Le Tibet jouit d’une période de relative stabilité politique du XIIIe au XVe siècle, malgré la pression des envahisseurs mongols. La treizième génération de la dynastie Pakdru connaît une culture florissante et plusieurs réformes politiques sont mises en place. La plus notable est la séparation des pouvoirs temporel et religieux. Des tensions entre les écoles bouddhiques surgissent occasionnellement, mais elles restent, dans l’ensemble, sous contrôle puisque l’école karma kagyü est la tradition dominante.