When the Devil Dances

When the devil dance est la suite de Gus front , donc le troisième tome de la série Posleen ...
Il peut assez fonctionner comme un stand alone , encore qu'il est très solidaire du tome suivant Hell's Faire , au point que ces deux textes n'en forment quasiment qu'un seul ...

Dans ce tome la terre en est à sa cinquième année d'invasion et le lecteur devra faire le constat commun avec l'état-major que le monde est intégralement ravagé ..
Les envahisseurs ont établis d'autres têtes de ponts et leur biologie leur permet de disposer d'une abondante main d'oeuvre qui n'hésite pas à se tuer à la tâche et à se tuer aux combats , sans états d'âme et dans la bonne humeur .

Les extraterrestres de John Ringo sont-ils caricaturaux ?
Je ne le pense pas et le lecteurs pourra d'ailleurs faire un rapprochement éloquent avec des espèces qui peuplent nos forêts et nos jardins pour ce qui est de leur éthologie , qui ne manque pas d'impacter spectaculairement ce récit mouvementé et spectaculaire ...

Les combattants humains se consacrent à la défense de quelques zones libres , avec des procédés qui ont des caractéristiques tactiques du genre de celles des guérillas ..
Le texte est franchement , un maelstrom d'action qui va l'amble avec des personnages solidement enracinés dans un contexte solide et évocateur

Comme le plus souvent chez John Ringo , le petit bout de la lorgnette est très présent , donc ici , le paysage est saturé de références au combat qui est tout simplement omniprésent , presque à chaque page en fait ...
J'aime bien la manière de l'auteur pour ce qui est de façonner des personnages circonstanciés et denses , même s'ils sont souvent , fréquemment et paradoxalement : elliptique .. !
Brefs les deux camps sont très actifs , donc ? : action , combats , cortège de destructions et vallées de larmes ...

Ce roman commence officiellement un 11 septembre et ce n'est pas un hasard alors que ce n'est pas non plus une référence opportuniste ...

Le but du texte est d'ailleurs clairement de poser et de développer la problématique riche , de l'impact d'un assaut de ce genre et d'un évènement de ce type ( New York , Pearl Harbour ) , de mesurer les conséquences tactiques et stratégiques ainsi que de mesurer également , le cout moral d'une guerre défensive , qui par manque de vigilance et sous pression des évènements , risque clairement de détruire les valeurs , que l'ennemi cherche vindicativement à atteindre et que la défense cherche précisément à sauver , à n'importe quel prix .

Je l'avoue , John Ringo est avec David Feintuch , mon écrivain de SF militaire favori , car ses récits sont toujours tactiquement crédibles et aussi ils sont foisonnant de détails non moins crédibles ....
Avec du rythme et de l'action et des personnages qui existent et qui sont littéralement façonnés par ces contextes soignés et selon des interactions vraisemblables et argumentés ..

When the devil dances, troisième tome de la série "The Posleen war saga" de John Ringo

Lu en anglais

5 ans ! 5 ans déjà depuis le premier débarquement des Posleen, et les autres vagues n'ont pas tardé à suivre. Depuis, les Posleen, des extraterrestres avec une allure de centaure et une tête de crocodile, se sont imposés presque partout sur terre. Pas d'entente possible, pour eux, toutes les autres formes de vie ne sont que de la nourriture. Des milliards de morts ! Mais quelques poches d'humains résistent, surtout aux États-Unis près des obstacles naturels comme les chaines de montagne et au nord du Canada à cause du froid. Les Posleen ont l'avantage du nombre maintenant, sans compter qu'ils sont matures à deux ans seulement. Les terriens ont de rares avantages comme l'artillerie à cause des trajectoires paraboliques des obus, des ingénieurs qui s'y entendent pour miner des objectifs ou carrément des villes entières et l'infanterie cuirassée mobile malheureusement très peu nombreuse. Et, acculé au mur, on envisage d'utiliser les armes nucléaires, malgré les pertes humaines.

Un peu plus lent que les deux précédents. On creuse un peu plus les personnages et on décrit la vie dans les gigantesques villes souterraines. Mais les combats sont toujours aussi palpitants, sans compter que l'on peut compter sur une nouvelle arme, assez monstrueuse merci, pour affronter les vaisseaux ennemis quasi invulnérables. Et, ce que je déteste, le roman finit en suspens, la suite au prochain qui a l'air difficile à trouver.

J'ai beaucoup aimé. Mon regret principal, c'est le manque de batailles spatiales; il y en a eu pendant les 5 ans de combat, mais elles ne sont pas décrites. Dommage ! le rythme est plus lent, mais je ne chipote pas.

De la science-fiction militaire à son meilleur. Si je peux trouver la suite.