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3,63

sur 889 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
4e de couv : Paris, sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé.

Tatiana de Rosnay nous promène dans le Paris du XIXe siècle au second empire et plus particulièrement dans le quartier de Saint-Germain des Près.
Roman épistolaire où l'on passe du passé au présent et dans lequel on croise des personnages très différents mais tous attachants.
Dans ce livre, l'auteure aborde tous les sentiments humains.
Au fil des pages on voit défiler la vie de Rose Bazelet et on ne peut que s'attacher à elle.
Difficile de poser ce livre même si on devine un dénouement qui paraît inéluctable, on n'a aucune envie de quitter Rose.
N'étant pas Parisienne mais y allant souvent en balade, je pense que je ne verrai plus le quartier de Saint-Germain de la même façon et que j'aurai certainement une petite pensée émue pour Rose qui l'aimait tellement et qui s'est battue de toutes ses forces pour le garder tel qu'elle l'avait toujours connu.
J'ai adoré ce roman plein de tendresse et de bons sentiments mais je ne suis peut-être pas très objective, étant une fervente admiratrice de Tatiana de Rosnay.
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C'est la première fois, que je lis un livre de Tatiana de Rosnay, et je peux dire que son style d'écriture est envoutante, par sa simplicité mais avec des mots, des tournures de phrases captivante. Je l'ai lu en moins de 12 heure, tellement, j'étais sous le charme du personnage principal, Rose. Elle change des personnages dont j'ai l'habitude....
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
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Rose, une femme d'une soixante d'années, a perdu son mari Armand il y a quelques temps. Elle lui a promis de garder leur maison, qu'il aimait tant. Alors quand commencent les travaux d'Haussmann afin de changer le visage de Paris, de moderniser la capitale, Rose reçoit une lettre du préfet. Sa maison est sur le tracé du futur grand boulevard. Rose est donc condamnée à quitter sa maison. Elle ne peut s'y résoudre et luttera jusqu'au bout afin de tenir sa promesse envers son défunt mari, qu'elle aime tant.

Ce roman m'a charmée, par son histoire, par l'écriture toute en finesse. J'ai suivi avec intérêt la vie de Rose, même si je dois avouer que les premières pages ne m'ont pas passionnée.

Ce roman se déroule sous forme d'une longue lettre écrite par Rose, adressée à son mari. Elle y raconte son combat pour garder sa maison, ses souvenirs, la vie de son quartier. Elle a aussi un secret à livrer, pour se délivrer.

J'ai aimé la forme du roman. le fait que ce soit Rose qui écrit à son mari m'a touché. J'ai ressenti les sentiments de Rose, sa tristesse, sa peur de ne pas tenir sa promesse. J'ai apprécié le personnage de Rose, je m'y suis attachée. Tatiana de Rosnay a donné une vrai dimension à son personnage.
On croise également d'autres personnages dans ce roman, plus ou moins sympathiques.

L'écriture est touchante également, d'époque. Moi qui aime tellement Paris, j'ai adoré découvrir le Paris d'avant. On y apprend beaucoup de choses sur un pan de l'histoire de Paris.

L'épilogue m'a surprise, mais en même temps je m'y attendais. J'espérais seulement que cela ne se finisse pas ainsi.. C'est tellement triste...

En conclusion, j'ai été touchée par ce roman. C'est une très belle preuve d'amour, mais en même temps tellement triste. Un très beau roman de Tatiana de Rosnay, servie par une écriture douce et ancienne, mais pas le meilleur je pense.
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Encore un livre magnifique signé Tatiana de Rosnay...
J'avoue avoir eu du mal dans les premières pages car c'est une époque que je connais peu mais je me suis laissée guider et c'est un vrai voyage dans le Paris du XIXeme siècle. Rose, l'héroïne est une femme attachante qui nous tient en haleine du début a la fin. L'écriture de l'auteure est très poétique et bourré de références historiques qui m'ont passionné.
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Voici un livre assez étonnant. En effet, je l'ai choisi au départ uniquement en raison du nom de son auteure Tatiana de Rosnay dont le livre « Spirales » m'avait beaucoup plu, ( adapté au cinéma sous le titre « tout contre elle » )
Le récit épistolaire n'étant pas précisément mon style de lecture favori, j'ai éprouvé quelques difficultés à vraiment entrer dans l'histoire, mais le personnage de Rose, personne distinguée, très digne, voire un peu « vieille France » m'a séduit et reste des plus attachant tout au long du roman.
Alors que cette dame dont la vie quotidienne, agréable et tranquille à première vue, se bat pour tenter d'éviter l'expropriation de la maison familiale pour raison d'utilité publique, la voici maintenant, veuve, se rattachant à la promesse faite à feu son mari de ne jamais abandonner leur demeure.
S'ensuivent alors des révélations plus que surprenantes à son égard.
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Rose, de Tatiana de Rosnay, est à la fois un livre à part dans sa bibliographie en même temps qu'un roman très cohérent par rapport au reste de son oeuvre. À part car il s'agit – et c'est inhabituel chez elle – d'un récit historique se déroulant dans le Paris du Second Empire ; cohérent car l'écrivain franco-britannique continue de creuser ses réflexions sur l'importance des lieux et de la mémoire.
Rose Bazelet est la narratrice de ce roman épistolaire. Elle s'adresse à son mari Armand, disparu quelques années plus tôt, alors que sa propre vie est en train de prendre un tour tragique. Nous sommes en 1869 et la capitale française est en train de vivre une transformation spectaculaire. de 1852 à 1870, le préfet de Paris, le Baron Haussmann, impose la modernisation de Paris : des rues et des immeubles anciens sont rasées au profit de boulevards aérés et rectilignes, des faubourgs sont absorbés faisant passer la capitale de douze à vingt arrondissements, la cité se dote d'un système moderne d'alimentation en eaux et égouts et des monuments sont construits (la gare de Lyon et celle du Nord, l'opéra Garnier, l'église Saint-Augustin ou la mairie du 13e arrondissement).
Cependant, ces transformations voulues par Napoléon III ont leur côté sombre : des quartiers populaires entiers doivent être détruits, poussant des populations entières à l'extérieur de la ceinture parisienne ou dans des arrondissements éloignés. C'est cet aspect des travaux haussmanniens qui intéresse Tatiana de Rosnay dans son roman publié en 2011.
Rose est le portrait d'une femme déterminée à ne pas quitter la rue Childebert, vouée à disparaître pour être absorbée par le boulevard Saint-Germain. "Jamais elle n'abdiquera" annonce en couverture l'éditeur. Cette veuve est en effet déterminée à préserver une demeure qui est bien plus qu'un lieu de vie : "Cette maison est mon corps, ma peau, mon sang, mes os. Elle me porte en elle comme j'ai porté nos enfants. Elle a été endommagée, elle a souffert, elle a été violentée, elle a survécu , mais aujourd'hui, elle va s'écrouler." C'est un combat à la David et Golitah que mène Rose, aidée de Gilbert, un misérable chiffonnier, et de la fleuriste indépendante et romanesque Alexandrine : sauver sa rue et sa maison des travaux du préfet Haussmann et, ce faisant, préserver cette mémoire des murs, un thème cher à l'auteur de Boomerang.
Il n'est pas seulement question dans ce récit de nostalgie ou du refus de la modernité. La maison de la rue Childebert est importante pour la narratrice car c'est un lieu portant en lui des drames, un double deuil, des rêves mais aussi un événement secret (car il en fallait bien un dans ce livre de Tatiana de Rosnay!) que le lecteur découvrira dans les derniers chapitres. La question de "refaire sa vie" ailleurs, auprès de sa fille qui lui ressemble pourtant si peu, et trouver un peu de légèreté auprès de l'étonnante baronne de Vresse, n'a finalement aucun sens pour une femme qui n'a connu que sa demeure et sa rue, pour le meilleur et pour le pire.
Pour parler de lieux disparus il y a 150 ans, à l'instar de Patrick Modiano, Tatiana de Rosnay s'est transformée en historienne et archéologue mentale. Celle qui prend plaisir à déambuler dans Paris, sa ville, part à la recherche de quartiers disparus. Elle fait naître ou renaître des lieux comme des personnages fictifs et imaginaires. Rose, c'est aussi la chronique de ces gens simples écrasés par la grande histoire et les puissants. Les grands événements (les trois glorieuses de juin 1830, la rencontre de Napoléon III et du Baron Haussmann et la transformation urbaine de Paris) rencontrent ces micro-événements qui font toute une existence (la naissance d'un enfant, la mort d'un autre et la destruction programmée d'une maison).
Rose pourrait être un authentique roman écrit au XIXe siècle, d'autant plus que les références à cette époque jalonnent le récit, jusqu'au portrait cinglant du Baron Haussmann ("Le grain de sa peau légèrement mouchetée, son teint rougeaud, sa barbe drue et bouclée, son regard bleu et glacé. Il était large, un peu gras, avec des mains énormes.") Tatiana de Rosnay a pris le risque d'écrire un livre que l'on pourrait qualifier "d'anti-moderne" mais qui nous parle à nous, personnes du XXIe siècle, des lieux où nous vivons, des êtres que nous aimons et des morts que nous chérissons.
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Décidément j'adore cette auteur. Et ce livre n'ai pas manqué de me plaire.

Rose doit quitter sa maison car pour cause de restructuration des rues de Paris, elle doit être détruite. Pourtant Rose ne veut pas la quitter trop de souvenir y résident. On la suivre à travers diverses lettres qu'elle ou que des amis à elle écrit. Superbe
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Rose Bazelet est chassée de chez elle par les travaux du Baron Haussman à Paris. J'ai donc suivi l'histoire de Rose à travers les lettres qu'elle écrit à son défunt mari.L'intrigue est très prenante sur fond historique. Tout le long du roman, on se demande si Rose va arriver à ses fins et si elle va vaincre le mastodonte qu'est le Baron. La période décrite est également terriblement passionnante. J'ai appris de nombreuses choses, ce qui ne gâche rien. À travers, cette fresque historique, Tatiana de Rosnay nous livre des personnages fascinants.Ce roman a éveillé de multiples émotions et les rebondissements qui jalonnent le récit engendrent un sacré ascenseur émotionnel. Jusqu'au bout, Tatiana de Rosnay nous surprend.L'écriture est agréable et fluide. C'est un véritable plaisir.
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Le côté un peu désuet dans l'écriture rend ce livre très agréable à lire. On a envie d'aller sur ces lieux détruits, pour la bonne cause certes, mais quelle douleur pour ces familles déracinées de leurs quartiers à l'époque. Je le conseille. Rose est très attachante.
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Livre sur la destruction du vieux paris au profit des boulevards Haussman.
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