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Centaurus - BD tome 3 sur 5
EAN : 9782756081458
48 pages
Delcourt (22/03/2017)
3.84/5   47 notes
Résumé :
L'équipe de reconnaissance qui a débarqué sur la planète Véra se retrouve face à un Mont Saint-Michel fidèlement reconstitué mais totalement abandonné. Elle y retrouve aussi bien de l'argent terrien que des boules à neige pour touristes. Les mystères autour de cette planète se font de plus en plus étranges et les dangers de plus en plus grands...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La Terre de folie est certainement le plus hermétique des trois tomes de Centaurus lus à ce jour. Nos trois compères Leo, Rodolphe et Janjetov ayant décidé de brouiller les pistes, l'expédition sur la planète devient de plus en plus énigmatique voire inexplicable.

La découverte d'un monument terrien comme le mont St Michel sur une exoplanète aussi lointaine défie toutes les règles de notre logique cartésienne. le vaisseau-monde n'est pas en reste non plus avec les bizarreries. L'intrus ou les intrus découverts au volume précédant, ont laissé plus que de simples traces au sein de la population humaine composant l'astronef. Avec ce troisième récit, les questions sont de plus en plus nombreuses et les réponses de plus en plus rares. Les co-scénaristes veulent relancer une histoire qui semble à nouveau posséder un certain attrait au vue du grand nombre d'énigmes disséminées dans l'aventure.

Les planches de notre dessinateur sont toujours fidèles au rendez-vous pour notre plus grand plaisir. Janjetov retrouve même un certain enthousiasme qu'on remarque dans la légèreté qu'il redonne à ses traits. Une amélioration que l'on voit dans la qualité graphique des monuments, de la flore et de la faune extraterrestre. le mystère et les dangers sont toujours bien pris en charge par la force et puissance évocatrice de cet artiste.

Pas mal d'interrogations dans cet opus, un peu de frustration mais beaucoup d'impatience pour donner envie de continuer cette saga par la lecture prochaine du tome 4.

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On serait devenus amis.
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Ce tome fait suite à Centaurus, tome 2 : Terre étrangère (2016) qu'il faut avoir lu avant car il s'agit d'une histoire complète en cinq tomes. Sa première publication est survenue en 2017. Il a été réalisé par LEO (Luiz Eduardo de Oliveira) & Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) coscénaristes, et Zoran Janjetov, dessinateur et coloriste. Ce trio a ensuite réalisé la série Europa.

Sur la planète Véra, l'expédition a arrêté son engin devant une grande ville bâtie sur un mont, avec une abbaye en son sommet. Bram trouve que c'est beau. Mary-Maë Randolf explique qu'il s'agissait d'une cité célèbre sur Terre, qu'elle a été détruite deux siècles avant leur départ, à l'époque des hautes mers. Cela ne fait aucun sens qu'une réplique en ait été construite ici. Ils remontent à bord de leur véhicule et se dirige vers la ville pour y pénétrer. Les explications continuent : sur Terre, c'était un village entouré par la mer. Il datait d'une époque ancienne, le moyen âge. Les remparts et les tours étaient là pour le défendre contre les envahisseurs. Randolf constate que visiblement tout a été refait à l'identique. Elle demande à Richard Klein d'arrêter l'engin devant une devanture. Elle en descend et pénètre dans la boutique de la Mère Poulard. Abraham Roscoff et Pierre de Bourges admirent la rue principale et ses façades. Klein joue avec une boule à neige trouvée dans l'échoppe. Jenny Goldman constate qu'il y a des billets de banque dans le tiroir de la caisse enregistreuse. Bram et de Bourges les appellent dehors : dans une des maisons se trouvent les restes d'un campement humain. le foyer est récent, il a dû être fait par un individu à l'intelligence assez évoluée pour cuisiner sa nourriture et utiliser des ustensiles. Encore un mystère.

L'expédition repart à bord de son véhicule, sans se rendre compte qu'ils sont observés par un individu à partir d'une fenêtre. Sur le vaisseau-monde en orbite au-dessus de la planète, le gouverneur Korolev, avec le vice-gouverneur Mendoza à ses côtés, reçoit Ethel qui rend compte de sa mission. La mère des jumelles lui a assuré qu'elle ne se souvient de rien, que rien d'anormal ne s'est passé avant la naissance des jumelles et que jamais, au grand jamais, elle n'a eu d'aventure extraconjugale. En réponse à une question du gouverneur, elle reconnaît qu'elle ne sait pas si elle doit croire Lucy Osmond. Quand elle lui a expliqué l'importance de la chose, elle a senti que Lucy se tendait, comme si quelque chose la troublait. le gouverneur se demande si elle a pu être conditionnée par l'envahisseur pour tout oublier. Mendoza s'interroge sur ce que serait le but de ce supposé envahisseur en provoquant la naissance de jumeaux dont un surdoué. Korolev ne sait pas mais il y a deux faits indéniables et inquiétants. D'une part, l'envahisseur a pénétré dans le vaisseau par un passage creusé à proximité du village de ces filles. de l'autre, elles sont nées quasiment un an après son arrivée. Il faut en avertir Mary-Maë Randolf. Problème : la liaison a été coupée entre le vaisseau-monde et l'expédition.

Revoilà donc les membres de l'expédition du vaisseau-monde devant ce grand monument historique français, comme ça au beau milieu d'une immense zone enclavée d'une planète extraterrestre. Après deux tomes, le lecteur se doute que l'expédition va poursuivre sa progression et découvrir de nouvelles bizarreries autant improbables qu'impossibles, et que l'enquête relative aux intrus se poursuit sur ledit vaisseau. Dont acte. Sur la planète Véra : petite visite dans une échoppe de la Mère Poulard (Pourquoi pas ? Tant qu'on y est…) probabilité de plus en plus élevée de la présence d'autres humanoïdes très proches des êtres humains, quelques créatures animales monstrueuses qui donnent lieu à des affrontements pour la survie des membres de l'expédition, bien d'autres surprises, et le premier mort (cela devait finir par arriver). Il est possible que l'intérêt du lecteur se soit quelque peu émoussé pour ces surprises, qu'il y prête moins attention. Elles surviennent comme par enchantement, et il est impossible de savoir si elles constituent un élément majeur dans le déroulement ou la compréhension, voire l'anticipation, de l'intrigue. Finalement, quelle importance donner au dinosaure du tome un, à la boule de marbre flottante ou au champ de soucoupes volantes du tome deux ? le lecteur en est venu à supposer qu'il doit plutôt s'interroger sur la possibilité d'un schéma à identifier dans la survenance en apparence arbitraire ou dans la nature de survenances bizarres et hétéroclites. Peut-être la manifestation de mythes imprimés dans l'inconscient collectif de l'humanité et projetés par l'inconscient de tel ou tel membre de l'expédition ?

Par comparaison, le fil narratif à bord du vaisseau-monde apparaît plus conventionnel et d'un fonctionnement plus accessible : une enquête sur une intrusion, vraisemblablement des expériences génétiques et d'autres manipulations de grande ampleur affectant toute la population du vaisseau-monde. le lecteur identifie les mécanismes d'un roman policier : mystère, enquête, découvertes et même un meurtre pour éliminer un témoin gênant. Sur Terre, comme au Ciel : un mort sur la planète, un mort dans le vaisseau-monde. Dans les deux fils narratifs, la narration visuelle emmène le lecteur qui se retrouve en immersion dans des environnements consistants, palpables, fonctionnels, réalistes, plausibles. La reconstitution du site historique est minutieuse et précise, concrète. Après l'image saisissante et très inattendue de la statue au-dessus des nuages dans l'avant-dernière page du tome précédent, le lecteur peut admirer ce site dans sa globalité, avec un niveau de détails remarquable, une fidélité sans faute, et une mise en couleurs qui apportent des textures que le lecteur peut quasiment toucher, ressentir au bout de ses doigts. La sensation d'immersion se maintient à ce niveau de qualité dans la grande rue de la ville et dans l'échoppe.

La qualité descriptive de la représentation pour un site connu projette sa crédibilité aux autres visuels qui relèvent de la science-fiction. Au vu de l'exactitude de ce site, le lecteur en déduit qu'il en va de même pour le bureau du procureur, les couloirs des installations techniques, la salle des serveurs informatiques, les passages de maintenance dans la tour, la maison de Lucy Osmond, la salle des écrans de surveillance du vaisseau-monde. Il en va de même sur la planète : la zone désertique, la forêt avec ses arbres immenses, les gratte-ciels, et par voie de conséquence la faune. le lecteur prend son temps pour examiner les deux scaphandres découverts dans un couloir de maintenance de la tour. Il en prend tout autant pour regarder cet aigle géant entravé au sol au beau milieu de la forêt dense. L'artiste continue de donner une forte personnalité visuelle à chacun des personnages que le lecteur identifie sans peine, qu'il soit de toutes les séquences sur la planète ou dans le vaisseau, ou qu'il n'apparaisse qu'épisodiquement comme le vice-gouverneur Mendoza ou Ethel, ou encore de nouveaux personnages secondaires comme Yoko Ayashi et Justin Agbo. le lecteur s'en félicite car il constate avec les premières morts qu'il n'a développé aucun attachement avec certains personnages, y compris parmi les membres de l'expédition. Ce qui rend le décès de l'un d'eux presque anecdotique car il ne bénéficie pas d'un quelconque investissement émotionnel de la part du lecteur.

Au fil des tomes, la planète Véra passe du statut de terre promise, à terre étrangère, et maintenant à terre de folie. Les deux fils d'intrigue s'apparentent pour l'un à une exploration, pour l'autre à une enquête. D'une certaine manière, le premier constitue une investigation dans un milieu externe, et le second dans un milieu interne. le premier comprend de nombreux dangers physiques à affronter et des bizarreries dont certaines appartiennent au passé de la Terre et de la civilisation humaine. le second met à jour que le quotidien a été infiltré par un ou deux agents étrangers qui ont altéré la réalité familière et quotidienne, qui l'ont trafiquée par effraction, à l'insu de ceux qui l'habitent, ceux à qui elle appartient. Dans le premier cas, les êtres humains constituant l'expédition agissent au grand jour et avancent coûte que coûte, peut-être en provoquant des dégâts dont ils n'ont pas conscience de l'ampleur, et qu'ils sont même incapables de déceler, de qualifier. Dans le deuxième cas, les intrus, probablement des extraterrestres, ont agi en toute connaissance de cause, avec une intention prédéterminée, pour un objectif clair.

Le lecteur ressort de ce troisième tome avec une sensation étrange. L'expédition reste toujours aussi plaisante à suivre les paysages, les lieux, les installations techniques, la faune monstrueuse, grâce à une narration visuelle descriptive et réaliste. Dans le même temps, le lecteur s'aperçoit qu'il n'a pas développé d'attache affective avec les personnages, ce qui diminue d'autant son investissement. Il reste toujours aussi curieux de se retrouver confronté aux bizarreries sur la planète, et de découvrir les révélations suivantes amenées par l'enquête. Il reste également dans l'expectative de la nature réelle du récit, avec cette certitude que tout n'est pas comme il paraît, mais sans parvenir à déterminer ce qui se cache derrière, ce qui constitue l'enjeu réel du récit.
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L'expédition sur la planète inconnue continue et s'enveloppe de plus en plus de mystères. Reproduction de constructions terrestres, présence de campement réçent, attaques de la faune locale... Et le vaisseau patientant en orbite n'est pas en reste quand on découvre une mystérieuse intrusion.

Dans ce tome, plus de questions que de réponses. Il nous faudra encore patienter pour comprendre les tenants et les aboutissants. C'est un peu frustrant de pas avoir plus de chose à se mettre sous la dent mais ça reste une lecture agréable surtout pour les amateurs du genre. On sent qu'il y a du potentiel dans le scénario et j'espère que le résultat sera à la hauteur du nombres de mystères semés un peu partout.
Je trouve par contre que ce tome dessert les personnages. C'est vrai qu'ils sont assez nombreux et du coup leur développement en pâtis. Même les jumelles paraissent fades dans ce tome, elles manquent d'une vraie place. Elles étaient un élément plutôt intéressant mais pour le moment ça manque de piment même si l'on sens une fissure dans leur belle cohésion.
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Heureusement qu'il existe un résumé des tomes précédents pour rafraîchir la mémoire défaillante des quelques lecteurs, qui comme moi, ont du mal à s'y retrouver lorsque deux tomes sortent avec plus de 6 mois d'intervalle. Ce résumé me permet effectivement de retrouver le gros du récit et me replonge dans l'intrigue. Si j'ai un tant soit peu oublié ce qui se tramait dans les tomes précédents, c'est sans doute le signe que cette bd ne m'a pas marqué plus que cela. La tendance se confirme donc après lecture de ce tome 3. Même si le scénario joue la carte du mystère à font, en plaçant les personnages face à des reproductions à l'identique de lieux ou de sites terriens, il ne va pas plus loin et livre très peu d'éléments pour ne pas dire aucun, auxquelle on puisse se racrocher et se faire une idée plus globale. Dans mes critiques passées, je nourissais l'espoir d'y découvrir une connexion avec les mondes d'Aldébaran mais rien ne semble en attester. Ce tome ci n'apporte donc rien de neuf au récit global, il se contente de nous faire découvrir les lieux en même temps que les personnage. Seul un élément pour le moins mystérieux, mais pas révolutionnaire pour autant, apporte un minimum de questionnement, et encore...! Cela est bien trop peu pour susciter un intérêt renouvelé et grandissant, l'intrigue n'a pas avancé d'un pouce et l'on parvient trop vite à la dernière page qui nous laisse nous débrouiller avec un sentiment de frustration et un souvenir périssable. Éspérons que la suite remontera le niveau d'un cran car léo nous avait habitué à mieux. On se consolera avec son talent en matière d'imagination exotique même si la profusion de faune et de flore originale, mystériuse et dangereuse, coutumière de l'auteur, reste ici timide et se laisse désirer.
J'ai l'impression que les graphismes se sont nettement améliorés depuis le dernier tome. Pour preuve, les jeux d'ombre et de lumière dns les forêts, fort bien réussis, crééent une atmosphère étouffante et écrasante palpable.
Qui lira verra....!
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La situation devient de plus en plus tendue, le rythme se maintient, ponctué de surprises, de moments plus violents, ce qu'il faut pour donner envie d'en savoir plus.
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critiques presse (5)
Sceneario
31 juillet 2017
On se régale vraiment avec cette grande épopée de science-fiction. Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
01 juin 2017
Plus accrocheur que ses deux précédents tome, Terres de folies commence à donner de l’épaisseur à la série Centaurus, qui n’a pas encore complètement décollé, souffre encore de quelques défauts, mais possède encore un beau potentiel, et déjà un lot de satisfactions largement suffisant.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
26 mai 2017
Comme prévu, pas d’inattendu et beaucoup de classicisme, Centaurus rassasie tous les appétits. La bûche pure beurre est évidemment un peu lourde à digérer, mais tellement bonne à dévorer.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
19 mai 2017
Si nous avons donc trouvé que le premier tome était plutôt convenu, la montée en puissance des opus suivants impose Centaurus comme une référence du genre, mêlant habilement mystère, science-fiction, fantastique et aventure.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
15 mai 2017
Immersion dans cette aventure aussi prenante que surprenante.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
C’est trop de malchance ! Juste au moment où nous en avons le plus besoin, cette fichue radio est inutilisable ! Que font-ils, là-haut ? Ils ont une floppée d’ingénieurs à leur disposition pour réparer, non ?! Je n’aime pas ça… J’ai comme un pressentiment, un mauvais pressentiment… Je propose que nous lancions un de nos drones en reconnaissance. Avancer comme ça à l’aveuglette est trop risqué.
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Sur Terre, c’était un village entouré par la mer. Il datait d’une époque ancienne : le moyen âge. Les remparts et les tours étaient là pour le défendre contre les envahisseurs.
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Et je faisais un effort surhumain pour ne pas dérouiller ce salopard de Richard qui draguait Joy de façon éhontée. Et cette idiote qui faisait des manières, qui minaudait et gloussait comme une poule !
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-C'est... c'est beau!
-Vous ne le reconnaissez pas? C'était un site célèbre sur Terre. On l'appelait le Mont-Saint-Michel. Il a été détruit deux siècles avant notre départ...
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Il m’a sauvé la vie, et moi, je l’ai laissé mourir. Je n’ai même pas trouvé le temps de le remercier et de lui dire que je l’aimais bien. On serait devenus amis.
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