Katiba

eh bien! espion n'est pas une vie de tout repos :)
on le savait déjà, mais l'auteur nous entraîne dans une aventure, en mêlant habilement les faits et gestes des différents protagonistes.
j'ai préféré des images "personnelles" de JC Rufin aux images toutes fabriquées qu'il invoque parfois.
ce roman est me dit la couverture, la suite du "parfum d'Adam", je suis curieuse de le lire.
l'agence Providence. est-ce bien raisonnable de s'appeler ainsi dans ce domaine où il faut être très très professionnel?

Et une belle découverte !
Qualité. Voici le premier mot qui me vient à l'esprit pour parler de cette lecture.
Qualité de l'écriture tout d'abord. Une écriture " érudite" qui rend hommage à la langue française. Les mots sont parfaitement choisis, le style est impeccable et fluide. Un vrai plaisir de lecture.
Et qualité de l'histoire. Histoire malheureusement d'actualité, et trez bien documentée. On en apprend beaucoup sur l'organisation et le mode de fonctionnement des groupes djihadistes en Afrique.
Un savant mélange d'action et d'analyse psychologique. Sans être totalement captivant, le suspense reste présent et entraîne le lecteur à poursuivre sa lecture jusqu'au rebondissement final.
Seul petit bémol, on sent une distance par rapport aux personnages. A cause de procéder je ne me suis pas attachée à eux. L'ensemble du livre est assez froid, cela peut entraîner une perte d'intérêt à certains moments.
Le récit est instructif, je suis ressortie de cette lecture, enrichie, en ayant appris des choses.

A lire, relire et partager. Un roman qui nous plonge dans la tête de terroristes et de ceux qui leur font face, avec un magnifique personnage de femme.

Connaissant déjà l'auteur, je n'ai pas lu le résumé.
Je croyais donc que Katiba était un prénom féminin.
Mais en fait, il s'agit du nom des camps de combattants islamistes.
Je n'ai toute fois pas regretté ma lecture, captivante de bout en bout.

L'intérêt principal que j'ai trouvé à lire ce roman tient au fait que l'auteur nous donne l'accès (ou plutôt l'illusion de l'accès) à un monde totalement inconnu de l'intérieur mais qui influence dramatiquement notre quotidien : les milieux terroristes islamistes.
Toutefois, je suis restée sur ma faim quant au personnage de Jasmine, pourtant central, qui demeure une énigme, par manque d'incarnation, de réalisme, à mon goût. Si j'ai bien compris il a voulu en faire un symbole. Celui d'une jeunesse française issue de l'immigration magrébine, partagée entre deux mondes, deux cultures, complexée, humiliée et qui résout ce dilemme par la vengeance et le terrorisme.
De même je trouve assez peu crédible que des médecins soient engagés dans une action terroriste ou encore de l'espionnage. C'est peut-être réel mais sans doute très marginal car trop antagoniste déontologiquement.
Le roman est construit comme une intrigue policière. de l'action, du suspens. Mais cela reste assez moyen dans l'ensemble sur ces points.

Avec ce qui se passe dans le sahel depuis un an, voiçi un roman éclairant

Un bon thriller sur fond d'espionnage qui plus est bien écrit

Comme toujours avec Jean-Christophe RUFFIN, voici un roman très intéressant et très documenté. L'auteur ayant lui-même été ambassadeur, il sait de quoi il parle. Ce livre s'intéresse aux jihads islamiques et à l'implatation au Maghreb islamique de mouvences d'al-Qaida ; sujet complexe mais bien expliqué. Ce que j'aime avec les romans de Ruffin, c'est que, même si les histoires racontées restent de la fiction, on y apprend toujours beaucoup de choses sur le monde qui nous entoure. Ce qui m'a un peu génée dans ce livre, ce sont les paragraphes passant d'un lieu à un autre qui se succèdent parfois très rapidement et par moment c'est un peu difiicile à suivre, surtout au début. Un grand merci à Babélio pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.

trés prenant - toujours bien écrit

Très intéressant sur le mode de fonctionnement des katibat sahéliennes. Bien documenté. Intrigue bien menée. Un peu faible sur certains points, comme cette agence de renseignement privée avec des moyens colossaux. Qui paye donc pour cette débauche de moyens?