Métonymie du corps, la chevelure concentre l'essence de la féminité. Qu'elle soit voilée, tressée, fleurie, ornée ou courte, la chevelure reste entachée de sa ressemblance avec la crinière et suscite une peur ancestrale. C'est l'attribut féminin sur lequel le poète médiéval aime à s'attarder, qu'il en condamne la blanche décrépitude, la maligne rousseur, l'inquiétante noirceur, le répugnant hirsutisme ou, plus souvent, qu'il en vante la beauté. Cette étude de plus d...
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