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Les hommes de bonne volonté (Le Li... tome 3 sur 27
Le Livre de Poche (01/01/1974)
4.05/5   11 notes
Résumé :
Une fin d'après-midi de novembre, Jerphanion se promène en compagnie de Caulet sur les toits de Normale, puis y reste seul. Il médite sur sa vocation. En redescendant, il rencontre Sidre. Il retrouve dans la thurne Jallez et Budissin. Travail. Départ de Budissin. Conversation de Jerphanion et Jallez, sur divers sujets, spécialement sur la poésie. Ils vont dîner au réfectoire, et y assistent à une manifestation contre l’Économe. Revenus dans leur thurne, ils reprenne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le titre de ce troisième volume, une allusion au poème de Baudelaire "Moesta et Errabunda", fait référence à une conversation entre deux étudiants de l'école Normale supérieure, Jerphagnon et Jallez. le premier, récemment arrivé de la région lyonnaise, ne connaît pas encore très bien Paris. Tous deux parcourront cette ville, essentiellement des lieux que Jallez fréquentait plus jeune. Jallez, qui pourtant n'est guère liant, confiera à Jerphagnon ses souvenirs d'une amitié amoureuse de quelques mois avec Hélène Sigeaud, une jeune fille de son âge, alors qu'il avait environ 15 ans.

Il y a quelque chose de proustien, un peu semblable à l'attachement que le jeune Narrateur éprouve pour Gilberte Swann, dans cet amour qui finira abruptement. le style de Jules Romains toutefois, s'il a ses circonvolutions, est bien différent de celui de Proust.

Nous découvrons deux intérieurs aristocratiques, chez les de Saint-Papoul et les de Champcenais. Les portraits se font plus mordants... Comme celui du critique littéraire George Allory ! (voir citation)

Enfin la tentative du Député Gurau de taxer plus lourdement les importations de pétrole sera gênée par le Cartel des Pétroliers. Toutes les manoeuvres de la Realpolitik sont déjà là. Et en cette fin 1908 il semble impossible d'éviter à brève échéance une guerre en Europe.
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Comment présenter cette oeuvre monumentale, egale des rougons macquart avec peut etre une notoriete un peu moindre mais un style et une verve inégalée depuis.Les livres peuvent se lire independamment tant le style est bon et la description des moeurs de l'epoque reussie.Un monument
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il décida donc de s'appeler George Allory. Pas d's à George ; pour éviter le risque d'une liaison déplaisante, et pour amorcer une impression de chic anglais. (Le chic anglais est un succédané prudent de la particule.) Un y à Allory pour appuyer cette impression. L'ensemble : George Allory, faisait très grand seigneur de l'époque d'Elisabeth, ou, à la rigueur, du temps de George III ; tout en restant très vieille France, pour les gens qui préfèrent ça. Au total quatre syllabes, ce qui se prononce et se retient le mieux. Mais le grand avantage d'Allory était de produire un torrent d'adjectifs : allorien, allorique, alloriste… (la grâce ou la mélancolie « allorienne ») jusqu'à plus soif. Ajoutons que trente ans après, en 1908, le besoin d'aucun de ces adjectifs ne s'était encore fait sentir.

Dans ces trente ans, Allory, avait publié trois romans mondains et s'était fait une situation de critique.
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Chaque matin Georges Allory recevait entre onze heures et midi. Il y voyait un moyen d'entretenir son influence ; d'amener nombre d'écrivains, débutants ou chevronnés, à lui faire leur cour.
Et il est bien vrai qu'au bout de l'année ces quelques centaines de visiteurs répandus ensuite dans Paris se trouvaient avoir malgré eux gonflé le personnage.
Mais il y avait là surtout une pratique d'hygiène intellectuelle. Cette heure de visite le mettait en train.
Physiquement, il manquait de ressources. Il était un maigre à chair molle.....
(extrait de "un grand critique", dix-huitième chapitre du volume de poche paru en 1973)
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Ce n'est pas avec un manteau de loutre que l'on conquiert l'amour d'un homme. C'est avec l'amour d'un homme qu'on s'achète plus tard un manteau de loutre.
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Dans l'Allemagne exsangue et tumultueuse des années 1920, le Bauhaus est plus qu'une école d'art. C'est une promesse. Une communauté dont le but est de mettre en forme l'idée de l'Homme nouveau. En 1926, l'école s'installe à Dessau. Dans le grand bâtiment de verre et d'acier, Clara, Holger et Théo se rencontrent, créant une sorte de Jules et Jim. À Berlin, toute proche, le temps s'assombrit. Les convictions artistiques ou politiques ne sont pas les seuls facteurs qui décident du cours d'une vie. Ce sont aussi, entre rêves d'Amérique et désirs de Russie, d'autres raisons et déraisons. Lorsque l'école sera prise dans les vents contraires de l'Histoire, les étudiants feront leurs propres choix. À qui, à quoi rester fidèle, lorsqu'il faut continuer ?
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