Suite directe d'
Un ange s'est pendu, nous retrouvons nos six comparses essayant de rejoindre leur monde d'origine, aidés par le chien jaune. Isaak, le juif errant et Vlad le vampire de pacotille continuent leur partie de go dans le faisceau chromatique, mais les livides, sortes d'humains dégénérés et véritables estomacs sur pattes, viennent jouer les trouble-fête
Nous retrouvons avec plaisir un
Roland C. Wagner qui ne se prend pas au sérieux. jouant avec les archétypes. Une certaine critique sociale de notre société et de nos modes de vie commence à transparaitre : le monde poubelle, les livides, consommateurs suprêmes.
Ici, les hommes sont insignifiants face a leurs “dieux”, comme nous le sommes face a des fourmis. Les « dieux » se concentrent sur leur partie de go, peu soucieux du sort des êtres qu'ils manipulent.
Mais
Roland C. Wagner s'emmêle un peu les pinceaux entre ses mondes multiples et la multiplicité des personnages. Nos héros se retrouvent séparés mais nous n'en suivons que quelques uns, nous laissant dans le flou sur l'avenir des autres. On sent une progression stylistique par rapport à
Un ange s'est pendu, le plaisir de lecture s'agrandit, nous laissant espérer un troisième tome fantastique.
Fleuve noir anticipation oblige, le roman s'arrête en pleine action, la suite dans Les autoroutes de l'aube.
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