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EAN : 9788499087368
544 pages
Debolsillo (01/02/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
Una historia que aúna amor, aventura e intriga, en el marco evocador de la Sevilla de fines del siglo XVIII, y sugiere al lector que las grandes decisiones son las que se toman con el corazón.
El terremoto de 1755 decidió el destino de doña Julia, la joven viuda De Haro, propietaria de la imprenta más renombrada de Sevilla. Ese día I de noviembre se encontraba en la catedral honrando la memoria de sus muertos cuando el piso y lasparedes del templo se estreme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Séville, 1er novembre 1755.

En ce jour de Toussaint, la plupart des habitants se rendent à l'église afin de se souvenirs de ceux qui les ont quittés. En plein milieu de la messe, la ville est secouée par un violent tremblement de terre. Parmi les survivants se trouve Doña Julia, la veuve de l'imprimeur Lopez de Haro.

Doña Julia a eu la peur de sa vie et le fait d'avoir survécu la rend comme folle. Dans un état second, elle ramasse l'une des pierres sculptées de la cathédrale et rentre chez elle. Arrivée à l'imprimerie, elle rejoint Leon de Montenegro, l'un de ses employés dont elle est secrètement amoureuse depuis des mois. Excentrique et ne se souciant que très peu des commérages, Donã Julia décide d'épouser Leon dont les origines semblent pourtant très douteuses.

Pendant le voyage de noces des jeunes mariés, Doña Julia demande à sa dame de chambre et confidente, Mamita Lula, de superviser les travaux de rénovation de l'habitation. La jeune femme souhaite en effet que tout soit parfait pour son retour au bras de son nouveau mari si séduisant.

Lorsque les époux rejoignent Séville, Leon remarque enfin la pierre provenant de la cathédrale et ramassée machinalement par sa femme. Placée dans le mur du patio à l'occasion des travaux de rénovation, elle peut en être facilement retirée, ce que s'empresse de faire Leon, intrigué par la sculpture. La pierre représente deux souverains, l'un chrétien et l'autre musulman, jouant aux échecs. Au dos de la pierre se trouve, en latin, l'inscription : " Ici se trouvent les règles du jeu ".

Leon est le seul à comprendre la véritable signification de cette phrase apparemment anodine. Elevé par les Hospitaliers de Saint-Jean, il sait que la Giralda, l'ancien minaret de la grande mosquée de Séville, a fait l'objet d'un accord entre chrétiens et musulmans lors de la Reconquête : trois partie d'échecs doivent être jouées, la Giralda revenant au vainqueur de deux de ces parties.

Leon sait encore trois choses à propos de cet accord : les parties d'échecs n'ont jamais été terminées. Elles doivent se jouer selon des règles bien précises, gardées un temps par les Hospitaliers et cédées à l'ancêtre de l'imprimeur Lopez de Haro avant d'être perdues. Depuis, les Hospitaliers les recherchent inlassablement. Et, surtout, si l'on retrouve un jour ces règles du jeu, c'est Leon qui devra terminer le jeu au nom des chrétiens, puisqu'il est en possession de l'éléphant d'ivoire, pièce d'un jeu d'échec très ancien l'identifiant comme l'élu des chrétiens...


J'ai lu plusieurs romans historiques espagnols et, ce que j'apprécie toujours dans ceux-ci, c'est que l'on suit plusieurs générations de la même famille. Cela donne l'impression de les connaître par coeur et de partager leurs joies et leurs peines ; on finit en fait par réellement s'attacher à chacun d'entre eux.

Le contexte historique de cet Elefante de Marfil est magnifiquement exploré et exploité par l'auteure qui, au vu de la bibliographie disponible en fin de volume, s'est réellement plongée dans l'histoire de Séville. de nombreux événements politiques et sociaux ayant agité l'Andalousie de l'époque sont détaillés au fil du récit et permettent de situer chacun des personnages dans le contexte où Nerea Riesco a choisi de le situer. Passionnant !

Un autre point positif, c'est évidemment l'ombre de la Giralda qui se fait sentir tout au long du récit. Quand on connaît le bâtiment, on comprend que chrétiens et musulmans s'entre-déchirent pour la posséder (du moins dans le roman) : n'est-elle pas magnifique ?

La culture, en particulier littéraire, est elle aussi très présente. Doña Julia et son commerce permettent à Nerea Riesco de parler des auteurs et des pamphlets et oeuvres que l'imprimerie se charge de diffuser. En avance sur son temps, Julia décide également de réunir périodiquement, autour de quelques rafraîchissement, les grands penseurs de l'époque. Philosophie, féminisme, techniques d'imprimerie, politique, tactique militaire, art... Les sujets les plus divers sont rencontrés au fil des pages, pour une véritable plongée dans ce XVIIIe siècle.

Les échecs sont également très présents. Trop, peut-être. Tout tourne autour des parties d'échecs : les plateaux, les pièces sont détaillés de fond en comble. Les sols des églises, carrelés de blanc et de noir, sont vus, par Leon de Montenegro et Abel (son fils) comme des plateaux d'échecs géants. Les fils et fille de la famille Montenegro, qui se succèdent de générations en générations, apprennnent à jouer aux échecs dès leurs plus jeune âge. Monsieur Verdoux, un ambassadeur français ami de Leon, ne parle quasiment que de parties d'échecs... A la longue, cela devient lassant, surtout pendant plus de 500 pages.

Enfin, le dénouement m'a quelque peu agacée. Leon et Abel ont passé toute leur vie (ou presque) à chercher les fameuses règles du jeu sans jamais parvenir à décoder les indices mènent à leur véritable enplacement. Alors que Guiomar, la fille d'Abel, lit deux lignes du journal intime de son père (après le décès de celui-ci) et comprend immédiatement où sont cachées ces règles du jeu. Puisque tous les indices pertinents se trouvaient écrits noir sur blanc dans le journal d'Abel, pourquoi n'a-t-il pas lui-même trouvé les règles ?

Malgré ce léger agacement éprouvé à la toute fin du récit, El elefante de marfil reste un excellent roman historique, très agréable et bien écrit, qui donne très envie de passer quelques jours à Séville.
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