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sur 1520 notes
Un déli'cieux voyage dans les mots, dans les moeurs, dans la chair... j'ai adoré !!!
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une très belle histoire du début du 20ième siècle dans la bourgeoisie provinciale.
Bien écrit, facile à lire. Pas de voyeurisme dans cette histoire d'amour dont on ne sort pas indemne.
on ne peut qu'en recommander la lecture.
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Une belle histoire pour une étonnante complicité, un improbable amour entre maîtresse et bonne. Avec tout le talent d'une excellente romancière. Bouleversant, mais n'atteint pas , à mon avis, la hauteur et la grâce de Pietra Viva.
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« Amours » Léonor de Recondo (Sabine Wespieser, 270 pages)
« C'est un beau roman, c'est une belle histoire… » Une très belle musique aussi, mise en mots par une femme auteur et par ailleurs musicienne de grande renommée (comment fait-on pour conjuguer tant de talents ?) Un monde de la bourgeoisie rurale à l'aube du 19ème siècle, engoncé dans ses préjugés, étriqué, usant et abusant de son pouvoir, y compris du droit de cuissage. Un notaire de campagne donc ; sa jeune femme ne connaissant d'autre horizon qu'une vague aspiration à une maternité subie contre son propre corps et qui donnerait un héritier en l'inscrivant dans la case que la société a prévue pour elle ; et une bonne qui n'a d'autre choix que de subir en ravalant ses larmes jusqu'à la grossesse, sommée de rester à la sienne. Sans oublier des personnages secondaires attachants. C'est bouleversant. C'est dur comme un viol, ou comme des viols répétés, c'est doux comme une histoire d'amours au féminin, c'est fort comme une passion qui balaie et révèle les personnages à eux-mêmes. L'écriture est fine, subtile, elle nous guide dans une proximité immédiate avec les deux femmes, mais même le regard porté sur le notaire n'est pas acide ou jugeant, il est seulement lucide. C'est tout le contraire d'une histoire à l'eau de rose, le poids des préjugés sociaux et du pouvoir de classe y est parfaitement décrit sans qu'il n'y ait besoin de discours argumentatif. Mon seul (très léger) bémol concerne la fin du livre, un peu « attendue ». Mais c'est un magnifique roman, qu'on ne lâche pas, dont les personnages resteront je crois longtemps nichés en moi.
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Un vrai coup de coeur pour cette histoire et l'écriture de Leonor de Recondo, qui m'a rappelé "une vie", De Maupassant.
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Une histoire du XIXe siècle au début du XXe classique trop classique, mise au goût du jour par quelques descriptions un peu crues, mais par ailleurs très bien écrite. Mais on reste au seuil de cette histoire sans surprise, tout rentrera dans l'ordre aux dépens de la domestique. Mais qu'importe, celle-ci retrouve la Vierge Marie !
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Début du 20ème siècle, Victoire a été mariée, (bien davantage qu'elle ne s'est mariée), à Anselme de Boisvaillant, notaire de son état.
Mais à l'époque c'est l'usage et perdue dans une fratrie de soeurs, aucune autre destinée n'était prévue pour elle que de se "bien marier". Alors, elle s'est pliée aux exigences familiales pour remplir son rôle d'épouse et tenir sa maison avec l'aide indéfectible de Huguette et Pierre, domestiques fidèles depuis toujours au service des Boisvaillant. Mais de cette union imposée ne naît aucun enfant, Victoire redoutant entre tout " l'enchevêtrement immonde" avec son époux, auquel son éducation de jeune fille bourgeoise ne l'avait pas préparée. Anselme, déjà marié une première fois, se pense infertile et va maladroitement chercher du réconfort auprès de la très jeune bonne Céleste chez laquelle il " s'invite" occasionnellement et avec une grande brutalité. de cette relation contrainte va naître un enfant, Adrien. Ayant découvert la grossesse de Céleste et la vérité sur l'identité du père, Victoire impose ( plus qu'elle ne propose ) un marché à la jeune domestique : la garder auprès d'eux mais faire passer l'enfant pour le leur. Victoire se dit donc mère d'Adrien mais ne parvient à donner aucune tendresse au nouveau-né... Pas beaucoup d'amour(s) jusque là me direz-vous...oui mais l'amour est protéiforme et évanescent et s'invite là où on s'y attend le moins. Dans ce foyer, de multiples sources d'amours finissent par sourdre : celui d'Huguette pour son mari, blessé depuis la guerre, celui de Pierre pour Anselme qu'il considère presque comme un fils, l'amour naïf que la douce Céleste porte à la Sainte Vierge, celui plus inattendu et sensuel entre Céleste et Victoire et enfin celui que tous porteront à Adrien, point de convergence de tous ces amours.
Un court et très beau roman, dans lequel la musique s'invite, comme souvent chez Leonor de Recondo, violoniste avant d'être écrivain, même s' il s'agira ici de piano...j'ai désormais hâte de me jeter dans "le grand feu".
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Léonor de Recondo a sû capter mon attention du début à la fin. On évoque dans ce livre la place de la femme au 20ème siècle, la triste réalité quand elle aborde le corps de la femme pendant cette période...
Malgré ça, l'histoire de 2 femmes qui découvrent le véritable Amour
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Amours tire sa force par la psychologie de ses personnages. Céleste et Victoire sont des femmes issues de milieux opposées mais qui subissent ensemble la solitude, les conventions de leurs époques et l'indifférence de leurs proches. L'une trouvera refuge dans la religion, l'autre dans la pratique du piano. Mais ce qui les unira plus profondément sera l'Amour. Cet amour est pluriel, il s'illustre d'abord par un amour maternelle puis charnelle. Leur relation bien que belle et touchante est impossible. L'histoire prend la tournure d'une tragédie grecque qui ne peut que bouleverser le lecteur. On s'éprend de ces deux femmes, qui découvrent leur féminité ensemble. Elles vont s'aimer, connaitre un bonheur partagé certes éphémère mais qui marqueront à jamais leur existence.
En bref, je vous conseille cette oeuvre pour sa beauté et sa sensibilité. Vous n'avez plus qu'à succombez à sa sensuelle mélancolie...
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