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On débute le livre par le déraillement d'un train, où se trouvait un célèbre pianiste Stephen Orlac. Blessé, il est conduit chez le Dr Cerral réputé pour être l'as de la chirurgie mais ayant aussi la réputation de faire des expériences parfois particulières. Depuis qu'il est en convalescence Stephen n'a qu'une obsession : ses mains. Il va même s'enfermer dans ce qu'on appelle « la chambre des mains ». Lui seul à la clé de cette pièce. Je n'en dirais pas plus, vous l'aurez compris il y a quelque chose autour de ses mains. La quatrième de couverture en dévoile trop à mon gout et c'est bien dommage, ça enlève un peu de plaisir à la lecture de ce roman. J'ai donc fait le choix de taire certaines informations. J'ai pris plaisir à découvrir ce roman paru en 1920 et adapté à plusieurs reprises au cinéma. J'ai cependant été moins réceptive aux éléments liés au fantastique et à l'occultisme.
Parution le 5 mars, Archipoche
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VOolume : 8h05 – Lu par Loïc Richard

Lors d'un accident de train le pianiste Stephen Orlac perd ses mains. Un chirurgien controversé pour sa modernité débridée lui en greffe de nouvelles. Puis la vie du couple Orlac se transforme en enfer : crimes qui lui sont imputés, apparitions fantomatiques, des objets qui disparaissent alors qu'ils sont soigneusement enfermés...

Un roman déjà lu souvent, pour avoir eu en cadeau il y a pas mal d'années le Bouquin Romans et Contes de Maurice Renard. Une histoire que j'aime beaucoup qui fleurte avec le scientifique, l'ésotérisme et le charlatanisme, façon début 20ème siècle avec un petit côté désuet qui préserve le mystère.

J'ai choisi cette écoute car Loïc Richard m'avait fait apprécier un roman difficile et que je pensais qu'il ne pourrait que donner vie à cette histoire et ce fut le cas ! Sa voix et ses intonations donnent vie à des personnalités distinctes et font apparaître des petits détails qui pourraient passer inaperçus en lecture classique.

Je suis toujours aussi fan de ses narrations !

#LesMainsdOrlac #NetGalleyFrance
Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Mauvais Genre 2022
Challenge 20ème siècle 2022
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Les Editions Voolume nous permettent de redécouvrir des livres datant du début du vingtième siècle, ce qui est une excellente idée. J'ai une fois de plus beaucoup apprécié celui-ci, fort bien lu par Loïc Richard, qui sait, par sa diction, nous plonger un siècle en arrière.

Stephen Orlac, un célèbre pianiste, est victime d'un accident de train, son épouse Rosine s'empresse de rejoindre le lieu du drame pour le retrouver avec l'aide d'un médecin. Il est gravement blessé et trouvé à côté d'un mort, Rosine le fait transférer à la clinique du Pr Cerral, un chirurgien de grand talent, qui fait des miracles mais emploie des méthodes controversées. Stephen souffre de blessures multiples, mais surtout il est gravement atteint à la tête et ses mains sont en charpie. le professeur propose une opération de la dernière chance que Rosine accepte sans poser de questions, soucieuse que son mari récupère l'usage de ses mains. Dès le début de sa convalescence, le pianiste sombre dans la dépression, des phénomènes mystérieux effraient Rosine, qui se bat courageusement pour aider son mari avec l'aide du chevalier de Crochans, un vieil ami de la famille.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas spolier l'intrigue. On est dans le genre du merveilleux scientifique, une forme de fantastique qui était très à la mode il y a un siècle. Il y a quelques longueurs au milieu du roman, mais rien de bien dramatique. Un autre sujet très à la mode à ce moment, le spiritisme, tient une grande place dans l'histoire. La table tournante a même un prénom, Palmyre. En même temps, c'est le début de la police scientifique et l'inspecteur chargé de l'enquête ne croit ni aux fantômes ni aux esprits.

Rosine est un personnage plein de fraîcheur et de tendresse, elle prend sur elle pour protéger son mari et le soutenir dans sa rééducation. Stephen n'est pas attachant, il ne se soucie que de lui-même et n'hésite pas à manipuler sa femme. le chevalier apporte de la gaîté et de la légèreté dans la vie difficile de Rosine, il essaie sincèrement de l'aider. Il pratique le spiritisme, mais garde une distance sur cette pratique, il n'est pas naïf contrairement aux apparences.

Ce roman nous plonge un siècle en arrière et j'ai beaucoup aimé ce voyage dans le passé. Détail appréciable pour un livre publié à cette époque, on n'y parle pas de la guerre et des traumatismes qu'elle a engendrés. J'espère découvrir encore d'autres classiques grâce à Voolume, je n'ai jamais été déçue de leur production..

#LesMainsdOrlac #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Je découvre cet auteur Maurice Renard, initiateur du genre merveilleux-scientifique pour lequel ce roman en est l'un des modèles. L'écriture est soignée littérairement, avec toutefois un style et un vocabulaire des années 1930 qui n'est pas pour déplaire après lecture de plusieurs pages nous familiarisant avec cette écriture. Ce roman est très original dans son scénario, avec des retournements inattendus. Les cinquante dernières pages nous dévoilent les mystères de façon bien surprenantes. Un bon roman policier sous-tendu par des anticipations scientifiques, caractéristique de ce sous-genre de la science-fiction.
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Maurice Renard nous conte , avec ses mots et son style l'histoire d'un pianiste qui suite à un accident se voit greffer des mains ayant appartenues à un meurtrier et pense qu'elles ont gardé souvenir de leur méfaits antérieurs.
Une histoire qui me rappelle le film ( adaptation du roman) vu il y a de nombreuses années , sans doute à la séance de ciné club et qui m'avait fait forte impression de par l'histoire et l'atmosphère qui s'en dégageait.
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J'ai commençais la lecture des oeuvres de Maurice Renard il y a de très nombreuses années après l'achat d'un volume de la collection « Bouquins » que les éditions Robert Laffont lui ont consacré. Mais sans que je puisse dire pourquoi, je n'ai pas tout lu à l'époque [1] et ce n'est que maintenant que je découvre Les mains d'Orlac.

J'avais adoré le Dr Lerne, sous-dieu au point de le relire. J'ai été enthousiasmé par le péril bleu. Les nouvelles que j'ai pu lire à un moment ou à un autre m'ont donné envie de continuer à découvrir son oeuvre. Alors en découvrant chez un bouquiniste cette édition grand format imprimée en grands caractères, j'ai pensé que c'était l'occasion.

Et me voilà parti à la découverte des mains d'Orlac.

Ça comment bien et fort. L'accident de train, l'angoisse de l'épouse, etc. constituent à mon avis la partie la plus réussie du roman. Mais après, ben... coup de mou. On est plus proche d'un roman d'amour que d'un roman fantastique. L'inquiétude de l'épouse sur leur devenir ; va-t-il survivre ? pouvoir reprendre le piano en professionnel ? Est-il sain d'esprit ? Ces questions et quelques autres rythment la centaine de pages suivantes. Il faut malheureusement attendre la moitié du roman pour que l'étrange refasse péniblement, laborieusement surface. Arrivé là, je suis à deux doigts d'abandonner ma lecture. Donnons-lui une seconde chance. Je suis toutefois certain d'une chose : en voilà un que je ne relirai pas.

Au final, même si l'intrigue et le mystère s'intensifient dans la deuxième moitié de ce roman, je ne suis vraiment pas emballé. Est-ce le manque d'enthousiasme engendré par la lecture de la première moitié ? Je ne saurais dire, mais je n'ai pas non plus accroché à la deuxième. Dommage !

En bref : Ce roman trouvera sans conteste son lectorat près de 90 ans après sa première publication. Mais s'il y a des romans plus anciens qui m'ont charmés, celui-là n'a pas su retenir mon attention. Si l'histoire vous interpelle, n'hésitez pas à le lire. L'auteur le mérite.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Les mains d'Orlac a été publié en 1920. Il s'inscrit dans le mouvement du merveilleux scientifique. C'est un classique du genre, maintes fois adapté.
La quatrième de couverture dévoile un peu trop l'intrigue à mes yeux. Mieux vaut donc éviter de la lire.
Niveau intrigue, on suit Rosine, épouse de Stéphane Orlac, un pianiste de génie, victime d'un accident de train. le jeune homme est amené dans la clinique d'un médecin aussi génial que controversé. A son retour à la maison, sa convalescence va être marquée de phénomènes aussi étranges qu'inquiétants.
Rosine est une jeune femme attachante, parfaite petite épouse qui s'inquiète pour son mari. Elle décide d'enquête pour découvrir le fin mot de l'histoire. J'ai plus de réserves sur son mari, que je trouve peu sympathique. J'ai beaucoup aimé M. de Crochans, personnage fantasque qui apporte sa bienveillance et sa complicité à la pauvre Rosine.
L'intrigue se lit avec plaisir, et le dénouement offre une explication plausible et logique au mystère qui nous occupe depuis l'accident de train.
Merci aux éditions Archipoche pour cette chouette lecture d'un classique un peu oublié.
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Une très bonne découverte avec ce roman de Maurice Renard.
A la suite d'un accident de train, un pianiste réputé, Stephen Orlac, voit sa vie bouleversée. Ses nombreuses blessures l'ont transformé : il a dû subir une grave opération au cerveau, il boite et surtout, il n'arrive plus à jouer du piano!
C'est un désastre, à la fois psychologiquement et financièrement.
Sa femme Rosine lui est pourtant d'un soutien sans faille, comme son vieil ami le chevalier de Crochans mais rien n'y fait et Stephen semble s'enfoncer dans une dépression de plus en plus profonde.
J'ai beaucoup aimé la narration de ses tourments, la place non négligeable accordée à l'épouse, une femme forte et battante, pleine de ressources et de sang froid, la part sympathique des effets surnaturels qui s'insèrent dans le récit.
Deux bémols toutefois : quelques passages bien longs et le happy end final qui gâche tout!
Merci à #Net Galley et aux éditions Voolume.
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En 1925, J. H. Rosny Aîné, un des précurseurs de la science-fiction française (auteur des « Xipéhuz » et de « La Guerre du feu ») voyait en Maurice Renard le continuateur de Jules Verne, de H.G. Wells et d'Edgar Poe. Dans ces années-là, le rayon imaginaire français était illustré superbement par Gaston Leroux et Maurice Leblanc, qui avaient sur leurs concurrents, l'avantage d'avoir inventé deux super-héros, Rouletabille et Arsène Lupin. Juste derrière eux, deux auteurs difficiles à classer mais très talentueux : Gustave le Rouge (« le mystérieux Docteur Cornélius ») et Maurice Renard.
Maurice Renard (1875-1939) s'est spécialisé dans un fantastique spécial, qu'il appelle le « merveilleux-scientifique » : « Produit fatal d'une époque où la science prédomine sans que s'éteigne pourtant notre éternel besoin de fantaisie, c'est bien un genre nouveau qui vient de s'épanouir » (« du roman merveilleux-scientifique et de son action sur l'intelligence et le progrès » (1909). Parmi ses inspirateurs, il place en haut de liste H.G. Wells et Edgar Poe, plusieurs de ses contemporains comme Edmond About, Villiers De l'Isle-Adam, J.H. Rosny Aîné, Gaston Leroux ou le jeune Jean Ray (plus tard il ajoutera Jules Verne dans la liste de ses influences).
On n'est jamais si bien servi que par soi-même : Maurice Renard publie une série de romans « merveilleux-scientifiques » mâtinés de policier ou d'horreur, qui trouvent d'emblée un public enthousiaste : « le Docteur Lerne, sous-dieu » (1908) ; « le Péril bleu » (1911) ; « Les Mains d'Orlac » (1920), « L'Homme truqué » (1921) ; « Un homme chez les microbes » (1928) ; « le Maître de la Lumière » (1933).
« Les Mains d'Orlac » raconte l'histoire de Stephen Orlac, un pianiste talentueux. Victime d'un terrible accident de chemin de fer, il se voit amputé des deux mains. le professeur Cerral (anagramme du très réel Alexis Carrel) lui greffe deux nouvelles mains, prélevées sur un homme qui vient d'être guillotiné. Orlac apprend que c'était un assassin notoire. Et depuis la greffe, des évènement insolites interviennent, des meurtres, même. Orlac en vient à penser que ses mains ont une vie propre…
Maurice Renard applique à son sujet une étude plus « scientifique » que « merveilleuse » : il ne sort pas du domaine clinique : à l'évocation de l'exploit chirurgical que constitue la greffe, il examine toutes les conséquences physiologiques mais également psychologiques qui en découlent sur l'individu.
Maurice Renard est un excellent conteur. Nous suivons Stephen Orlac (et son entourage) dans toutes les affres que répercutent en lui ces évènements mystérieux. Peut-être pourra-t-on déplorer que l'auteur, si à l'aise dans la description du fantastique, le soit moins dans les relations entre les personnages, qui restent assez sommaires. Mais c'est une remarque accessoire, beaucoup d'écrivains de l'époque faisaient le choix de sacrifier la psychologie au profit de l'action.
Maurice Renard est un auteur à redécouvrir. Nous l'avons vu héritier de Verne, Wells et Poe, on peut penser qu'il est également un précurseur de Barjavel ou Sternberg, en France, ou de Richard Matheson aux USA (« Un homme chez les microbes » n'est-il pas un ancêtre de « L'Homme qui rétrécit » ? Rappelons également que « La Quatrième dimension » (« The Twilight zone ») s'est inspirée largement des contes de Maurice Renard.
Concernant ce roman précis, on retiendra l'adaptation (muette) de Robert Wiene (l'auteur de « Caligari ») en 1924, et celle de Karl Freund en 1935, avec Peter Lorre .

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De temps en temps, j'apprécie de me plonger dans un roman policier du XIX ou du début du XXème siècle, à des époques où la résolution d'une enquête devait tout à la méthodologie, au raisonnement, voire à l'intuition ; s'il y a, en plus, une ambiance un peu ésotérique, cela m'attire encore plus…
Quand j'ai vu que NetGalley proposait Les Mains d'Orlac de Maurice Renard, livre paru en 1920, considéré comme un classique de la littérature fantastique, je n'ai pas hésité et choisi la version audio lue par Loïc Richard pour les éditions VOolume…

Un pianiste virtuose est victime d'un grave accident de chemin de fer…
Un célèbre chirurgien à la réputation sulfureuse, le soigne et surtout sauve ses mains en pratiquant sur lui plusieurs opérations délicates… Non seulement, malgré un entrainement acharné, il ne retrouve pas la dextérité qui l'avait rendu célèbre au piano, mais il est aussi tourmenté par de terribles hallucinations et, peu à peu, s'enfonce dans la dépression…
Depuis l'accident, sa jolie et tendre épouse est en proie à d'étranges visions et, très vite, des phénomènes étranges et mêmes des crimes se multiplient dans l'entourage du couple.
La quatrième de couverture annonce un livre singulier, au confluent du fantastique, de la science-fiction et du roman policier.

C'était prometteur d'autant plus que ce roman se situe alors que les méthodes scientifiques d'investigation n'en sont qu'à leurs balbutiements : empreintes digitales, médecine légale, etc…
De plus, Maurice Renard a enrichi son intrigue d'apparitions surnaturelles et de spiritisme et concocté un dénouement original…
Pour celles et ceux, dont je fais partie, qui aiment bien retrouver des influences et des références, il y a matière, croyez-moi, mais je ne dirai rien pour ne pas trop divulgacher.

MAIS, car il y a un mais…
C'est désespérément long et détaillé, notamment sur la vie que même ce couple, au demeurant fort sympathique et attachant… Mais cela n'apporte pas vraiment une valeur ajoutée à l'ensemble.
L'entrée en matière est poussive et traine vraiment trop en longueur avec un réel déséquilibre avant que n'interviennent les meurtres…

Je savais que la tonalité générale risquait d'être un peu surannée, je m'y attendais. de plus, la voix du narrateur amplifie à dessein cette impression et, sur un roman mieux construit, élagué, cela aurait pu être une réussite…

Une déception !

#LesMainsdOrlac #NetGalleyFrance

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