice lutte contre cette hérédité qui le ronge, mais en vain. Il va semer quelques cadavres sur sa route et nous le suivrons sur le toboggan de sa rage qui d'une petite vague deviendra rapidement un maelström destructeur.