Vivre et mourir à Auschwitz

Club N°55 : BD non sélectionnée
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Tout est dit dans l'épigraphe, qui est une citation d'Hannah Arendt : "Pour autant qu'il existe une "maîtrise" du passé, elle consiste à restituer ce qui s'est produit".

Pour moi, l'intérêt de cet album est dans un premier temps documentaire.

A partir de témoignages de prisonniers et de diverses sources, l'auteur nous raconte l'histoire du camp d'Auschwitz, de sa construction à la Libération.

De nombreux détails glaçants sont apportés : des faits rien que des faits.

Le pathos est laissé de côté.

Le choix de n'utiliser que des nuances de gris accentue la déshumanisation de ce qui est présenté.

Ce n'est pas un album facile à lire, de par le sujet et le dessin, mais qui apporte de nombreuses informations.

Je le recommande.

Virginie
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Alors oui, le contenu est historiquement important et nécessaire grâce à un énorme travail bibliographique pour reconstituer la vie et l'évolution du camp sur la période 1940-1944.

Par contre, je reste assez dubitatif sur la forme.

Le choix de l'illustration quasi monochrome avec des personnes aussi bien nazis, que prisonniers, tous méconnaissables est assez particulier.

Difficile de donner un avis au final, j'y ai appris beaucoup, mais je ne pense pas que je conseillerai cette lecture à beaucoup de monde.

Greg
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BD historique qui s'appuie sur des témoignages de détenus, de SS ou de kapos.

L'horreur, toujours l'horreur.

Et lorsque l'on pense qu'ils étaient arrivés au pire, que l'on avait déjà lu sur le sujet toute l'horreur des camps, on "découvre" de nouvelles façons de torturer, d'humilier et de tuer.

Mel
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