Avec pour fil conducteur et témoin atypique, un menhir dressé au pied de la cathédrale, source de toutes les suppositions et superstitions, cette BD retrace les faits marquants qui ont touché la ville du Mans, de l'antiquité à la veille de la révolution.
Pour ma part, j'ai une nette préférence pour le tome 2, qui me semble-t-il, par la continuité entre les planches et les événements, donne plus de fluidité et plus l'impression de suivre une intrigue.
Cependant les pages documentaires intermédiaires sont toujours aussi enrichissantes et de qualité.
Je le conseille bien évidemment à tous les amoureux de la ville et férus d'histoire.
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Ce premier tome est le premier d'une série de 3. Il est organisé en thématiques historiques où des pages documentaires et des épisodes de bandes dessinées s'enchaînent. Chaque chapitre est illustré par des dessinateurs ou équipes de dessinateurs différents. Cela ne nuit pas à l'homogénéité graphique de l'ensemble.
J'ai trouvé le procédé tout à fait intéressant et ludique pour faire découvrir une ville et une histoire, notamment à des enfants. Les pages documentaires sont composées d'articles courts et accessibles. Ca n'est jamais rébarbatif.
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• Je me suis enfin lancée dans la lecture des ces BD historiques sur ma ville où je suis née, et sans regrets!
• C'est la premiere fois que je me lance dans ce genre mélangeant planches de BD et pages relatant diverses anecdotes sur la ville (mais toujours en rapport avec les planches dessinées!), et à ma plus grande surprise j'ai beaucoup aimé et totalement adhéré!
• Les faits historiques sont relatés d'une façon simples et abordables (attention néanmoins à ne pas mettre dans les mains pour les plus jeunes car cela reste encore compliqué pour eux) et on prend plaisir à rentrer dans l'histoire de cette belle ville du Mans! Une belle découverte!
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Edifice le plus ancien de la cité mancelle, le "menhir de la cathédrale" en est aussi le plus emblématique. Fut-il installé en ce lieu précis dès son origine ou y a-t-il été placé ultérieurement, près de l'entrée de la cathédrale pour être mis sous sa protection... à moins que ce ne fût m'inverse ? On l'ignore. Ce qui est certain, c'est que les gens d'ici le considèrent comme le cœur de leur ville, ou plus précisément son nombril, si l'on porte attention au petit trou creusé dans la pierre, trou qui anime de multiples fantasmes. D'aucuns affirment qu'à la condition d'y frotter son doigt, on peut espérer voir se réaliser son vœu le plus cher. D'autres y voient la serrure magique de leurs amours. Les plus pragmatiques en font la formalité nécessaire à quiconque prétendra bien connaître Le Mans. En tout cas, ce singulier orifice, poli par le même geste accompli depuis des siècles et des siècles, atteste de la permanence de la tradition.
Et Lazare, Flavia ?
Il ne te fait pas craquer avec sa carrure de gladiateur ? Moi, j'irais bien voir sous sa tunique s'il est aussi puissant qu'on le dit !