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4,2

sur 738 notes
Une couverture de roman graphique que je trouvai également dans le thème Montagne de la prochaine rencontre du Club de lecture et qui évoque le conflit entre bergers et loups dont nous entendons souvent parler surtout lorsque les animaux sont dans les pâturages en estive.

Ce roman graphique est saisissant, je l'ai lu d'une traite car les premières planches nous plongent directement dans le sujet : Gaspard abat une louve sous les yeux de son petit, petit louveteau blanc orphelin désormais alors qu'elle attaquait son troupeau de brebis. Désormais le jeune animal devra trouver seul sa nourriture pour survivre mais surtout gardera en mémoire le visage de celui qui a abattu sa mère, son ennemi.

Gaspard lui continuera son travail de berger, accompagné de son chien Max, au rythme des saisons mais quand à nouveau son troupeau sera décimé, il n'aura qu'une obsession : éliminer celui qu'il pense être le prédateur.

A partir de là va s'engager entre lui et le loup blanc devenu adulte une lutte sans merci, poussant chacun dans ses extrêmes, à leurs limites, au bord de l'abîme, mais c'est parfois là que se révèlent les vraies natures.

Bien au-delà de la guerre que se livrent homme et bête, il y a les propres batailles intérieures qui se règlent parfois dans ses luttes de territoire. Gaspard est un être taciturne qui a ses fantômes, ses blessures, une sorte de loup solitaire à sa manière. Ils sont différents, berger et animale, et pourtant ils ont beaucoup plus en commun qu'ils ne le croient.... Et lorsqu'ils vont se retrouver seuls face à face, ils vont finalement se reconnaître, s'accepter et s'aider.

Un récit à la manière d'une fable qui se voudrait pleine d'espoirs sur le respect des deux partis, chacun à sa place mais je pense malgré tout très utopiste. N'empêche, la sobriété des textes, les illustrations reflétant parfaitement l'ambiance régnant dans cette région du Massif des Ecrins, les expressions des hommes et des bêtes, la violence des rapports,  les regards échangés entre eux, en font un ouvrage d'une belle humanité et cela ne fait pas de mal. 

Je l'ai refermé avec l'espoir qu'humains et animaux trouveront un territoire d'entente, de respect comme l'espère l'auteur.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Quand on est comme moi originaire des Alpes, qu'on aime ce paysage et sa faune, on plonge sans retenue dans une telle histoire. Gaspard le vieux berger qui en une nuit perd tout ce qui lui restait, face au jeune loup qui en est la cause mais dont il a tué la mère l'année précédente. Un duel à la vie à la mort. Deux héros qui se croient chacun maitre de leur territoire, le même en l'occurrence. Mais cela ne fonctionne pas comme cela en haute montagne. L'homme doit comprendre qu'il n'y est qu'un élément parmi d'autres, remis à sa juste place par les éléments climatiques.
Une fin comme une fable sur la nécessité et les avantages du vivre-ensemble plutôt que dans l'adversité et la possessivité. Une belle histoire qui laisse la part belle aux images, dont les dessins hachurés sont assez sombres malgré tout.
La postface du philosophe Baptiste Morizot, spécialiste des relations entre l'humain et le reste du vivant, éclaire bien les propos de l'histoire, ses différents niveaux de lecture, les différentes relations de l'homme à son environnement.
Le genre de roman graphique qui, à mon humble avis, change notre perception du monde qui nous entoure et notre propre comportement.
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Une belle histoire d'homme et de loup... une fable plutôt même. La lutte ancestrale de l'homme-berger et du loup, prédateur de ses brebis.
Le texte est beau, de belles suggestions par l'image. J'aurais aimé un dessin plus léché, plus graphique, voire un format plus grand, qui rende mieux l'immensité des paysages, leur froideur, leur hostilité, l'isolement de l'homme, seul dans cet environnement qui n'est pas pour lui, dans lequel seuls, quelques hommes particuliers survivent. En montagne, " tu tombes, tu meurs, alors ne tombe pas. "Les chamois ils appellent pas l'helico"....
Par contre, la palette froide toute de blanc, gris et bleu avec quelques touches de brun est belle.
La guerre a tué le fils, au soleil du Mali. L'homme n'est pas seul, il a son chien et ses brebis. Faut pas que les hommes du parc naturel l'emmerde avec leur règles et la protection du loup, le comptage des brebis tuées.. L'homme a ses propres règles, celles de toujours. Il a tué la louve pour proteger ses moutons, laissant le louveteau blanc orphelin. Mais trop jeune pour mourir, le combat aura lieu "entre adultes", dans la montagne, avec les règles de la montagne et du froid de l'hiver.

C'est Moby Dick version montagne.


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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. La première édition date de 2019. Il a été réalisé par Jean-Marc Rochette, scénario et dessins, et par Isabelle Merlet pour la mise en couleurs. Il se termine par un texte de 4 pages de Baptiste Morizot, complété par une peinture en double page de Rochette, un paysage du massif des Écrins, entre impressionnisme et expressionnisme.

Quelque part dans le massif des Écrins en Isère, la nuit tombe et un grand troupeau de brebis achève de se déplacer pour s'installer pour la nuit. En hauteur, une louve et son petit les observent. La lune brille dans un ciel sans nuage. En pleine nuit, la louve se lance à l'attaque, suivie de loin par son louveteau. Elle se jette dans le troupeau et commence à égorger plusieurs bêtes. Alors qu'elle achève une brebis de plus, Gaspard, le berger, lui tire dessus et l'abat. Son chien Max se met à hurler : Gaspard le fait taire. Il prend soin d'extraire la balle de la blessure de l'animal, puis il indique à son chien qu'ils rentrent à la cabane. Dans le lointain, le louveteau a tout observé. Après le départ de l'homme et du chien, il s'approche de sa mère et cherche à téter, mais les mamelles sont mortes, taries. Affamé, il tête la blessure, s'abreuvant au sang encore chaud de sa mère. le lendemain, Gaspard est redescendu au village et il prend un verre au bar, en papotant avec un copain. Il indique que c'est la deuxième attaque de l'année, que la louve a égorgé cinquante bêtes, des agneaux et des brebis, un vrai carnage. Il a dû abattre dix bêtes blessées, et qu'il a dû en égorger d'autres de ses propres mains, faute d'avoir assez de cartouches. Il indique que si ça se reproduit, il abattra le loup même s'il se trouve dans le parc national.

Les vautours ont fini par repérer le charnier et viennent arracher de la chair sur les carcasses. le louveteau vient lui aussi s'y nourrir. Gaspard a repris son métier de berger et accompagne son troupeau dans ses déplacements, avec l'aide de son chien Max. le temps est venu de redescendre le troupeau pour le livrer aux camions de l'abattoir. Dans le village, la propriétaire du café l'accompagne pour la fin du trajet. Gaspard lui avoue que c'est lui qui a tué la louve. Elle avait déjà tué 150 brebis la saison précédente. Il ajoute que le berger et le loup ne sont pas faits pour vivre ensemble. Il s'interroge sur le fait que les brebis vont toutes finir à l'abattoir et si ça fait vraiment une différence qu'elles meurent ici ou là-bas. Lui-même est content à l'idée que la chasse au chamois recommence la semaine prochaine, car ça le démange. Dès le lendemain, Gaspard est en montagne, il observe un aigle à la jumelle. Celui-ci de précipite sur un chamois, mais qui s'avère une proie trop lourde pour lui. Mais ce n'était pas son jour : Gaspard l'abat. Il s'approche du cadavre, en retire le coeur, le foie et les poumons qu'il laisse sur place pour l'aigle. En se retournant, il aperçoit le louveteau qui s'est approché et s'est emparé des abats.

En 2018, Jean-Marc Rochette surprend la critique et le lectorat avec un ouvrage biographique, réalisé avec Olivier Bocquet : Ailefroide : Altitude 3 954, un succès mérité. En découvrant a couverture du présent tome, le lecteur établit une filiation immédiate : mêmes lieux, même personnage solitaire amoureux de la montagne, même palette de couleurs. Plus de la même chose ? Effectivement, le récit bénéficie d'une unité de lieu : le massif des Écrins, un grand massif montagneux des Alpes situé dans les Hautes-Alpes et en Isère. Qu'il ait lu ou non Ailefroide, le lecteur éprouve la sensation de gravir lui-même dans les pentes raides au côté de Gaspard, de marcher dans les herbages en surveillant les bêtes, de scruter l'horizon pour apercevoir le loup. Dès la première page le lecteur peut admirer le savoir-faire visuel de l'auteur. Trois cases montrent les brebis et les agneaux en train d'avancer en troupeau, jusqu'à un plateau, sous une lumière orangée de fin du jour. Les dessins semblent manquer un peu de finition dans les détails : des traits rapides pour donner l'impression de l'herbe, des petits traits secs pour la texture des brebis, des petits aplats de noir aux formes irrégulières pour les ombres allant grandissant. Les planches de Rochette peuvent donner l'impression en surface d'esquisses rapidement reprises, sans être peaufinées. Pourtant chaque lieu est unique et plausible, plus réaliste que s'il était représenté de manière photoréaliste. S'il n'est pas familier de la montagne, le lecteur s'en rend compte dans le village ou dans les rares séquences d'intérieur : ces endroits existent et sont représentés avec une grande fidélité à la réalité.

Une fois ce constat effectué, le lecteur se rend plus facilement compte de la justesse de la représentation des paysages de montagne. le regard de Gaspard porte souvent sur les montagnes au loin, et elles sont représentées avec la même impression de spontanéité que le reste, sans jamais être génériques. Il y a une cohérence d'un plan à l'autre et une intelligence du terrain. À aucun moment, le lecteur ne se dit que dans la réalité ça ne peut pas être comme ça, ou que le relief présente des caractéristiques farfelues. de la page 55 à la page 64, dans la neige, le berger se livre à une longue traque du loup de l'entrée du vallon jusqu'au sommet des barres rocheuses. À chaque planche, le lecteur éprouve la sensation de respirer un air plus froid, de sentir le pas assuré de Gaspard marchant dans une neige fraîche, de sentir son souffle devenir plus court, de progresser sur des reliefs traîtres où le loup progresse sans difficulté. L'effort physique se ressent, alors même que les dessins ne montrent qu'une silhouette humaine emmitouflé dans un anorak, avec un bonnet, se déplaçant sur des surfaces grises. Il faut un grand savoir-faire de bédéaste pour réussir à faire passer ainsi ces ressentis, et une grande connaissance de la montagne pour savoir aussi bien la représenter. Après plusieurs nuits passées dans un refuge de haute montagne, Gaspard reprend sa traque dans une neige nouvelle et beaucoup plus lumineuse, pour des paysages grandioses dans lesquels l'individu est dérisoire, et malhabile par rapport à un animal comme le loup. Après coup, le lecteur se dit que la mise en couleurs est parfaitement en phase avec les dessins, comme si elle avait été réalisée par Rochette lui-même. Ce dernier a dû donner des consignes précises à Isabelle Merlet, ce qui n'enlève rien à la qualité de son travail.

Il est possible de prendre ce récit au pied de la lettre : un berger d'une cinquantaine d'années qui refuse de laisser le loup décimer son troupeau. L'homme lutte contre un prédateur terriblement efficace, une forme de rivalité guerrière comme le développe Baptiste Morizot dans sa postface. Il s'agit alors pour l'homme d'envisager autrement sa place dans l'environnement. Il développe également une vision plus sociologique, dans laquelle l'homme doit passer à un mode relationnel de respect mutuel et de réciprocité. Ces interprétations du récit parlent au lecteur et lui rappellent plusieurs images où l'histoire semble s'approcher du conte : les dents de la louve dans la nuit (page 7), le louveteau s'abreuvant au sang du cadavre de sa mère (page 11), le louveteau devenu grand interdisant à deux autres loups de se nourrir du troupeau du berger (pages 46 & 47), le loup menant le berger toujours plus haut dans les montagnes (pages 59 à 63), l'apparition de Max à Gaspard dans le refuge (page 70), et quelques autres. Autant d'images fortes, agissant comme des symboles ou des métaphores.

Le lecteur est également frappé à la pagination dévolue à la traque du loup, de la page 55 à la page 94. Il s'agit d'un passage terrifiant, Gaspard pourchassant le loup sur son propre territoire, à la fin de l'hiver, alors que les pentes sont encore enneigées. Les pages montrent un individu bien équipé, totalement isolé de la civilisation, dérisoire dans l'immensité de blanc, dans un environnement totalement indifférent à son existence. En cohérence avec ses actions précédentes, Gaspard s'entête prenant des risques : c'est à la fois une obsession que de tuer le loup, mais aussi un défi que de se montrer à la hauteur de la montagne. Il apparaît alors une dimension psychologique : l'individu obstiné, refusant de reconsidérer son objectif, prenant des risques pour l'atteindre. le lecteur ne peut pas s'empêcher de trouver son comportement absurde (risquer sa vie en sautant par-dessus une crevasse), et en même temps admirable (donner le maximum pour réussir son entreprise). Il devient le témoin de l'expression d'une obsession au-delà du raisonnable, que ce soit en termes de risque raisonnable, ou en termes de ne pas pouvoir raisonner quelqu'un. L'issue de cette quête permet de sortir d'un système de pensée binaire (tuer le loup ou subir ses attaques) et provoque une libération d'une situation bloquée, une libération psychologique intense.

Malgré les apparences (dessins, couleurs) cette bande dessinée est bien autre chose que le précédent ouvrage de son auteur. Jean-Marc Rochette raconte une histoire flirtant par instant avec le conte. Sa représentation de la montagne est toujours aussi extraordinaire dans sa justesse et sa capacité à y projeter le lecteur, avec une mise en couleurs en parfaite adéquation. le récit se prête à plusieurs interprétations, d'un point de vue écologique, d'un point de vue socioculturel, ou encore d'un point de vue psychologique.
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Un affrontement terrible au coeur du massif des écrins entre un vieux berger, Gaspard, et un jeune loup blanc, dont la mère a été tuée par Gaspard... deux ennemis farouches et solitaires lancés dans une impitoyable bataille après que Gaspard ait perdu tout son troupeau et son chien, perte dont il rend le loup responsable. Un affrontement ayant pour cadre une montagne à la fois magnifique et dangereuse... une histoire violente certes, mais dont l'issue surprend. Comme si le fait de partager un territoire engendrait finalement une forme de respect et d'entente entre des parties dont la cohabitation semblait pourtant impossible...

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Je ne répéterai pas ce qui a été dit par Junie dans une critique précédente qui résume assez bien mon impression: trop d'invraisemblance pour me séduire complètement. Il reste que cette BD met en évidence la contradiction entre les lois destructrices de l'activité humaine et celles de la nature dite sauvage que l'homme aimerait, dans le meilleur des cas, préserver. C'est bien mis en scène dans le personnage du berger qui du même souffle tue la louve et nourrit son petit pour mieux le poursuivre quand ce dernier devient dangereux pour son troupeau.
Bref, ça se lit bien mais les prétentions philosophiques ne m'ont pas convaincue d'avoir à faire au chef-d'oeuvre que d'aucuns y reconnaissent.
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Tel un fameux roman de Melville, un homme est en quête d'un animal blanc pour une lutte à mort. Deux adversaires prêts à tout, menés par leurs propres motivations : la quiétude et la vengeance.
Un récit qui mêle le contemplatif et le philosophique, une vision originale de la lutte ancestrale entre l'homme et la bête.
Le cadre est magnifique et le dessin, nerveux et efficace, est très réussi.
Une très belle bd.
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J'aime beaucoup ces dessins de montagnes enneigées... je m'y croirais, j'en frissonne. Et j'ai eu froid dans cette cabane avec Gaspard, je me suis inquiété de savoir comment, il allait pouvoir redescendre dans la vallée. Mais en même temps j'étais fasciné par ce jeune loup blanc, par son obstination, par son intelligence.
Jusqu'à la dernière page, je me suis demandé ce qu'il allait sortir de cette confrontation, ce combat.... j'étais surprise et soulagée de la conclusion.
Une chouette lecture.
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Jean-Marc Rochette nous entraine dans le massif des Écrins. Il nous propose de suivre la vie pastorale d'un berger passionné par son métier, l'amour de ses brebis et de son chien.

L'auteur nous décrit la vie de cet homme dans les montagnes, les contraintes de son métier aussi la lutte ancestrale entre les hommes et les loups. Son troupeau étant régulièrement attaqué, Gaspard, le berger, va abattre une louve bien que cette espèce soit protégée dans le parc. Il récupérera sa balle pour ne pas être accusé par les gardes. mais la louve laisse un louveteau à peine sevré. Celui-ci se sauvera en s'abreuvant du sang de sa mère.

Tout l'histoire va reposer sur l'antagonisme entre le berger et le jeune loup. le louveteau devenu adulte va chercher à se venger tout en méfiant de celui qui a tué sa mère. Il y mettra toute son intelligence. Gaspard va se lancer dans une sorte de vendetta aveugle oubliant certaines précautions et manquant d'humilité face à la montagne et sa rigueur.

Gaspard est un personnage tout en paradoxe : il en veut au loup qui attaque son troupeau alors que ses bêtes sont destinées à l'abattoir pour quelques euros. Chassant un chamois qu'un aigle a voulu attraper mais a échoué car la bête était trop lourde, Gaspard laisse les abat à l'aigle pour partager le fruit de la traque avec lui. Découvrant le louveteau, l'identifiant comme le petit de la louve abattue, le louveteau étant à porté e de fusil, Gaspard décidera de le laisser vivre, le moment n'étant pas venu de le tuer. Gaspard décrira la louve tuée comme une bête extraordinaire, comme une reine mais il l'a tirée et abattue quand même.

Rochette nous décrit un homme qui n'a plus rien qui le retient à la vie : son fils, militaire, est tombé au Mali, depuis sa femme s'est enfermée dans une sorte de folie. La perte de son troupeau et de son chien, à cause du loup, va l'entrainer dans une course à la mort où Gaspard perdra toute notion de prudence. Qui gagnera de l'homme ou de la bête ?

Jean-Marc Rochette met parfaitement en valeur la montagne et la nature grâce à son graphisme si particulier. C'est un véritable chantre de la montagne en hiver. Il arrive à nous en montrer la majesté mais aussi, à nous faire ressentir la morsure du gel, les souffrances liées au froid.

Ce livre est une très belle fable qui tourbe autour de la notion d'environnement et d'espace partagé. les bergers et leurs troupeaux peuvent ils cohabiter avec les loups (ou les ours dans d'autres régions) ?Qui a la primauté de l'espace ? Est- ce que l'homme peut avoir un autre comportement vis à vis de la nature ? Les mentalités peuvent elles changer ?

L'article final de Baptiste Morizot (Baptiste Morizot, né le 26 septembre 1983 à Draguignan, est un enseignant-chercheur en philosophie française, maître de conférences à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches portent principalement sur les relations entre l'humain et le reste du vivant) est très intéressant quand à son analyse du livre.




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Vengeance, combat, survie, solitude, persévérance, ténacité.
La rencontre entre un loup et un berger qui vont chacun chercher à se venger.
Le loup car l'homme a tué sa mère.
L'homme car le loup a tué son cheptel.
Une réflexion puissante sur la relation homme / animal.
La cohabitation sera-t-elle possible ?

Le loup, c'est aussi une passion pour la nature, la montagne et la flore et la faune dont elle est composée, avec sa part de cruauté.
Un graphisme simple, efficace et épuré qui apporte une touche supplémentaire au climat à la fois lourd et intense de l'histoire.

Pour conclure, une analyse approfondie de l'histoire, qui propose différents points de vue. Aucun d'entre eux n'est l'idéal, chaque opinion a ses avantages et inconvénients, à chacun d'entre nous de se faire une idée.
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