Un roman d'anticipation dont une grande partie parle de notre actualité ! oui cela ressemble un peu aux temps actuels, avec ses troubles et sa terreur dûs à un virus mortel.
Un roman visionnaire ?
A lire absolument si vous aimez les voyages en fusée de la Terre à Vénus, Vénus qui dans ce roman est une planète plutôt inquiétante.
Un retour sur Terre avec une suite d'évènements qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.
Un beau roman d'anticipation.
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Bientôt, tous les médecins dans le monde qui s'occupaient de recherche médicale furent mobilisés pour tenter d'identifier le virus.
Le nombre de victimes s'accrut bientôt de manière hallucinante.
A défaut de vaccin les médecins prélevèrent du sang sur les malades guéris afin d'en tirer un antisérum contenant les anticorps nécessaires et d'en faire une utilisation thérapeutique.
La méthode se révélait extrêment dangeureuse car le sang des convalescents pouvait contenir un virus vivant.
Les victimes, maintenant, se chiffraient par milliers. En quelques mois, la "grippe" avait fait plusieurs dizaines de millions de victimes.
Entre-temps, un antivirus avait été découvert par un savant allemand. Il empêchait le virus de fabriquer les protéines nécessaire à sa survie. Celui-ci finissait par mourir d'inanition.
Dès qu'ils eurent touché le sol de la base, une équipe de spécialistes les prit en charge et les mit en quarantaine.
Ilyoutchine fut immédiatement dirigé vers l'hôpital et isolé.
Jason et Leroy durent subir de nombreux test de santé et une décontamination systématique.
Pendant ce temps, Ilyyouthcine avait repris connaissance. Il souffrait de la tête et sa gorge douloureuse portait des ulcérations blanchâtres auréolées de rouge. Il faut aussitôt mis sous pénicilline.
L'analyse de son sang montrait un nombre de globules blancs inférieur à la moyenne. Ce qui démentait l'affection microbienne et rendant inefficace l'administration de la pénicilline.
La température continuait de grimper. Elle atteignit trente-neuf degrés cinq dixième vingt quatres après l'hospitalisation.
Les médecins impuissants, ne purent que conclure à l'attaque d'un virus particulièrement virulent.
Il exprima le désir de revoir sa famille et de mourir sur sa terre natale.
Dans l'avion qui le transportait, le médecin convoyeur dut lui mettre le masque à oxygène.
Ilyoutchine eut tout juste le temps d'apercevoir sa famille à travers une vitre isolante...
- Je faisais allusion à cette petite boule hérissée de pointes que vous venez d'observer. Le virus est dépourvu de moyens de locomotion. Il ne possède pas de sources d'énergie et il ne peut se développer par ses propres moyens. Alors, peut-on dire qu'il vit ?
Le commandant eut un geste d'ignorance.
- Et pourtant, poursuivit le médecin, il contient tous les éléments vitaux. Comme tout ce qui vit il se reproduit. Cependant, il ne peut le faire tant qu'il n'a pas réquisitionné une cellule. A ce moment-là, il perce un trou dans la paroi de la cellule et injecte son acide nucléique. La cellule, sans défense, se livre pieds et poings liés à son envahisseur, si je puis dire. Celui-ci en profite pour se reproduire à une vitesse folle. La cellule, morte, se rompt et libère un flot de nouveaux virus. C'est ainsi que ce satané virus et ses milliers de rejetons ont réussi à prendre les commandes des cellules de notre ami sans que celles-ci puissent se défendre.
D'une minute à l'autre, deux cosmonautes allaient se poser sur Vénus. Deux hommes surentraînés, doués de qualités physiques et mentales au dessus de la moyenne.
Quel incident aurait-il pu compromettre le programme mis au point sur de longues années et qui s'effectuait sans à-coups ainsi qu'en témoignaient les derniers renseignements décodés par les ordinateurs ?
Ilyoutchine sortit une bouteille de vodka Smirnoff de sa poche.
- Autre miracle...la bouteille ne s'est pas cassée, pendant ma glissade. Une rasade ?
Jason déclina l'offre du navigateur. Leroy avala une gorgée de vodka et fit claquer sa langue.
Il rendit la bouteille à Ilyoutchine.
- Dois-je vous examiner, messieurs ?
- Je crois qu'il vaudrait mieux ausculter la navette, Alain, répondit le second en s'essuyant la bouche d'un revers de main. Il reboucha soigneusement la bouteille et la remit dans sa poche.