Le Musée de l'étrange

En 1954, deux journalistes, Elsa Blanquette et Victor Galopin, découvre un petit robot oublié dans une réserve.
Fabriqué en 1916 il se présente sous le nom de Monsieur 220.
Le trio nouvellement formé part à l'aventure...

"Le musée de l'étrange" est un hommage appliqué aux Bd ligne claire, style Hergé et E.P Jacobs.
Le graphisme est une copie conforme des albums de Tintin ou de Blake & Mortimer, même le lettrage des bulles est respecté.

Le scénario et les dialogues sont aussi dans l'esprit rétro, et l'ensemble fonctionne plutôt bien et est agréable à lire.
Il manque cependant un petit quelque chose, pour que cela fonctionne parfaitement. Peut-être est-ce l'application à faire de la Bd vintage respectueuse de ses modèles qui d'une certaine façon plombe l'album ?

Dommage, malgré d'indéniables qualités, tant scénaristiques que graphique, "Le sanctuaire des Titans" peine un peu à emporter totalement l'adhésion du vieux lecteur de Bd que je suis.

Album « vintage », hommage à Hergé, à Jacobs et d'une façon générale à la ligne claire belge. le scénario est à l'avenant (contexte réaliste année 50 mêlé de S-F et d'humour bon-enfant). Les gamins de 10 ans pourront s'enthousiasmés pour l'histoire, tandis que les adultes nostalgiques chercheront les nombreuses références comme on cherche le pull rayé blanc & rouge de Charlie. 2,5*
N.B. : Attention, selon la couverture, le titre est plutôt : le sanctuaire des Titans, « le Musée de l'étrange » serait plutôt le début d'une série ... ou pas ! Lu en Novembre 2018.

*** Un bon moment***

Avec cette bande dessinée on est clairement dans le style graphique Hergé. Les dessins sont sympa, couleurs au top et l'histoire est un peu tirée par les cheveux mais qu'importe, tant qu'on s'évade et surtout qu'on rigole c'est une bonne popotte.

En 1954, le musée de l'étrange ouvre ses portes en grandes pompes niveau communication : mystère, artefacts & aventures. Les personnages sont sympathiques et virevoltent dans cette aventure mêlant histoire fantastique et humour même si ils sont très poupons (à la façon Tintin ou Jo, Zette et Jocko). Les dialogues, eux aussi sont dans un contexte rétro et sont très agréables à lire.
Humour garanti, un bon petit moment.

1954, Paris, un musée ouvre ses portes. Au programme : mystère, artefacts & aventures.
Hommage à Tintin, avec ces dessins copiés-collés, ses visages de poupons et ses situations rocambolesques. Malheureusement, l'hommage n'est pas accrocheur. Lecture qui manque sacrément de piquant avec une intrigue un peu trop facile & incohérente. le tout est trop lisible, certes agréable avec des couleurs qui nous renvoie des années auparavant quand notre père/grand-père nous contait les histoires d'Hergé. Mais ça ne rend pas forcément cette BD indispensable. Les personnages sont sympathiques mais souffrent d'un manque de réparti. Et virevoltent comme ils peuvent dans cet univers vieillot. En espérant que le tome 2 aura plus de mordant & d'humour drôle. Car tel est son principe.

D'emblée, dès la couverture on reconnait le graphisme et la mise en page des albums d'Hergé. Cette réminiscence se confirme à la lecture: la ligne claire, les phylactères, la police du texte, le trait ... Visuellement, tout m'est familier et je m'y retrouve, j'aime. Mais ce qui est immédiatement gênant c'est que très vite l'intrigue part dans tous les sens et je commence à réaliser que l'histoire devient loufoque et qu'on dévie rapidement de la réalité historique et archéologique. Quand il a été question d'extra-terrestres et de robot-vapeur j'ai complètement décroché et lu la suite en survol intersidéral ! C'est mon fils (9 ans - cannibal lecteur) qui a pris le relais et il a apprécié. Pour moi, le scénario a été carrément rédhibitoire . Ce qui sauve l'album c'est sa filiation graphique: les clins d'oeil à Hergé sont nombreux (certains sautent aux yeux, d'autres sont plus subtiles) et c'est ce qui m'a vraiment emballée !