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Ambre, jeune adolescente de 17 ans, décide de fuguer. Elle en a marre de sa vie avec sa mère, et rêve de liberté. Elle se pousse, donc, avec son petit ami. Leur premier arrêt : Baptiste. Un copinaute qui accepte de les héberger pour quelques nuits. Mais elle qui pensait connaître l'homme, elle se rend bien compte que ce dernier a un côté très noir. Il drogue le couple, les attache, et séquestre Ambre. En parallèle, nous suivons l'histoire d'Arthur qui vient se faire plaquer par sa conjointe de toujours. Entre deux projets cinématographiques, il se rend vite compte qu'il a besoin d'un job alimentaire. Il deviendra modérateur pour le Réseau social de l'heure. Lente descente aux Enfers pour lui, qui visionnera des atrocités. Les deux histoires vont bien évidemment se rejoindre quelque part. J'ai bien aimé ma lecture, même si je lui ai trouvé quelques longueurs, gâchant un peu le plaisir du rythme. La plume est juste et nous fait vraiment réfléchir sur la place qu'occupent les médias sociaux.
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J'avais beaucoup aimé les deux premiers livres d'Antoine Renand .
'' S'adapter ou mourir '' , c'est une double histoire dont l'une est bien ancrée dans le monde d'aujourd'hui : celui des réseaux sociaux
et de leurs dérives .
Le monde où on filme tout... y compris les pires horreurs .
Bien sûr , les deux histoires se rejoignent...
Une fois de plus , avec l'intrigue de son 3e roman , Antoine Renand
m'a emporté sans m'ennuyer une seule seconde.
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Ambre a 17 ans et depuis quelques mois, elle tchatte avec un homme inconnu, qui comprend ses tourments d'ado, et qui se propose de l'accueillir avec son copain, à la condition expresse qu'elle efface toute trace de lui. Soit. Les deux amoureux font une fugue et s'arrêtent chez lui. Vous devinez la suite.
Arthur a la quarantaine et vit en couple avec son amour de lycée. Il est devenu l'artiste qu'il voulait être mais deux échecs consécutifs le mettent à mal, moralement et financièrement. Sa femme, pédiatre brillante, en a marre et le plaque pour un radiologue plus motivant. Il se trouve un job de « modo » - modérateur - chez Oslo, prestataire de LifeBook. Ses journées sont ponctuées d'horreurs et de nuits blanches, car il emménage avec d'autres modos dans une coloc'.
Les univers d'Ambre et d'Arthur vont se rencontrer…
Excellent thriller très contemporain et sans filtre sur la nature humaine et les réseaux sociaux, toutefois je l'ai trouvé très (très) dur et quelques fois insoutenable (toutes ces violences commises sur Ambre).
Par ailleurs, je m'étonne encore (toujours?!) que lorsqu'un écrivain décrit une scène de viol, il l'appelle ça « pénétration », est-ce vraiment pour ne pas en rajouter??
C'était donc une lecture très difficile, et j'ai même eu du mal à ne pas lâcher pourtant en matière de thriller j'ai de l'expérience et je ne suis pas facilement effrayable… je vais peut être me mettre à des livres plus sympas, je crois que j'ai ma dose…
Vous aurez compris, je ne le conseille pas à tout le monde.
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Je l'ai lu en 2 jours. Ce livre est encore plus réussi que les 2 précédents. Un roman très riche. Qui traite notamment de l'addiction à la violence, de l'adrénaline, il y a du Chuck Palahniuk, celui de Fight-club et du Karine Giebel à son meilleur niveau. Une citation amusante de Jacques Chirac et à un moment donné, le personnage principal emmène son amie dans une librairie et lui achète du Houellebecq.
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Le troisième roman d'Antoine Renand « S'adapter ou mourir » met la lumière sur la violence de notre société. Violence affichée ou cachée, elle est présente à chaque instant, sous différentes formes, en différents lieux. « S'adapter » à cette nouvelle société 2.0 et à l'émergence d'un nouveau métier : modérateurs de contenu appelés plus généralement « les éboueurs du web ». Leur mission est d'effacer tout contenu haineux, illicite ou même criminel des réseaux sociaux. Chez Lifebook, « L'une des facettes les plus importantes de votre métier de modérateur sera de cerner l'INTENTION de l'utilisateur ! Que se cache-t-il derrière son message ? Quel est le contexte ? Est-ce du premier degré ou bien est-ce ironique ? Déterminer cela, juger de cela est ce que nous attendons de vous. » Arthur, nouvelle recrue en pleine séparation, professionnellement au plus bas va devoir s'adapter, accepter de voir défiler devant ses yeux, les immondices postées sur les réseaux à longueur de journée. « Mourir » et survivre face à un pervers qui a profité de l'innocence d'une gamine lui ayant accordé toute sa confiance lors de confidences faites sur MSN. Ambre 17 ans, ne s'entend plus avec sa mère. Elle décide de fuir avec son petit ami Adrien. Une halte est prévue dans la Drôme pour enfin rencontrer son confident Baptiste, in real life. Cette escale ne va pas se passer comme prévu et va plonger Ambre dans un cauchemar qu'elle n'aurait pas pu imaginer. Deux êtres en souffrance, que tout oppose. Deux lieux, deux histoires personnelles comportant chacune leur part de nuit.

Comme pour ses deux précédents romans, c'est un vrai plaisir de se plonger dans un roman d'Antoine Renand. Les chapitres s'enchaînent bien grâce à une alternance millimétrée, deux thématiques principales au coeur de nos préoccupations quotidiennes. D'une part, ce questionnement : comment prémunir nos adolescents en pleine rébellion (c'est presque un pléonasme) de sympathiser, puis se confier à des inconnus rencontrés sur internet. « Dans ces échanges virtuels prolongés se mêlent les sensations paradoxales d'une distance géographique qui sécurise et d'une très grande proximité dans la discussion. On est chez soi, protégé, sans le poids d'un regard posé sur soi. de plus, on idéalise l'autre. Et l'on en vient très vite à raconter des choses que l'on n'aurait pas dites en tête à tête à un ami. » D'autre part, qui régit en sous-marin les publications que nous ne voyons pas défiler et comment est décidé le fait de garder ou d'effacer ?

Vous prendrez connaissance du cauchemar dans lequel est plongé Ambre, je vous laisse le découvrir. Je mettrais davantage l'accent sur cette « formation » donnée à Arthur, le narrateur, lorsqu'il débarque chez Lifebook. Comment faire la différence entre une opinion politique qui peut et doit pouvoir être exprimée et une opinion personnelle, un jugement de valeur qui doit être supprimé ? Avouons que la frontière est mince. Les exemples donnés dans le texte vous donneront quelques noeuds au cerveau penchant souvent vers « le réseau social a l'indignation sélective » émise par l'un des protagonistes. « Mais la question à vous poser est justement : s'agit-il d'une opinion politique ? Si oui, l'utilisateur a tout à fait le droit de la formuler, que vous la partagiez ou non. » Antoine Renand explore ici les arcanes d'un sujet passionnant dont les frontières sont souvent invisibles à l'oeil nu. (Peut-être parce qu'elles n'existent pas vraiment ?) On entendra souvent le fameux « vous raisonnez mal » comme s'il y avait une « bonne » ou une « mauvaise » façon de raisonner face à des images choquantes, qu'elles se cachent ou non derrière une pseudo-liberté de penser. Tous les domaines sont dans le collimateur du modérateur : politique, arts, culture sous toutes ses formes. « La nudité est interdite », qu'elle soit issue d'un tableau, d'une photo personnelle ou d'une vidéo mise en ligne par un pédophile : un seul traitement, on supprime. Mais on lira aussi, effaré que « Si la pornographie est interdite sur le réseau social, la simulation d'actes sexuels sans nudité est généralement autorisée. » Il y a de quoi s'interroger sur les consignes données à ces éboueurs auxquels il est demandé de laisser leur libre arbitre et leurs indignations au vestiaire. Intéressant aussi la façon dont l'auteur décortique l'influence de ces images sur l'évolution de son narrateur. « Mon seuil de tolérance avait augmenté mais je n'étais pas moins sensible… J'étais au contraire, à bien des moments et plus que je ne l'avais jamais été dans ma vie, hyper-sensible. », l'opinion générale d'autres collaborateurs « Ce qu'on fait ici ne sert à rien, ça ne change rien à ce monde dégueulasse. », les réactions des formateurs, sortes de Kapo sans émotion et sans réflexion qui se contentent d'appliquer les règles « Vous aimez pas ce boulot ? Vous aviez qu'à mieux travailler à l'école, bande de ratés ! ». Plus intéressant encore, ceux qui ont encore un peu d'esprit critique, finissent pas se demander ce qui se passe dans les coulisses lorsqu'un contenu n'est pas seulement effacé mais signalé. Ce qu'ils découvrent va amener une succession de réactions en chaîne que l'auteur a le plaisir de vous offrir. (c'est cadeau!)

J'ai pris énormément de plaisir à lire la première moitié du roman (je vous passe le récapitulatif des échanges familiaux au dîner) parce qu'Antoine Renand a su me captiver avec des personnages forts, des thématiques stimulantes qui ouvrent les débats. « J'efface. Et tout va bien dans le meilleur des mondes. » Sauf que… évidemment, rien ne va. Effacer ne veut pas dire totalement disparaître, surtout lorsque le modérateur a vu les vidéos et qu'elles sont collées sur sa rétine. Je me suis demandé comment il allait s'y prendre pour terminer son roman. J'ai compris la direction prise et dans quel but elle a été prise. Certaines scènes de cette seconde partie sont jubilatoires et auraient pu déborder dans le glauque sanglant. Sauf que… Antoine Renand a une façon bien particulière d'aborder les descriptions violentes et je lui en sais gré de ne pas en rajouter des couches et des couches jusque'à l'écoeurement. J'avoue avoir été un peu frustrée dans cette seconde partie. J'ai imaginé un peu naïvement peut-être qu'il allait s'en prendre plus directement à ceux qui gèrent ces réseaux. Or, il a choisi un autre angle d'attaque et c'est son droit le plus strict. Après réflexion, il me semble que son intention était plutôt de mettre l'accent sur cette violence omniprésente et immonde et de démontrer que chacun peut entreprendre quelque chose, à son niveau, pour en venir à bout. La violence des contenus engendre la violence des hommes, comme une conséquence logique et perpétuelle, qu'elle soit politiquement correcte ou pas.

« S'adapter ou mourir » est un polar d'excellente facture, véritable page-turner dont on ne se lasse pas un seul instant. le lecteur attend avec grande impatience le moment où les deux histoires s'entremêlent et la façon dont cet événement est raconté donne la chair de poule. J'ai aimé la façon dont l'écrivain a lentement posé ses jalons pour rassembler les deux et le choix narratif qu'il a adopté pour le faire. L'attachement aux deux protagonistes principaux est immédiat, l'émotion face à ce qu'ils vivent instantanée, et l'empathie réelle. Énorme plaisir de lecture vous l'aurez compris. Je ne peux que vous le recommander chaudement.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Bien, bien, bien… J'ai évidemment lu les deux premiers thrillers d'Antoine Renand qui ont été tous deux, deux superbes pépitasses! C'est donc normal et sans surprise que je me suis ruée en librairie pour acheter S'adapter ou mourir le jour de sa sortie. Excellent moment de lecture assuré, je n'avais aucun doute, aucune crainte, j'étais convaincue que j'allais adoré et je ne me suis pas trompée. Si comme moi vous aimez ce genre littéraire, je vous en conjure, ne passez pas à côté de ce talent incroyable.

Aller, je fais une petite pause dans les propos dithyrambiques pour vous mettre un peu dans le contexte. Dans ce nouveau livre, on va suivre Ambre, jeune fille fugueuse qui va se retrouver entre les griffes de Baptiste, un prédateur redoutable, complétement dénué d'empathie et d'amour. Bonjour l'ambiance, c'est noir, suffocant, terrifiant. Ce n'est pas tout, on va également faire la connaissance d'Arthur, alias Boomer, jeune quarantenaire qui voit sa vie partir à vaux l'eau et qui se retrouvera à un poste que je ne peux même pas imaginer occuper 5 minutes. Les deux histoires construisent le récit, elles se suivent parallèlement sans qu'on sache vraiment ou tout cela vous nous mener. On se doute bien qu'il y aura à un moment donné les ramifications qui en feront un beau feu d'artifice, on est dans l'expectative.

J'ai adoré ma lecture, j'ai adoré la complexité des personnages, les dialogues, la tension qui monte, qui monte, qui monte jusqu'à ce que… BOUM !!! Tout vous explose en pleine tête, en plein coeur. J'ai eu quelques petits moments difficiles (Pas merci Antoine pour les scènes de chasses et pour le destin du petit Léo!), autant les scènes de violences sur des humains ça va, autant sur les animaux ça ne va plus du tout. Fort heureusement pour moi, le livre ne se résume pas à ça et l'auteur m'a bien fait rire lors de nos discussions sur Instagram. J'ai vécu cette aventure à cent à l'heure, j'ai été prise dans ce tourbillon dès les tout premiers mots (si, si, je vous jure), les sujets traités sont terriblement addictifs de part leur actualité : la violence (la vraie violence ultra choquante) pullule sur internet, on s'en prend plein les yeux à travers les mots alors que les scènes sont décrites avec une certaine pudeur (tout est relatif bien sûr). Ne vous inquiétez pas, votre imagination fera le reste, croyez-moi. Imaginez que votre enfant tombe sur une vidéo non censurée? Imaginez si vous tombez vous-même sur une vidéo atroce qui restera graver sur votre rétine et qui hantera vos nuits?

« J'efface. Je signale. Et tout va bien dans le meilleur des mondes. »

Comment, humainement on peut s'imaginer réussir à visionner des centaines et des centaines d'images aussi atroces les unes que les autres sans ressentir la moindre émotion? Impossible. L'autre grande question avec la vie virtuelle, les réseaux sociaux, l'accès à internet sans aucune modération de la part des parents ou des proches en général serait : Comment préserver un enfant, un(e) adolescent(e) des pervers, des sociopathes, des dangers, qui se cachent derrière nos écrans? Voilà les thèmes qui sont mis en exergues à travers ce thriller puissant, intense et complétement dingue. J'insiste sur le fait qu'il ne faut pas passer à côté d'un tel livre. Il secoue, il percute mais il est tellement plus que ça ! Avec sa plume fluide, impactante, avec ses personnages forts, excellemment bien construits, avec son intrigue qui en fait un page-turner redoutable, Antoine Renand nous offre un sacrément bon thriller, un juste milieu entre une Karine Giebel (avec les personnages qui sont rudement malmenés et une psychologie poussée) et un Cédric Sire (qui n'a pas peur de nous décrire la violence et qui rythme ses livres pour rendre ses lecteurs complétement accrocs) . Je ne compare pas pour dire de comparer, je vous dis juste que le talent est là et qu'il ne faut nullement l'ignorer. Pour ceux qui ont l'habitude de me lire, vous savez que la reine du thriller est au dessus de tous mais là, je dois bien admettre que l'auteur explose le compteur avec S'adapter ou mourir qui réunit tous les ingrédients d'une recette digne des grands chefs.

Impossible de ne pas mettre ce thriller en avant : il est GE-NI-AL ! J'ai eu du mal à le terminer, ne voulant pas qu'il s'arrête alors qu'il se lit tout seul. Voilà le grand drame des lecteurs ! Je sais qu'il fait parti de ces livres qu'on oublient pas, qui font réfléchir (j'ai bien réfléchi Antoine, je ne le mangerai pas!). Qui donnent des sueurs froides, qui nous ouvrent les yeux aussi. En bref, même si je vous conseille vivement de lire les deux premiers de l'auteur, je peux vous dire en toute objectivité, ce dernier est vraiment le meilleur de tous ! Un régal, mais jusqu'où Antoine Renand va-t-il aller? Je l'ignore pour l'instant mais je pourrai vous raconter parce que je compte bien le suivre durant toute son ascension. Parce que je sais que c'est un nom important, une étoile montante.

Alors je vous le dis : On en reparlera, encore et encore !
Lien : https://black-books.fr/2021/..
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Au début de ma lecture, je vous aurais écrit que cela restait un roman assez classique.
Intéressant mais ne me semblant pas sortir du lot.
Mais, en progressant dans ce roman, je commençais à m'attacher de plus en plus à Arthur.
A me poser des questions sur son travail de modérateur pour un réseau social.
L'évolution de ce personnage est très intéressante, réaliste et touchante.
Ce dernier amène une vraie profondeur à ce roman.
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2 histoires, 2 destins qui vont se percuter : celui d'Ambre, 17 ans, qui vit sa vie d'adolescente entre sa navigation sur les réseaux sociaux et son 1er amour et Arthur, 40 ans, dont le mariage se disloque et dont son métier de réalisateur est au point mort.

Ambre, croise sur les réseaux sociaux Baptiste, un inconnu qui va lui détruire sa vie à un point inimaginable et Arthur trouve un nouveau boulot, celui de modérateur de contenus sur le net ; entre voyeurisme, dérives sexuelles, violences extrêmes, tout est visionné à la limite du supportable. Mais c'est un métier qui n'est pas sans conséquences, ça laisse des traces psychologiques et il s'avère difficile de ne pas agir pour arrêter cette déferlante d'ignominie.

2 êtres dont tout oppose. Comment leurs chemins vont-ils se croiser ?

Antoine RENAND, auteur que je découvre et quelle surprise !, dès les premières pages…

De la 1ere lettre au point final, tout est orchestré à la perfection. C'est un livre qui laisse des traces, il vous prend aux tripes, car il est déstabilisant, dérangeant, troublant. Il vous fragilise émotionnellement pour ce qui arrive à Ambre et ce que visionne Arthur.
J'ai pris un uppercut en pleine face par la qualité de ce roman.
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Ce thriller psychologique est incroyable, c'est un véritable page-turner, impossible de le poser avant la fin. L'auteur met en avant l'un des fléaux du monde actuel : les réseaux sociaux ainsi que les liens entre les gens sur ces réseaux. J'ai trouvé certains passages de description très durs à lire. Cela renforce les questions que se posent le lecteur, le sentiment de perversité présent partout ainsi que l'horreur dans le monde.
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20.11.2022 #100ème
Après avoir lu « L'empathie » (c'est étrange j'ai recherché quand : 21.11.2021 pile 1 an) et vu les nombreuses bonnes critiques pour « s'adapter ou mourir » j'ai eu envie de me lancer dans ce thriller de Antoine RENAND

Toujours beaucoup de violence dès le départ avec ce Baptiste Rivoire qui manque totalement d'empathie (!) depuis son enfance perturbée, mère droguée l'ayant abandonné à ses grands parents, éprouve un plaisir malsain à faire souffrir les animaux, supprime ceux qui le gênent sur sa route et rêve d'avoir une esclave sexuelle….
Il attire dans son piège la toute jeune et rebelle Ambre 17 ans, qui ne supporte plus sa mère et ses beaux pères successifs, entraînant dans sa fugue son petit copain Adrien…

D'autre part nous faisons la connaissance de Arthur, quadragénaire paumé, qui découvre qu'Alexandra sa femme qu'il connaît depuis plus de 20 ans, s'est lassée de lui et, faisant bouillir la marmite pendant que lui végète après la réalisation il y a déjà quelques années de deux films qui n'ont pas connu le succès escompté pour des raisons diverses, décide de le mettre à la porte malgré leur jeune fils Hugo.

Pour survivre et avec l'aide de son frère aîné, avec qui il a peu de lien en raison d'un antécédent familial, il accepte un job alimentaire consistant à visionner et valider ou rejeter des vidéos postées et signalées sur lifebook pour la violence qui s'en dégage. Il supporte ces scènes de harcèlements, cruautés gratuites et tortures en buvant, fumant et faisant la fête avec ses collègues beaucoup plus jeunes, contre carrant ainsi les symptômes post traumatiques qui les menacent jusqu'au point de conscience que supprimer ces supports 2.0 n'arrêtent pas leurs auteurs…

À quel moment les deux vies narrées alternativement dans chaque chapitre vont elles se télescoper ? Comment Arthur, Yüna, Nico et Romain vont ils faire face à ces déchaînements de violence ? Comment Ambre va t elle survivre, s'adapter ou mourir face à son bourreau ?

Les premiers chapitres sont très durs à lire, les vies parallèles décrites successivement font monter en pression des deux côtés de ces histoires et quand les protagonistes se rencontrent il est impossible de lâcher ce livre avant de connaître la fin….
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