Céleste comprend soudain que l'enfant se meurt ,p 127
C'est l'une des clés du livre .
L'amour maternel quand celui-ci vous est arraché .
La rédemption viendra de ce qu'il pourra être partagé .
Adrien aura deux mamans Céleste et Victoire .
On a du mal à imaginer la situation des femmes il y a encore cent ans en France ,
Léonor de Récondo raconte cette lente émancipation . L'histoire d'une femme qui adopte l' enfant que son mari a eu avec une jeune bonne , contre son gré.
Léonor de Récondo choisit le huis clos d'une maison bourgeoise , en 1908 , dans un bourg du Cher , pour laisser s'épanouir le sentiment amoureux le plus pur et le plus inattendu .
Mais c'est en même temps le plus émouvant témoignage charnel et affectif de l'amour maternel dans ce qu'il a de plus vital pour la mère et pour l'enfant .
Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire , à prendre en mains sa destinée.
Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste , tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l' héritier tant espéré .La maison aux murs épais s' apprête à enfouir un autre secret de famille.
Mais victoire n'a pas la fibre maternelle , et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches .
Céleste, mue par son instinct , décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour . L'enfant renaît à la vie , puis quand une nuit Victoire s'éveille seule une nouvelle naissance va surgir , Victoire va découvrir le pouvoir du corps et la puissance de l'amour maternel puis un autre amour tout aussi puissant .
L'amour humain n'est pas virtuel ou spirituel il s'encre dans le corps , et la perte de son enfant ,va marquer au fer rouge Céleste comme la perte d'une mère ravage souvent la vie entière d'un enfant orphelin.