Un homme, écrivain arrive à l'automne de sa vie tant au niveau professionnel que dans sa vie conjugale. Tout bascule quand il découvre une photo de Jeanne Hébuterne, compagne de Modigliani. Alors commence une longue dérive à la recherche d'un nouvel amour. Ce livre est une longue méditation sur l'amour, le temps qui passe. Une citation pour vous donner la tonalité du livre : "L'amour finissant était quelque chose de terrible. Et le drame était qu'il finissait toujours...Maintenant, la seule initiative commune que nous prenions au sérieux était de nous faire vacciner contre la grippe ". (p.81). "Tout allait bien, j'étais chez moi, dans mon désolant, et parfois si rassurant, cercueil domestique". (p117). Un conseil soyez bien dans votre tête quand vous lisez ce livre sinon déprime assurée, mais je reconnais que le texte est magnifique. GB
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pour un premier roman, c'est plutôt nul, chargé de verbiages inutiles, de regards extasiés sur lui même, un blablabla de professeur d'université lourd et et pompeux. j'ai abandonné après 50 pages et chapitres sautés. de belles descriptions certes mais lent et ennuyeux....
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"Une petite heure de queue et je serais à l'intérieur", me répétais-je chaque fois que j'arrivais enfìn face au Colisée. Beaucoup de temps s'écoulait, la queue n'avançait pas. Moi, je ne faisais pas la queue –je n'arrivais jamais à trouver le courage de la faire –, je me contentais de regarder la queue qui n'avançait pas. Entrer m'apparaissait toujours comme une incongruité, une chose pour laquelle j'étais désormais trop âgé. Et pourtant, nous n'étions pas à Disneyland.
– On n'est pas à Disneyland, non ? demandais-je à un centurion romain qui attendait de se faire photographier, moyennant paiement, avec quelque touriste étrangère.
–Non, m'sieu, me répondait-il. Tu t'es gouré d'avion.
Le Colisée était un mensonge. Un mensonge qui, pour devenir vrai, devait être fermé au public.
De temps à autre, nous croisions un groupe nourri de touristes encore débraillés, dans les tenues estivales peu ragotltantes : tongs, bermuda et débardeur.
–Pourquoi fais-tu cette tête ? demanda Gittani.
Je minimisai : – Rien de grave. J'ai développé une intolérance excessive à l'égard du genre humain. Cette idée m'atterrait, mais j'étais peut-être passé, en quelques années, de la phase du "tout est permis" à celle du "rien n'est permis". Certains appelaient cela maturité. En tout cas, ce passage n'avait pas été indolore. Je me sentais trop sévère dans ma façon de juger le monde, les autres et moi-même.