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4,04

sur 1520 notes
Je n'ai rien compris.
J'ai aimé la première partie, jusqu'à la page 100.
Après, patatras....
Que des invraisemblances.
Vous imaginez avec sérieux que la bourgeoise coincée entre dans la chambre de sa bonne et se met nue pour envelopper de sa peau Céleste et le bébé ??
Alors qu'elle méprise au plus haut point le petit personnel !
Et puis, elle ne ressent rien pour le bambin et là, toc, elle se met à l'aimer....
Non, sérieux !
Certains ont parlé d'Harlequin, il est vrai qu'on en est pas loin.
Les attitudes des uns et des autres ont été, pour moi, invraisemblables !
Je n'ai pas compris cet engouement dingue pour ce livre.
Encore un livre qui me met à contresens des autres, autres qui, s'ils le veulent bien, auront le respect d'une critique différente de la leur.
Sans lynchage, insultes et j'en passe.
Je ne me sent nullement coupable, mais c'est un roman de gare.
Expression que j'aime tout particulièrement. Un livre qu'on choisi vite fait avant que le train n'arrive en gare, et qu'on lit vite fait mal fait dans le wagon pour passer le,temps.
Encore une fois, certains ont choisi la facilité.
Tant mieux pour eux.
Moi j'aime quand ça accroche, rippe, grippe, coince, grince.
La fluidité m'ennuie.
Je m'arrêterais là, car même la critique de ce livre me fatigue....
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Nous sommes en 1908, Anselme et victoire forment en apparence à beau couple.
De ce mariage arrangé, ni amour ni enfant ne sont nés.
Dès les premières lignes, l'auteur nous montre qu Anselme monte donc dans la chambre de leur jeune domestique, Céleste, pour y assouvir ses ardeurs
... Malgré ces 3 personnalités torturées, cette maison bourgeoise va nous révéler amours interdits et secrets.
J'ai lu ce roman en écoutant les morceaux de piano joué par Victoire. Ils m'ont permis je pense, de mieux apprécier la sensibilité, la sensualité de ce livre qui aborde la maternité de deux femmes.

Une belle surprise, peut-être un coup de coeur.
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Amours / Léonor de Recondo /Prix des libraires 2015
Anselme de Boisvaillant, notaire de bonne famille bourgeoise dans un bourg du Cher, a pris l'habitude d'abuser de Céleste, la jeune bonne craintive de la maison, tandis que Victoire, son épouse dort paisiblement.
Régulièrement, la nuit venue et une fois au lit avec Anselme, Victoire ne peut s'empêcher de caqueter ; elle utilise ce babillage pour reculer l'instant de ce qu'elle appelle « l'enchevêtrement immonde des corps ». Victoire ne se dévêt jamais entièrement le moment venu et Anselme n'a jamais vu sa femme nue. de viols ancillaires consentis en nuits passées avec Victoire qu'il n'a su que rendre indifférente aux plaisirs du sexe, il mène une vie professionnelle tout à fait tranquille avec Céleste en point d'orgue.
Mais un beau jour, Céleste tombe enceinte. Pour sauver l'honneur de tous et ne pas faire de scandale, Victoire qui rêvait d'avoir un enfant, choisit d'adopter le petit, elle qui n'a pas pu en avoir quoique mariée depuis plusieurs années. Hélas, elle comprend vite qu'elle n'a pas la fibre maternelle et néglige le petit Adrien. Céleste réalise que son enfant dépérit et prend soin tendrement de lui. Une nuit, Victoire rejoint sous les combles le petit Adrien dans la chambre de Céleste…
Un superbe roman écrit dans un style très sobre et classique, une ode très charnelle à leur féminité que deux femmes découvrent incidemment. Les sentiments et le désir réciproque pourront-ils triompher des règles de bienséance qui dominent la société dans ces années 1908/1909 ?
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Alerte perfection éditoriale !
Titre attrayant, couverture intrigante, 4ème alléchante.
Bam adopté !

Ce roman signe mon premier de Récondo et je vais tenter de vous faire comprendre ici, pourquoi il ne sera pas mon dernier.

Nous sommes au début du XXème siècle, dans une famille ultra bourgeoise et dans un temps où l'amour n'était pas la plus grande raison pour se marier. Oui, il fallait se marier, c'est évident, mais il fallait surtout se trouver le mari qui fournirait la plus grande propriété, les richesses, les bonnes et tout le tralala. L'amour ? Quésako ?
La femme dans l'histoire ? Elle se prélasse, elle se coiffe, elle demande à ce qu'on l'aide à serrer son corset, elle organise des banquets, elle joue du piano, elle ouvre les cuisses et surtout, elle se tait.
Anselme et Victoire sont mariés depuis un petit moment mais aucune descendance n'est annoncée. Des questions se posent sur la fertilité du couple. Anselme, c'est un homme, donc il a des pulsions et bien sûr, c'est incontrôlable. Celeste est jeune, belle, et elle travaille pour le couple sous les ordres d'Huguette. Celeste ne connait pas l'amour. Pourtant, elle sait bien qu'il ne s'agit en rien de ce que son employeur, Anselme lui donne lors de ses visites nocturnes. Ce qui doit arriver arrive. Celeste tombe enceinte.

Le titre résume l'essence même du texte. Malgré le contexte, l'écart social entre Victoire et Celeste, il s'agit bien d'amour. Ce livre nous raconte le quotidien qu'on du subir tant de Victoire et tant de Celeste au début des années 1900. Ce texte, il nous parle de ces femmes qui, à cette époque, rêvaient déjà de liberté, d'émancipation des corps et des âmes. Je défies quiconque de ne pas être touché par ce récit qui transpire d'amour et de compassion. le texte est court, le rythme est intense et les pages se tournent à une vitesse folle. de Récondo ne fait pas dans le mielleux ou dans la tendresse et pourtant, ses personnages sont instantanément attachants et l'on vibre avec eux. Ce livre est divinement écrit. En 200+ pages, on a pas le temps de s'étendre et pourtant, on ressent, on vit, on se laisse surprendre et surtout, on comprend.
Rien n'est à jeter. Tout est à embrasser.
Vous avez compris, j'ai adoré et j'espère vraiment que vous saurez vous laisser tenter par cette dose instantanée d'amour.
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Cinq ans après son mariage de convenance en plein tournant du XXe siècle, Victoire n'en revient toujours pas de ce qu'il lui faut bien admettre comme une étrange déception : l'existence qui s'annonçait parfaite dans sa demeure cossue du Cher, entre un époux établi dans sa position de notable et une domesticité à ses petits soins, s'avère terriblement vide et ennuyeuse, en plus de rester incompréhensiblement stérile. Loin d'elle l'idée que ses dérobades au devoir conjugal, non seulement élucident l'absence de descendance du couple, mais aussi légitiment, dans l'esprit du digne notaire, l'assouvissement de ses pulsions naturelles entre les cuisses résignées de la jeune bonne : Céleste n'est-elle pas entièrement à leur service, comme le fut d'ailleurs, apprendra celle-ci dans les chuchotements d'arrière-cuisine, l'actuelle gouvernante à l'époque du père de Monsieur ?


Mais, les traditions ayant décidément la vie dure, à la perpétuation du droit de cuissage succèdent bientôt la grossesse de la bonne et la sensible question de l'honneur de tous. Alors, là encore comme seuls les domestiques de la maisonnée se souviennent en toute discrétion qu'il en fut déjà ainsi en ses murs un quart de siècle plus tôt, l'épouse pragmatique choisit de faire d'une pierre deux coups : l'on prétendra que l'enfant est un rejeton de Boisvaillant pur jus. Les apparences dignement et utilement sauvées, n'en reste pas moins que Victoire, épouse sans amour désormais mère sans instinct maternel, s'enlise dans un bovarysme croissant. Réunies dans la chambre de bonne où Céleste s'emploie en catimini à prodiguer les soins au nourrisson pour lesquels Victoire ne présente aucune disposition, les deux jeunes femmes se découvrent une sensualité inattendue qui les emporte bientôt dans les vertiges clandestins d'une relation saphique.


Merveilleusement juste et élégante, la plume de Léonor de Récondo excelle à peindre en peu de pages l'étouffant huis-clos de cette demeure bourgeoise, miniature de la bonne société de l'époque. Réduites, qu'elles soient bien nées ou servantes, à la seule fonction qu'on leur assigne, tenir leur rang et procréer pour les premières, répondre aux besoins des maîtres pour les secondes, les femmes y sont, pour leurs familles et leurs maris, des « biens » comme les autres, sans avis ni personnalité, conservées dans l'ignorance de leur sexualité et dans l'interdit de leurs désirs, avec pour garde-fou l'hypocrite mais impitoyable camisole des convenances. Celles qui, certes pas sans souffrances, se plient sans faillir à cette discipline, sont les premières à contribuer à la perpétuation de leur soumission de mères en filles. Les autres jouent leur place dans la société, risquant l'opprobre, la déchéance, voire même, d'ailleurs, l'internement psychiatrique.


Campés de manière nuancée et vivante, les personnages sont particulièrement convaincants et le lecteur se laisse d'autant plus aisément transporter en ces années pas si lointaines où il semble que la condition féminine n'a pas évolué depuis des siècles, que l'écriture, superbe de puissance visuelle mais aussi sonore, l'auteur y ayant troqué son violon pour le piano de Victoire, confère à cette histoire de facture plutôt classique un charme doucement envoûtant.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'Amour est triste, beau, violent, désespéré. L'écriture de Léonor de Récondo l'est aussi. C'est au son de la sonate au clair de lune que joue Victoire que j'ai fini ce court roman d'une pure beauté et les mots de l'autrice ont pris une autre dimension. C'est un roman féministe sur une situation inconcevable au début du 20ieme siècle. L'écriture est magnifique, jamais vulgaire, des personnages auxquels on s'attache rapidement malgré leurs failles.
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A priori ce livre ne me donnait pas envie mais prêté par une collègue qui m'en a fait l'éloge, je me suis dit, après tout, pourquoi pas, d'autant plus que le livre est court.
Tout ce que j'ai à dire en refermant ce livre, c'est un grand merci à cette collègue! Quelle merveille.
Une écriture sublime qui décrit merveilleusement bien les corps et le sentiment amoureux de ces 2 femmes, Céleste et Victoire, que j'ai suivi avec un grand plaisir. J'ai ressenti chaque émotion et me suis laisser emporter avec elles. J'avais le souffle court en lisant les dernières pages une fois que j'ai compris où l'autrice nous emmenait!
Quelle belle lecture, émouvante sans être nian-nian. J'ai vraiment beaucoup aimé et ai bien envie de lire d'autres livres de Léonor de Récondo!
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Le résumé en 4ème de couverture est terrible, froid : Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne qui tombe enceinte. Pour sauver l'honneur de tous, Victoire décide d'adopter l'enfant...

L'histoire se passe au début du siècle dernier et tout y est bouleversant, les mensonges, les non-dits, l'ignorance absolue des femmes de leur corps, leur goût...
Elles sont soumises au désir de l'homme à qui elles doivent tout céder.

Et dans ce tableau abject, naît quelque chose de beau, l'amour.

Et là débute une nouvelle histoire. C'est beau et forcément tragique. C'est une histoire de femmes qui s'ouvrent à elles-mêmes, se découvrent intimiment et c'est effroyable de se dire que ce n'est pas si loin de nous et que dans certains endroits dans le monde, ça existe encore.

Un court récit prenant dont certains passages sont d'une beauté surprenante. Oui, il est court, mais l'émotion est là, à chaque page.
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Amours, j'y plonge sans trop de questions, mais peut être avec un peu trop l'assurance que le prix des libraires est garant de cette sélection. Je passe par la quatrième de couverture, qui révèle tout malheureusement.
Une lecture fluide et rapide, attendrissante, sur ces amours interdits, ces convenances, ces classes sociales définies... Une intrigue peut être trop convenue et attendue pour que je retienne ce roman dans mes favoris.
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Une histoire qui commence de façon classique et qui se continue de manière plus contemporaine. Mais je ne peux pas dire que ce mélange m'ait franchement séduite.
Céleste est régulièrement violée par son maître, Anselme, le notaire. Ce qui doit arriver arrive, la jeune femme est enceinte. Les bourgeois de l'époque ne s'embarrassant pas de compassion, le sort de Céleste devrait être scellé par une mise à la porte infamante. Mais voilà, Anselme n'ayant pas eu d'enfants de sa première épouse ni de sa deuxième, il est décidé que Céleste accouchera et que l'enfant sera officiellement celui de Victoire, la femme d'Anselme.

À partir de là, j'attendais une rivalité, finement analysée, entre les deux femmes. En fait non, l'histoire prend une tout autre tournure, très très lourde à mon sens.
La fin est décevante, comme si l'auteur, ne sachant que faire, était allé au plus simple.

Je n'ai pu m'empêcher de penser à ce qu'aurait fait Maupassant de cette histoire.


Lien : https://dequoilire.com/amour..
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