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Marabout (01/01/1967)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Après vingt années, Israël se trouve encore aux prises avec des problèmes qui mettent son existence en jeu et, de ce fait, concernent toutes les nations. Le conflit judéo-arabe, dans ses périodes de crise ou de latence, inquiète l’opinion mondiale et la pousse à des prises de position parfois sans rapport avec la réalité des faits ou des thèses en présence.
L’ouvrage de Claude Renglet à l’ambition d’informer objectivement, à l’écart des passions et des propag... >Voir plus
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Que lire après Israël, an 20Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre paru dans la collection Marabout Université dans les années nonante. Dans le cadre d'un exposé j'avais choisi de parler de L'Etat d'Israël. Ce livre parmi d'autres constituait la matière pour préparer mon exposé.

L'ouvrage est divisé en sept parties. Que disent-elles ?
Le temple a été détruit par les romains en 70 après J.-C. Les juifs se sont dispersés de par le monde avec le désir de retrouver une patrie. Néanmoins les liens avec la terre de Palestine n'ont jamais été totalement rompus. Il y eu au fil des siècles des figures marquantes se disant chargée par Dieu de ramener les dispersés à Sion. En 1917, le déclaration Balfour atteste que la Grande-Bretagne est favorable à l'implantation en Palestine d'un foyer pour le peuple juif. Après le mandat britannique et bien des années de chaos, l'Etat d'Israël était proclamé par David Ben Gourion mais non accepté par les arabes ce qui engendrera une série de conflits, de guerres.

L'auteur décrits donc cette volonté des juif dispersés de retrouver une patrie et ensuite, bon an mal an, comment cette patrie durement acquise est maintenue. L'auteur arrête sa chronologie en 1967, après la guerre des six jours, ce qui explique le titre de l'ouvrage : « Israël, an 20 ».

Après avoir gagné des guerres Israël cherche à gagner la paix.

L'auteur décrit des structures agricoles et la fertilisation du désert. La Histadrout était autant un syndicat de défense des travailleurs qu'un élément d'édification du « Foyer National juif ».

La Histadrout créa des classes d'hébreu pour les enfants et les adultes ainsi que des cours de formation professionnelle. La Histadrout a énormément facilité l'établissement de l'Etat d'Israël. La Histadrout prendra des participations dans les entreprises privées. L'Etat d'Israël cumule libéralisme et socialisme économique.

L'auteur, fort bien documenté nous explique comment s'est structurée l'armée israélienne, son organisation, sa cohésion. le courage et le savoir-faire des soldats israéliens en font la meilleure armée du Moyen-Orient.

Le judaïsme n'est pas religion d'Etat, mais il est tellement imbriqué dans l'histoire et la philosophie du peuple que le gouvernement israélien a adopté une attitude de bonne volonté vis-à-vis de toutes les communautés religieuses.

Après nous avoir expliqué ce qu'est le Judaïsme, l'auteur nous explique comment l'Etat d'Israël fonctionne tenant compte des communautés religieuses.

La couverture du livre est fort belle, représentant le mur des lamentations et le dôme du rocher.

Le livre est abondamment illustré de photos en noir et blanc la plupart du temps mais aussi dans une moindre mesure en couleur. Les photos sont généralement assorties d'une légende qui permet de beaucoup en apprendre avant lecture en feuilletant un album. La plupart des photos étant des photos d'archives de l'auteur.

En fin de volume, il y a une intéressante chronologie retraçant quatre mille ans d'histoire.

Livre dense, les propos sont compréhensibles. le livre est un grand recueil de renseignements à lire et relire pour se rafraîchir la mémoire.

Je ne peux que déplorer une police de caractères trop petite.

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le Talmud se développera d’abord en Palestine et ensuite à Babylone. Il comprend la somme de la pensée et des connaissances juive jusqu’au V-eme siècle après J.-C.

Pour les juifs de la diaspora, le Talmud ne suffit pas à assurer la totalité de la connaissance er de l’adaptation au judaïsme. Les commentaires déjà discuté dans le Talmud furent à leur tour commentés et assortis de codifications nouvelles, notamment par les rabbins qui dirigeaient les communautés juives et qui étaient à la fois des juristes, médecins, philosophes. Leur métier, leur fonction pourrait-on dire, était l’érudition. C’est grâce à eux que le peuple juif a pu se maintenir comme tel en dépit des persécutions, des fuites successives, de l’isolement et de ses centres spirituels.
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Théodore Herzl publie « L’Etat juif », il a trente -cinq ans lorsqu’il assite à la dégradation du capitaine Dreyfus. Avant cette affaire, il ne se préoccupait guère du problème juif qu’il croyait soluble par assimilation. Après 1895, il devient l’âme du mouvement sioniste.
« Sur le sol de la Palestine […] nul ne peut nier l’existence des liens imprescriptibles entre cette terre et notre peuple. »
« L’Etat juif » insistait encore sur l’anomalie que représentait l’existence économique et politique du peuple juif au sein des autres peuples. Il démontrait que le problème juif était une question nationale qui devait être résolue de concert par les nations civilisées.
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L’éminence grise du gouvernement israélien, David Hacohen, préside la Comité de la sécurité au parlement israélien. Il fut le compagnon du major anglais Wingate qui organisa les groupes de défense juifs durant le mandat britannique. C’est un des meilleurs amis de Ben Gourion, un ami de longue date. Rencontré à Jérusalem, à la buvette du Parlement israélien, il se montra fort disert.
― Aujourd’hui, pour ce qui est des possibilités de dialogues avec les Arabes des pays voisins, je voudrais parler comme le faisaient les Juifs d’Europe Centrale il y a bien des années. Rabbin, demandaient ceux-ci, est-il vrai qu’on puisse parler aux morts ? Mais bien sûr, on peut leur parler, rétorquait le rabbin, mais ils ne répondent jamais. Les Arabes sont semblables aux morts. Nous leur parlons, ils ne répondent jamais.
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Le mot kibboutz signifie groupe. Il s’agit d’une ferme collective de plusieurs centaines de personnes.
Le kibboutz pourvoit aux besoins de ses membres et ceux-ci y travaillent pour le plus grand bien de la collectivité. La notion d’argent est bannie. Le kibboutznick peut quitter le kibboutz quand bon lui plaît, mais il s’en ira comme il est venu, c’est-à-dire les mains vides, sans rien emporter d’autre que ses affaires strictement personnelles.
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Cet homme étonnant (Ben Gourion) qui lit et parle l’hébreu, le russe, le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le turc et le latin est l’un des derniers homme d’Etat de grande culture. Sa bibliothèque qu’il montre fièrement à ses visiteurs ne compte pas moins de 20 000 volumes. Les classiques grecs y voisinent avec les philosophes allemands, les encyclopédies russes, les écrits politiques de toutes natures. Ben Gourion connait par cœur des passages entiers de la Bible. Il la pratique quasi journellement, de même que les écrits de Platon pour lesquels il a quelques prédilections.
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