L'abbé Mionnet est en phase ascendante depuis sa prise en main réussie d'un scandale financier dans lequel un évêque de province était impliqué. La chance lui sourit de nouveau alors que le gouvernement recherche un émissaire officieux à Rome. Depuis la loi de séparation de l'église et de l'Etat quelques années plus tôt la France n'a plus les moyens de faire entendre sa voix au Vatican. Et la "concurrence" tape fort pour la discréditer. En particulier un cardinal, Merry del Val.
Mionnet sera chargé de trouver les squelettes dans le placard de cet homme de pouvoir. Il prendra son temps mais réussira de nouveau dans cette mission. Il est loin d'être irréprochable (il achètera notamment à ses parents les services sexuels d'une toute jeune fille) mais découvrira encore plus gênant chez le cardinal.
Nous sortons donc de Paris pendant la plus grande partie de ce tome. Nous découvrons Rome en même temps que Mionnet, ce qui n'est pas sans charme. Les personnages secondaires sont bien dessinés, parfois drôlatiques.
Il est à noter tout de même une résurgence du tome "les créateurs" avec le portrait d'un artiste peintre, Ortegal, qui m'a fait furieusement penser à Picasso.
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Dans cet opus de sa saga fleuve,l'auteur nous offre une plongee dans le monde de la curie du vatican et de ses tractations souterraines.Comme toujours le travail preparatoire soigne rend le livre tres credible et du meme coup agreable a lire.Un opus qui ne denote pas au sein de cette saga littéraire, toujours un plaisir a decouvrir de nos jours.
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Il est naturel que les âmes basses se rallient au succès, et l'exploitent. Le parti au pouvoir, à toutes les époques, attire à lui les gens pour qui la seule affaire, en politique, ce sont les places et les profits.
Dans l'Allemagne exsangue et tumultueuse des années 1920, le Bauhaus est plus qu'une école d'art. C'est une promesse. Une communauté dont le but est de mettre en forme l'idée de l'Homme nouveau.
En 1926, l'école s'installe à Dessau. Dans le grand bâtiment de verre et d'acier, Clara, Holger et Théo se rencontrent, créant une sorte de Jules et Jim.
À Berlin, toute proche, le temps s'assombrit. Les convictions artistiques ou politiques ne sont pas les seuls facteurs qui décident du cours d'une vie. Ce sont aussi, entre rêves d'Amérique et désirs de Russie, d'autres raisons et déraisons.
Lorsque l'école sera prise dans les vents contraires de l'Histoire, les étudiants feront leurs propres choix.
À qui, à quoi rester fidèle, lorsqu'il faut continuer ?
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