La ville de Nice en 1920 est au coeur de ce tome 18. Jallez a beaucoup travaillé comme journaliste dans les mois qui précèdent ce début d'année. Il peut se permettre financièrement de louer un meublé et de profiter de quelques mois pour écrire (essais et poèmes).
Il ne connaît pas Nice. Il est pourtant vite séduit par cette ville du sud, où l'on pourrait presque croire que des jours meilleurs attendent les rescapés de l'horreur de la guerre.
Il y vivra une histoire d'amour inattendue avec Antonia, une jeune femme kiosquière. Elle est issue d'un milieu beaucoup plus modeste que le sien. Il la respecte totalement mais il sait qu'il quittera bientôt la ville. Par-dessus tout il voudrait éviter qu'elle souffre d'une rupture probable.
Il rencontrera aussi d'autres personnes attachantes. L'abbé Mionnet est devenu l'évêque de Digne : ils feront connaissance et s'apprécieront malgré leurs nombreuses différences.
Pour la petite histoire ce tome 18 est paru juste avant la seconde guerre mondiale. Cinq ans de silence éditorial allaient suivre.
Jules Romains avait déjà écrit la suite mais le tome 19 ne paraîtra qu'à son retour d'exil, en 1945. J'ai retrouvé un article du Monde qui détaille la chose. Les 8 derniers tomes paraîtront jusqu'en 1947.