Un livre qui peut se lire autant par l'image que par les mots, au choix du lecteur.
Écrit par un passionné qui restait toujours à l'affut de beaux clichés lors de ses innombrables randonnées en solo ou avec ses amis pédaleurs...
Cette présentation du tourisme cyclopédique comme véritable art de vivre et de se déplacer est agrémentée de nombreux conseils (importance des choix du vélo, de la selle et de l'alimentation par exemple), de citations de cyclistes chevronnés, d'anecdotes et d'histoires de voyages au moyen ou long cours.
Agréable à lire et à regarder, ce livre nous invite à prendre la route à notre tour. Il a dû susciter pas mal de vocations à l'époque où il a été publié (fin années 80).
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... l'une des différences fondamentales entre un sport de compétition et une activité comme le cyclotourisme, c'est que le premier PRODUIT un spectacle et suppose un public, tandis que dans la seconde offre au contraire le spectacle à ses acteurs : ceux sont eux qui regardent, eux qui sont aux premières loges.
... à mon sens, le bon cycliste n'est pas forcément celui qui va « vite », car la notion de vitesse est toute relative... Non. Le bon cycliste est celui qui maîtrise ses braquets. En toute humilité ! Mais c'est là un vaste programme. Essayez tout de même, cela en vaut la peine.
Pour un cycliste, l'ennemi public n°1, c'est l'automobiliste. C'est de lui que vient le bruit, de lui que vient la pollution, de lui que vient le danger, de lui que peut venir la mort.
Mais l'ennemi public n°2, c'est le chien. Je devrais écrire certains chiens. Car il en est des canidés comme des conducteurs de voitures ; il y a des calmes, des placides-museau, mais aussi des agressifs, des hargneux, des sournois, des fous-furieux.