AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 450 notes
Pour éviter toute perte de temps au lecteur potentiel :

Je n'ai pas apprécié ce roman, bien trop long - avec les risques que cela comporte quand l'écriture est "facile" et les événements sans grande envergure.
Intrigue qui s'épuise par les entrelelacs et digressions de toute sorte.
Auteur banale comme il en existe à présent des milliers dans le domaine de l'Edition qui ne cesse de produire des pages sans consistance, décourageant ainsi tout désir de lecture et de découverte.
Commenter  J’apprécie          62
Une amie m'a offert ce livre et, moi qui n'avait jusqu'alors aucune attirance pour les romans policiers, sauf les Agatha Christie de ma jeunesse, j'ai adoré !
Belle écriture, personnages complexes, dans une région lointaine en Espagne. du coup j'ai continué avec un roman de Bernard Minier, "glacé" dont je n'ai pas encore écrit la critique.
Commenter  J’apprécie          63
Haletant et addictif, les 736 pages de ce thriller ne se lâchent pas tant qu'on a pas résolu l'énigme... Il faut dire que l'auteure nous envoie dans de multiples fausses pistes, où nous adorons nous laisser enfermer en compagnie des deux personnages centraux, l'écrivain et l'ancien policier qui nous guident dans ce dédale complexe de ramifications. Nous comprenons bien tard - et c'est la force du roman - grâce à la fraicheur d'un enfant investi d'une mission, faire comprendre la vérité. Tout se passe dans un décor formidable, la Galice, coin d'Espagne enfoncé dans l'océan atlantique, terre mystérieuse et opaque, noyée dans la verdure que la pluie incessante arrose sans cesse. On apprend qu'un excellent vignoble se trouve sur les pentes abruptes de la Ribeira Sacra, dans les canyons de la rivière Sil. Et que l'église et les grands noms d'Espagne ont caché dans une cynique complicité pendant des siècles les secrets qui ont cimenté leur domination sur la société espagnole. Riche, dense, complexe, est-ce duo vin ou d'un roman que nous parlons. Certainement des deux, l'un donnant envie de découvrir l'autre.
Commenter  J’apprécie          60
Aux amateurs de polars je recommande une romancière espagnole que j'ai découverte cette année Dolores Redondo .J'ai lu la trilogie de Batzan sans interruption, captivée par l'intrigue et le style . J'ai vécu les mêmes émotions qu'Amaia l'enquêtrice, douée, tenace qui affronte l'horreur du présent et du passé sur fond de légendes basques.Une cousine espagnole de Fred Vargas ?
Commenter  J’apprécie          60
Un pavé de 692 pages que j'ai dévoré en 3 jours tant j'ai trouvé l'histoire passionnante. On y suis Manuel, célèbre écrivain qui, accompagné d'un prêtre et d'un garde civil nouvellement à la retraite, va tenter de prouver que son mari n'est pas mort dans un banal accident de voiture, mais bel et bien assassiné.
Très belle et déchirante scène d'ouverture avec l'annonce du décès de son mari et l'incrédulité qui frappe Manuel lorsqu'il découvre que son époux n'était pas celui qu'il pensait.
"On ne mélange pas les torchons et les serviettes", voilà un proverbe qui résume à merveille son premier contact (et les suivants) avec une belle-famille dont il ignorait tout et surtout la noblesse du titre ! Et en parlant de noblesse, que ne ferait-on pas pour préserver l'honneur et une réputation !
Avec Manuel, on doute, on croit, on espère et on n'hésite pas à mettre les pieds dans ce nid de vipères qu'est la famille Muñiz de Davila pour connaître la vérité. Avec Manuel on réalise aussi que l'enfance de son mari Alvaro n'avait rien à envier à sa propre enfance dramatique.
Pas de nouvel amour au cours de ce roman pour Manuel, mais plutôt l'approfondissement des liens qui le liaient à son mari et ceux qu'il va créer avec une famille de coeur qui, on le sait, ne le laissera pas seul dans son deuil.
Que dire de ce roman si ce n'est qu'il m'a bouleversé et je ne parle même pas des dernières lignes où je n'ai pu retenir quelques larmes.
Commenter  J’apprécie          50
16.02.2023 #006
A dévorer !! «Tout cela je te le donnerai » de Dolorès Redondo.

Manuel est écrivain, espagnol il vit à Madrid et ,après un succès retentissant pour une biographie romancée, il est sur le point de terminer un nouveau livre.

Une enfance difficile après avoir perdu jeune ses parents dans un accident de voiture, recueilli et élevé par une tante âgée, en même temps que sa soeur aînée, ils ont de nouveau pu revivre dans la maison familiale à la majorité de celle ci. Il est devenu professeur d'histoire à l'université, le sort s'est hélas de nouveau acharné avec le cancer de sa soeur et son décès.

La police vient lui annoncer la mort dans un accident de voiture dans la province de Lugo de son mari Alvaro alors que celui ci était sensé être à Barcelone pour une réunion importante avec un gros client.

Manuel va découvrir que Alvaro avait une « double vie » depuis 3 ans, alors qu'il se disait sans famille depuis le rejet de son homosexualité par les siens, il avait hérité au décès de son père des affaires familiales, d'un pazio, hypothèques, créances et dettes comprises, ainsi que du titre de Marquis.

Alors qu'il se rend à l'hôpital pour reconnaître le corps de son époux, Manuel va découvrir la pire des familles et surtout des secrets inavouables et incroyables.

Impossible de lâcher ce livre tellement les rebondissements arrivent de chapitre en chapitre… c'est terriblement prenant et surprenant !
Commenter  J’apprécie          50

Pendant les fêtes j'ai attaqué ce pavé de 691 pages.
J'ai connu cette autrice par sa trilogie du Baztan, que j'avais beaucoup aimé, puis enchaîné avec son dernier opus La face nord du coeur, mais ce livre m'avait échappé. Il s'agit d'un "one shot".
Ne pas se fier au titre et au décor de fleurs de gardénia de la couverture, il ne s'agit pas d'un roman à l'eau de rose. Tout cela je te le donnerai fait allusion aux cadeaux que propose Satan à Jésus pour se parjurer. On y partage la douleur déchirante de Manuel, écrivain à succès, qui perd son mari Alvaro dans un accident de voiture. Dévasté il part en Galice pour l'enterrement et découvre un passé que son compagnon lui avait caché. Et ce banal accident semble couvrir des faits bien plus graves. Comme à son habitude, l'autrice nous fait découvrir des paysages magnifiques, des personnages profonds, hauts en couleurs, que ce soit les marquis de Santo Tomé et leurs comportements d'un autre âge, que des gardes civils, legiste, prêtres, attachés à la recherche de la vérité. Souvent Manuel doute et perd pied tant la réalité lui montre un côté de la personnalité d'Alvaro qu'il ne pouvait imaginer, mais il ira au bout de sa quête, se remettant en question pour toucher enfin à la vérité et à la paix. Malgré quelques longueurs parfois, on apprécie dans ce livre le talent de Dolores Redondo qui nous fait entrer dans le coeur et l'âme de ses personnages, respirer les fleurs, admirer les vignobles et partager l'attachement des Galiciens à leur terre et ses traditions.
Commenter  J’apprécie          50
C'est avec une émotion intense que je reviens de ce livre, comme on rentre de voyage. Un voyage dans la Galice espagnole, pleine de vignes escarpées et de vieilles traditions, de soumissions et d'histoires de familles.
Dolores Redondo nous livre un roman captivant, que l'on savoure pour qu'il dure plus longtemps, tout en ne le quittant pas de l'esprit.
Manuel Ortigosa, écrivain espagnol de renom, apprend par la police le décès de son mari, Alvaro, homme d'affaires, dans une région où il n'était pas supposé se trouver. S'en suivent de multiples levées de secrets jettant le doute sur la personne qu'était réellement l'homme qu'il aimait. Manuel découvre avec stupeur l'appartenance d'Alvaro à une famille aristocrate, ancrée dans cette région du terroir, peuplée de monstres et d'innocence. L'écrivain se liera d'une amitié improbable avec un garde civil récemment retraité, pour mener à bien une enquête sur les circonstances de ce qui paraissait être un banal accident de la circulation, mais qui se révèle être un meurtre. Cette disparition prend sa place dans un grand puzzle qui se dévoile peu à peu sous nos yeux, comme une partie d'échecs inéluctable, semée de fleurs de gardenias que Manuel retrouve sur son chemin.
"Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes et m'adores", ce que Satan dit à Jésus en mettant le monde à ses pieds. Cette phrase résonne de l'âme même de cette histoire.
Histoire menée de main de maître, colorée et parfumée, pour une auteure qu'il est impossible de lâcher par la suite. Elle est également l'auteure du Gardien invisible, premier tome d'une trilogie et adapté par Netflix. Je vous le recommande chaudement également. Prévoyez vous une soirée intense et inoubliable autour de cette autre histoire !!
Commenter  J’apprécie          52
Quoi de plus terrible que de découvrir que celui avec qui l'on partageait sa vie est un parfait inconnu et qu'il n'est plus là pour répondre à nos questions ?
Voilà 700 pages pour fixer notre auto-réflexion, comprendre tout le poids des secrets, de la famille et des traditions.

"Interrompu un matin dans l'écriture de son prochain roman, Manuel, auteur à succès, trouve deux policiers à sa porte. Ce qui aurait pu n'être qu'un banal et triste accident – une voiture qui, au petit jour, quitte la route de façon inexpliquée. Mais le mort, Álvaro, est le mari de Manuel et le chef d'une prestigieuse dynastie patricienne de Galice. Dans ce bout du monde aussi sublime qu'archaïque commence alors pour ce veuf un chemin de croix, au fil duquel il découvre que son époux n'était pas celui qu'il croyait. Accompagné par un garde civil à la retraite et par l'ami d'enfance du défunt, Manuel plonge dans les arcanes d'une aristocratie où la cupidité se dispute à l'arrogance afin de comprendre."

Dolores Redondo réussit à faire passer son amour pour son pays, sa cuisine, ses traditions à travers un roman noir de noir.

Qu'une envie, embarquer (avec ou sans elle) par le prochain avion pour découvrir la Galice, ses habitants et sa gastronomie.

On ressent la jouisseuse, l'épicurienne dans son écriture et dans la description des paysages, des vignes et des fameux tapas.

Les personnages arrivent un à un dans le récit et tous sans exception sont riches, à multiples facettes, extrêmement humains, ni noirs charbon, ni blanches colombes.

C'est la grande force de ce one-shot dont on ne sent pas passer les pages.

Il aurait gagné encore plus en intensité à développer son final un peu rapide à mon goût... Sans doute, n'avais-je aucune envie de la quitter ... cette Galice.

- Lecture du 26/12/2020 -
Commenter  J’apprécie          50
Dès les premières pages, le suspense commence immédiatement. Avec la découverte progressive de toute l'histoire comme on défait une pelote de laine, Manuel le personnage principal se fera sa propre idée, sur sa belle-famille, sur sa relation avec son mari Alvaro, et sur tous les secrets maudits relatifs à leurs vies et surtout au passé d'Alvaro. Les personnages évoluant autour de Manuel gagnent en profondeur au fil des pages et ont tous des histoires denses et intenses.
Une très belle écriture, un sens du suspense également que nous offre Dolores Redondo; de plus j'ai apprécié les belles descriptions des paysages et surtout du monde des vendanges. Ce livre m'a captivée, jusqu'à la toute dernière page, même si je dois bien l'admettre, je n'ai retrouvé la force de sa trilogie basque.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (1033) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature espagnole au cinéma

Qui est le fameux Capitan Alatriste d'Arturo Pérez-Reverte, dans un film d'Agustín Díaz Yanes sorti en 2006?

Vincent Perez
Olivier Martinez
Viggo Mortensen

10 questions
95 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , espagne , littérature espagnoleCréer un quiz sur ce livre

{* *}