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The Starman Omnibus tome 5 sur 6

Peter Snejbjerg (Illustrateur)
EAN : 9781401228897
464 pages
DC Comics (02/10/2010)
4/5   1 notes
Résumé :
The acclaimed series STARMAN, starring a Gen-X super hero from the 1990s, is re-presented in high quality format. In this volume, Starman embarks on a personal space odyssey to find the long lost brother of his girlfriend. But when a chance encounter sends Starman sprawling through time, Jack ends up sharing an adventure with the futuristic Legion of Super-Heroes, battling aliens alongside Adam Strange and meeting Superman's father on a still intact planet Krypton
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Starman omnibus 4 (épisodes 39 à 46 de "Starman", les épisodes 35 & 36 de "Power of Shazam", "Starman 80-page giant" 1, "The Mist" 1 et les épisodes 1 & 2 de "Batman / Hellboy / Starman"). Il contient les épisodes 47 à 60 et 1.000.000 de la série "Starman", "Stars and S.T.R.I.P.E." 0, "All star comics 80 page giant" 1, et "JSA: all stars" 4. La réédition des épisodes de "Starman" se termine dans Starman omnibus 6 (épisodes 61 à 81).

Épisode 47 - La vie s'organise à Opal City, en l'absence de Starman (Jack Knight), en particulier la lutte contre le crime, menée par les O'Dare, Jack Benetti, Black Condor, etc. Épisode 1.000.000 - Dans le cadre du crossover One million de Grant Morrison, Ted Knight (ancien Starman, père de Jack) fait face au Starman du 853ème siècle.

Épisodes 48 à 60 - Starman (Jack Knight) et Starman (Mikaal Tomas) voyagent à bord d'un vaisseau spatial à la recherche de Starman (Will Payton), et ils feront face à la légende de Starman (Prince Gavyn). Au cours de leur périple stellaire, ils auront l'occasion de se retrouver sur la planète "Blue Heaven" (auparavant visitée par Swamp Thing, voir Saga of the Swamp Thing Book five, épisode 56), de faire face à Jor-El (le père de Kal-El, Superman) avant l'explosion de Krypton, puis à Starman (Thom Kallor) en 2998, en faisant un détour par Rann (la planète où Adam Strange passe la moitié de son temps, également visitée par Swamp Thing)... Leur périple sera également l'occasion de voir des personnages DC très oubliés (Space Cabbie, Space Ranger ou encore Ultra le multi-alien, Medphyl un ancien Green Lantern, Fastback un personnage créé par Jack Kirby pour le "Fourth World"). Avant le dénouement, il y aura eu un nouvel épisode "Talking with David" (le fantôme du frère de Jack apparaissant cette fois à Mikaal Tomas), un épisode consacré à l'origine du vaisseau utilisé par Knight et Tomas, et un épisode centré sur les événements se déroulant à Opal City.

Dans la postface copieuse rédigée par James Robinson en juin 2010 (à l'occasion de la parution de cette intégrale en omnibus), il explique que ces épisodes correspondent à une période de sa vie où il n'avait plus très envie d'écrire des comics. Toutefois, il souhaitait mener à bien son histoire de la lignée des Starman et un concours de circonstance lui a permis de travailler avec un coscénariste David S. Goyer, également scénariste de film tels que la trilogie Blade, ou encore la trilogie Batman de Christopher Nolan. Goyer lui a apporté la motivation et l'enthousiasme nécessaires pour continuer. Il est coscénariste sur les épisodes 48 à 60.

Le précédent tome avait amené Jack Knight à s'envoler pour les étoiles, à bord d'un étrange vaisseau spatial décoré façon art déco. le bref résumé de ces épisodes montre bien que Robinson et Goyer se sont faits plaisir en rendant hommage à Alan Moore (à savoir les épisodes de Swamp Thing se déroulant dans l'espace), et à Jack Kirby (Fastback et la Mother Box tirés de Fourth World), mais aussi aux personnages improbables du riche univers partagé DC, tel Space Cabbie (créé en 1954 dans la série "Mystery in space"). Il est peu probable qu'un tel personnage soit connu de beaucoup de lecteurs. Ils se sont également fait plaisir en revisitant un point de continuité de l'histoire de Superman : quelle a été la source d'inspiration pour Jor-El pour choisir la Terre comme destination du vaisseau-berceau du futur Superman ? Ils reprennent une image à l'identique de The man of steel de John Byrne (celle du fermier torse nu).

D'un autre point de vue (autre que celui de jouer avec des personnages délaissés de l'univers partagé DC), le lecteur découvre enfin la connexion de Will Payton et Prince Gavyn avec Jack Knight, au-delà du nom. Malgré quelques tirades venant du coeur de Jack Knight, il partage la vedette avec un nombre important d'autres héros. Il ne devient pas un personnage secondaire dans sa propre série, mais au travers de ces aventures, Robinson & Goyer rappellent au lecteur que le titre de la série est "Starman" (et pas "Jack Knight") et qu'elle a pour objet de décrire tous les aspects de ce nom, en faisant vivre chaque personnage ayant porté ce titre. Pour que le lecteur y trouve son intérêt, il faut donc qu'il se soit prêté au jeu de s'investir émotionnellement dans cette lignée, dans ce concept d'héritage.

Ce tome correspond au changement de dessinateur sur la série. Steve Yeowell dessine les épisodes 47 à 49, le 47 étant encré par Wade von Grawbadger, le 48 par Keith Champagne et le 49 par lui-même. Il réalise des dessins qui transcrivent bien une composante rétro de ces aventures spatiales. Les émotions manquent un peu de nuance, avec beaucoup de personnages bouche grande ouverte. Il retranscrit fidèlement l'impression de la planète "Blue Heaven" et l'apparence des différents personnages. il reprend à son compte un encrage un peu gras pour évoquer celui de Grawbadger avec Tony Harris. Les décors sont peu présents, et souvent naïfs, mais les mouvements des personnages remplissent bien les cases, et la mise en couleurs de Gregory Wright masque pour partie le vide des arrières plans.

Craig Hamilton dessine et met en couleurs l'épisode 54 se déroulant en 1899, avec un encrage de Ray Snider. Il met en oeuvre un découpage conceptuel des planches, avec des effets de symétrie entre les cases d'un même page, des bordures entrelacées, un nombre de cases variant en fonction de la temporalité de l'action, un encrage adapté à chaque situation, (avec un travail tout aussi conceptuel de la part de Ray Snider). La finition des personnages laisse parfois à désirer mais le résultat est d'un niveau nettement supérieur au reste du volume.

Steve Sadowski dessine l'épisode 56 dans un style descriptif plus nuancé que celui de Steve Yeowell (en particulier pour les expressions des visages et les postures des personnages) et une plus grande attention apportée aux arrières plans. Il prend soin de reproduire l'apparence de chaque personnage, avec un langage corporel particulier lorsque cela s'avère opportun (par exemple pour Phantom Lady).

Les 10 autres épisodes (1.000.000, 50, 51, 52, 53, 55, 57 à 60) sont dessinés par Peter Snejbjerg (essentiellement encré par Keith Champagne), nouveau dessinateur régulier de la série, prenant la succession de Tony Harris. Au départ, le lecteur ressent une forte impression de simplicité des dessins, avec une absence régulière d'arrières plans. Au fil des pages, il apprécie malgré tout le registre d'expressions faciales des personnages, en particulier leur étonnement ou leur sourire. Snejbjerg a donc opté pour une forme de dépouillement des cases, augmentant la vitesse d'assimilation des images par le lecteur, et se concentrant sur l'essentiel. En fonction de la sensibilité du lecteur, il trouvera cette forme graphique plutôt enfantine, ou plutôt efficace en termes de narration séquentielle. Il est aussi possible que le ressenti du lecteur varie en fonction des séquences, parfois agacé par l'absence de décors pendant plusieurs pages, parfois touché par une émotion bien rendue. Par comparaison avec Yeowell, Snejbjerg réussit plus de cases marquantes par leur composition (en particulier l'inoubliable regard de Medphyl, l'ancien Green Lantern que l'on dirait dessiné par Steve Rude).

Pour l'épisode 55, John McCrea dessine 5 pages et Chris Weston 5 autres. Weston a la tâche délicate de mettre en images un concours de grimace (il faut le lire pour le croire) qui s'avère irrésistible, des pages réellement exceptionnelles.

Ce quatrième tome est l'occasion pour le lecteur de découvrir la connexion de Starman avec les étoiles, et de rencontrer des personnages hauts en couleur de l'univers DC, tombés dans l'oubli, parce que peut-être désuets et datés (encore qu'Howard Chaykin les avait bien décapés dans Twilight). Les dessins perdent en sophistication avec le départ de Tony Harris, mais présentent une vivacité certaine du fait de l'approche épurée de Snejbjerg.

-
- L'épisode 60 comprend également 8 pages de texte venant achever la nouvelle consacrée à Shade, embauché pour exécuter Tod Browning qui a attenté à la vie d'Howard Hughes. À condition d'accepter de lire du texte sans image, le lecteur découvre la fin de cette histoire débutée dans les précédents tomes, dont la lecture s'avère divertissante avec une solide intrigue et des personnages attachants et complexes.

"JSA: all stars" 4 - Il s'agit d'une courte histoire de 8 pages dessinées et encrées par Tony Harris mettant en scène Ted Knight en 1941. James Robinson met en scène la relation entre ce Starman et le FBI pour établir un point de continuité. Tony Harris joue avec les ombrages pour des dessins réalistes et expressionnistes.

"Stars and S.T.R.I.P.E." 0 - Il s'agit du premier épisode d'une nouvelle série écrite par Geoff Johns (voir Stars and S.T.R.I.P.E.) ; James Robinson a coécrit cet épisode zéro, essentiellement dessiné par Lee Moder & Dan Davis, avec 17 pages dessinées par Chris Weston. Cet épisode permet de comprendre le lien entre Starman et la jeune superhéroïne Star Spangled Kid (Courtney Whitmore). Geoff Johns commence à développer sa propre notion de superhéros multi-générationnels qu'il étoffera avec la JSA. C'est fun et sans prétention tant pour le scénario que pour les dessins, avec une bonne connaissance de l'univers partagé DC.

"All star comics 80 page giant" 1 - Cette histoire comprend 10 pages coscénarisées par S. Goyer & J. Robinson, dessinées par David Ross et encrées par Andrew Hennessy. Jack Knight améliore ses capacités de bagarreur en prenant une leçon de boxe auprès de Ted Grant Wildcat). À nouveau les dessins s'attachent plus aux personnages qu'aux décors quasiment absents. Goyer et Robinson arrivent à insuffler un peu d'originalité et de chaleur humaine à ces échanges de coups et cette leçon de boxe.
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