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Terrible épreuve que ces 28 jours où les juifs polonais ont dû se battre pour vivre dans ce ghetto de Varsovie avant l'arrivée des russes.Une triste époque où nous suivons Mira 16 ans,juive polonaise ,qui au début fait de la contrebande ,en franchissant le mur ,au péril de sa vie,pour nourrir sa mère et sa soeur. Son père médecin ne supportant pas l'humiliation infligée par les Allemands se suicide,et son frère "les a trahit en travaillant aux côtés des allemands( bien qu'il sauvera Mira ( page 158)et apportera de la nourriture ).Mais par la force des choses Mira va s'endurcir et rejoindre un groupe de combattants ,aux côtés d'Amos ,Ben Esther elle va prendre les armes et déverser toute sa haine lorsque les combats commencent .Une page d'histoire poignantequi je pense retrace assez bien les événements sans trop s'éloigner des faits réels. Ce qui m'a déplu dans le roman ce sont les histoires des 777 îles que raconte Hannah le soir, j'ai lu les passages en diagonales lorsque je ne les pas carrément "zappés".Cela apporte un côté enfantin face à des événements tragiques et violents que je n'ai pas aimé.
Et la fin m'a "prise de court" j'aurai souhaité une fin plus développée, cela finit assez brutalement ,c'est à nous d'imaginer la suite,malgré tout j'ai aimé cette histoire tragique et David Safier est remonté dans mon estime car je n'avais pas du tout "accroché " lors de la lecture de " Maudit Karma".A recommander ⭐⭐⭐⭐
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28 jours est un roman historique sur la vie dans le ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre Mondiale, nous y suivons Mira, une jeune fille de 16 ans qui va tout faire pour résister aux SS allemands et survivre à l'invivable, de l'arrivée dans le ghetto à l'insurrection des derniers occupants de ce lieu maudit.

Historiquement parlant, les événements et diverses situations du récit se sont vraiment déroulés pour la plupart, comme l'explique l'auteur en fin d'ouvrage.
Certains personnages secondaires ont également existés mais par contre, afin d'avoir une plus grande liberté narrative, le personnage de Mira est totalement fictif.

Mira est d'ailleurs l'atout de l'histoire, elle est toujours tiraillée entre divers sentiments selon les situations, essaie de distinguer le bien du mal, essaie de doser les risques à prendre pour survivre, mais surtout elle essaie de protéger et de faire survivre sa mère et sa petite soeur.

Mira a 16 ans et se sait condamnée, elle va apercevoir l'amour, ce qui est normal à cet âge mais qui est également un sentiment difficile à comprendre quand personne ne peut vous conseiller et quand vous êtes une cible permanente, dans un quotidien ou la mort peut frapper chaque seconde de chaque jour, et que vous n'avez aucun espoir ni avenir.

28 jours est une lecture vraiment bien écrite, on y trouve tout de même quelques petites longueurs par moment mais ce n'est pas non plus rédhibitoire, c'est simple à comprendre mais c'est aussi un roman très dur dans ses événements, malgré cela, il est porteur d'espoir et contribue au devoir de mémoire pour les générations à venir. À lire !
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Avec David Safier on s'attend à l'humour et à des histoires loufoques et complètement déjantées, mais avec 28 jours il fait un virage de 180° et nous fait découvrir une autre facette de son talent d'écrivain en nous racontant l'histoire bouleversante de Mira.

Mira a 16 ans, c'est une adolescente juive de nationalité polonaise. Elle vit avec sa mère et sa soeur Hannah, âgée de 12 ans, dans le ghetto de Varsovie. Depuis la mort du père, la mère est déprimée et apathique. C'est donc Mira qui s'occupe de la nourriture pour sa petite famille en faisant du marché noir. Ce faisant, elle court des risques tous les jours.

Quand elle apprend que toute la population du ghetto va être conduite dans les camps de concentration et être tuée, Mira décider de rejoindre la résistance juive du ghetto pour combattre les allemands et de vivre. Pendant 28 jours ce groupe d'opposants font faire face aux nazis. 28 jours durant lesquels Mira sera confrontée à la trahison, la peur la violence, la peine et aussi le bonheur. 28 jours pour vivre toute une vie, 28 jours pour devenir une légende.

Bien que 28 jours soit une fiction, elle est basée sur des histoires vraies. David Safier aborde ici la révolte des juifs du ghetto de Varsovie. Ce soulèvement armé, organisé et mené par la population juive du ghetto de Varsovie contre l'occupation allemande a eu lieu entre le 19 avril et 16 mai 1943. C'est l'acte de résistance juive pendant la Shoah le plus connue et le plus commémoré (source Wikipédia).

La manière avec laquelle Mira raconte ce qu'elle vit, est simple, mais bouleversante. J'ai même eu du mal à trouver le sommeil après avoir lu le passage où les enfants de l'orphelinat sont amenés dans les camions vers la mort.

J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman chargé de l'émotion. J'aime bien quand un auteur mélange des faits réels à la fiction. On ressent qu'il s'est bien documenté sur la vie du ghetto à Varsovie et aussi sur cette révolte des juifs. C'est un livre qui est accessible aux jeunes lecteurs dès 14/15 ans. Je recommande vivement.
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Merci beaucoup à net galley et Les Presses de la Cité de m'avoir permis de découvrir 28 jours de David Safier.
J'aime beaucoup cet auteur, qui m'a fait rire, mais rire, avec l'excellent roman Maudit Karma :)
Avec 28 jours, David Safier change de style car il nous a écrit un roman historique mettant en scène une jeune fille, Mira. Nous sommes pendant la seconde guerre mondiale, en Pologne, dans le ghetto de Varsovie. Mira est une jeune trafiquante, et elle va comprendre tout à coup que les juifs sont amenés à mourir. Elle le sait, et elle va pendant 28 jours essayer de survivre. Car elle veut vire, envers et contre tous.
C'est un livre poignant, qui m'a évidemment intéressé car j'aime lire des ouvrages sur la seconde guerre mondiale, aussi bien des témoignages que des romans.
Le fait que celui-ci se déroule dans le ghetto m'a plu car c'est la première fois que je lis une histoire de ce genre.
Mon petit problème a été que je n'ai pas réellement apprécié Mira. Elle est certes très courageuse, elle force l'admiration. Elle a compris que les juifs allaient être exterminés et elle a décidé de se battre. C'est très courageux, mais la jeune fille m'a un peu agacé par moment. Je n'ai pas vraiment accroché avec elle, ce qui arrive.
Malgré tout, j'ai beaucoup aimé 28 jours, que je recommande aussi bien aux adolescents qu'aux adultes.
Une très bonne découverte, qui mérite bien 4 étoiles :)
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Alors il paraît que le Môssieur, David Safier est auteur de comédies désopilantes. Je ne connais pas du tout et ce n'est donc pas sur son nom que j'ai choisi cette lecture! Et non, je n'ai pas eu sous les yeux de quoi rire! du tout!

Il y a eu d'abord la couverture: voyez ce regard qui vous attrape et ne vous lâche plus! Regardez ces sourcils froncés sur ce jeune visage déjà grave!
Et ce regard si noir! Bon, en fait, Mira a les yeux verts mais la couv' est en noir et blanc alors le regard est bien sombre de toutes façons!

La ligne est lancée, et en lisant la 4ème de couv', bam! Ghetto, Résistance, SS, nous sommes en pleine Seconde Guerre Mondiale. N'en jetez plus: là, je fonce!

Un coup de coeur! Plume incisive et sans pathos, dès les premières lignes, je n'ai plus décrochée de ma lecture!

Le ghetto de Varsovie a été le plus grand ghetto juif en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale et au fil des événements, une résistance juive est née avec l'Organisation Juive de Combat (ZOB) qui mènera des combats à l'issue forcément fatale en rapport au déséquilibre des forces mises en opposition.

Avec Mira, nous allons vivre le quotidien du ghetto: la faim, la maladie, la peur, les humiliations, les bastonnades, les rafles de plus en plus arbitraires, les trafics pour quelques morceaux de pain, les dangers du marché noir. Et puis son engagement dans la résistance. Car mourir pour mourir, autant se battre. 

Même si cette évidence ne s'impose pas spontanément à Mira, c'est son expérience qui la fera réfléchir et agir, car protéger ses proches et faire profil bas ne suffisent pas et restent vain.
C'est la perte de foi en l'homme, la vision de sa cruauté aveugle, de l'antisémitisme porté par les nazis mais aussi par le peuple polonais occupé, par l'intolérance même au sein des juifs selon leur religiosité, qui portent maintenant Mira. 

Elle n'a jamais cessé d'aimer mais l'adolescente est devenue femme, femme et combattante. Ses illusions sont tombées une à une mais elle est toujours debout et forte.

Ce récit est passionnant. Passionnant pour l'évocation de faits historiques bien entendu mais qui ne serait rien sans les émotions véhiculés par ces hommes, ces femmes, ces enfants qui ont laissé leur vie dans la folie nazie ou qui ont réussi à survivre. le texte prend aux tripes, révolte toujours autant devant l'indicible. 

La stupéfaction devant le comportement de l'ennemi laisse place à la résignation puis à la révolte pour Mira quand d'autres gardent confiance, bien à tort. Mira et chacun de ses compagnons ont leur lot de sang dans les yeux et les suivre pendant ces 28 jours est bouleversant et porte pourtant la conviction de l'existence du bien, de l'amour de la vie et de la force qui anime les êtres.
Ce quotidien est terrible, son chemin initiatique est jonché de cadavres, d'observations, de convictions et de réflexions sur les humains, la guerre, l'indifférence du monde face à leur tragédie, la religion, la parentalité et le besoin, par dessus tout, d'agir pour que l'exécution de tant des siens ne soit pas vain.

Il y a un livre qui m'a énormément marquée et qui est à la naissance de ma passion pour la Seconde Guerre Mondiale, il s'agit de J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy, qui se déroulait pendant le siège de Budapest. J'étais au collège quand je l'ai découvert et ce livre m'a toujours accompagné depuis. Et avec 28 jours, j'ai eu le même coup de coeur, les mêmes émotions intenses alors que quelques décades sont passées.

Avec 28 jours, la scène de l'évacuation de l'orphelinat dirigé par Janusz Korczak, grande figure de la pédagogie de l'enfant, est juste inoubliable pour sa dignité, son horreur et sa tristesse.
Une lecture puissante que je recommande donc sans réserve aucune à tous les passionnés de cette époque. 
Il y a tant de témoignages réels ou fictifs sur cette époque et pourtant toujours une émotion, une colère, une frustration et une émotion sans cesse renouvelées...
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Je remercie très chaleureusement Babelio et la maison d'édition des Presses de la Cité pour m'avoir permis de découvrir en avant-première 28 jours de David Safier.
Varsovie, printemps 1942. Mira, 16 ans, vit avec sa mère et sa soeur Hannah sous le régime nazi lorsque le ghetto est créé ; elles se trouvent alors enfermées dans les murs. Famine, maladies, exécutions sommaires, contrebande sauvage font partie de leur nouveau quotidien. Un jour, Mira est sauvée par un jeune homme qu'elle ne connaît pas. Elle va dès lors beaucoup penser à lui. Son petit ami, Daniel, lui s'occupe d'orphelins mais ils se disputent en raison de leurs divergences quant à ce qu'il faut faire pour survivre. Lorsque Mira découvre sa famille exécutée, la jeune fille décide de s'engager dans la Résistance. Elle va commettre ce qu'elle pensait ne jamais devoir faire : tuer pour vivre. Mais les Allemands sont résolus chaque jour davantage à éliminer le ghetto de Varsovie et ses habitants. Mira et les siens pourront-ils résister longtemps face aux Nazis ?

Je connaissais David Safier que de nom mais ses précédents romans au ton humoristique ne me tentaient pas spécialement. Ce roman sur le ghetto de Varsovie, fort différent, m'a au contraire beaucoup inspirée. Je ne regrette absolument pas ma lecture car j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, de plus c'est une période que je connais bien.
Il n'y a aucun temps mort dans le livre (si ce n'est peut-être les contes inventés par Hannah qui sont moins trépidants), il y a un suspense intense à chaque chapitre, on retient presque sa respiration par moments et les pages défilent à une vitesse incroyable.
Je retiendrai une image de ce livre, celle du ghetto de Varsovie où la mort envahit tout autour d'elle alors que, de l'autre côté des murs, Varsovie vit presque normalement, les gens vont travailler, font leur marché comme si de rien n'était.
Ce roman m'a fait penser à La Guerre des Enfants de Jack Eisner qui m'avait beaucoup plu quand je l'ai lu, d'autant plus qu'il s'agit d'adolescents pour la plupart qui mettent leur vie en jeu pour ne pas mourir vaincus et la tête basse.
Je vous invite donc à découvrir ce roman terriblement fort si vous ne le connaissez pas encore.
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28 jours c'est le temps de la résistance, celui que mettra Mira pour combattre l'ennemi et surtout pour préserver sa dignité et celle de son peuple. Mira, 16 ans, possède les élans de sa jeunesse mais aussi la maturité d'une jeune fille qui en a trop vu ou trop vécu. Dans le ghetto de Varsovie, elle décidera de vivre malgré la faim, l'horreur, la peur et la solitude qui rongent tout.
Une histoire très forte qui relate un moment crucial de la grande Histoire sans en faire trop mais aussi sans épargner le lecteur, voilà ce que nous propose David Safier. Loin de l'univers de "Maudit Karma", l'auteur nous donne à découvrir une autre facette de son talent car après nous avoir fait rire dans le premier, il parvient à nous faire pleurer dans ce roman. Et rien que parce que cette diversité est étonnante, ce livre et cet auteur mérite qu'on s'attarde sur eux.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux presses de la cité pour l'envoi de ce livre.
C'est l'histoire d'une jeune fille qui vit dans le ghetto de Varsovie sous l'occupation allemande. Mira est juive, même si de son propre aveu cela ne se voit pas vraiment. C'est grâce à cela d'ailleurs qu'elle survit de petits trafics jusqu'au jour où les juifs sont parqués dans le ghetto et où la folie des hommes s'emballe.

De manière générale j'aime bien les livres sur le petite histoire dans la grande même si pour ce livre je trouve que le côté historique est un peu laissé de côté. Bien sûr le contexte est présent, tangible, effrayant mais il m'a manqué quelque chose de vraiment historique sans savoir quoi.

Néanmoins le côté ''petite histoire'' celle de Mira donc, est plutôt bien mené. On s'accroche à ce personnage, on a peur pour elle, avec elle et on est dans la douleur quand l'indicible se produit. Il y a vraiment ce côté haletant avec moult rebondissements et le livre est vite lu.
J'ai particulièrement aimé retrouver un personnage en particulier (il bègue, vous verrez:), j'ai trouvé que narrativement cette rencontre était intéressante et belle.

Une lecture plaisir donc, même si elle manque un peu de profondeur selon moi. Mais la gravité du sujet est difficile à traiter, c'est la grande question de la mémoire collective VS mémoire personnelle mais c'est un autre sujet. Et si vous n'y êtes pas sensible ce livre vous plaira certainement !
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J'ai passé un agréable moment de lecture avec « 28 jours ». Il s'agit, en effet, d'une belle histoire mettant à l'honneur le courage immense de jeunes résistants qui ont pris les armes afin de lutter pour leur vie et leur dignité dans les ghettos juifs de la Pologne.

On retrouve dans cette histoire un mélange narratif intéressant : des éléments historiques poignants, du suspense, de la bravoure et même une histoire d'amour.

Impossible de rester de marbre face à ce qui nous est narré dans ce roman : la vie quotidienne dans le ghetto, les compromissions, la perte des illusions et de l'espoir, puis les déportations vers les camps de la mort.
Mais cette histoire met également en lumière la force de caractère de certains, l'entraide, la soif de vengeance et la lutte pour rallumer une lueur d'humanité au coeur des ténèbres.

J'ai, par ailleurs, beaucoup apprécié le personnage débordant d'imagination d'Hannah, la jeune soeur de Mira, qui est une conteuse née et qui invente des histoires fantasques et poétiques qui insufflent un peu de douceur dans ce récit tragique.

Cependant, je dois avouer que ce roman n'a pas complètement répondu à mes attentes.

En effet, ce livre est, selon moi, destiné à un public assez jeune. de plus, j'ai trouvé le style de David Safier un peu trop « scénaristique », ce qui m'a empêché de m'imprégner pleinement de l'histoire.

D'autre part, je n'ai pas complètement accroché avec la personnalité de Mira, la protagoniste principale que j'ai trouvé un peu trop naïve et tendre compte tenu du contexte dans lequel elle doit malheureusement survivre.

Pour finir, je m'attendais à un récit traitant davantage encore de la résistance juive et polonaise (à la façon du roman « le chant du rossignol » dont je vous parlais ici et que j'ai adoré), alors que cet aspect de l'intrigue intervient assez tardivement dans le roman et n'est pas très approfondi.

En bref : J'ai, malgré tout, apprécié découvrir ce roman qui lève le voile sur une autre facette de cette terrible période historique. Je pense qu'une adaptation cinématographique rendrait bien hommage à cette histoire.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Je tenais à remercier Babelio de m'avoir permis de remporter ce titre lors d'une édition Masse Critique. Grâce à eux, j'ai pu me plonger, le temps de quelques jours, dans une histoire aussi intense qu'atroce.

Retour dans les années 1942, où la guerre fait rage et le monde se déchire. Mira, une jeune adolescente de 16 ans, est condamnée à l'enfermement dans le ghetto de Varsovie. Elle est accompagnée de sa petite soeur Hannah, et de sa maman, qui a légèrement perdue la raison. Pour pouvoir sauver sa famille d'une condamnation certaine aux camps de la mort, Mira décide de rejoindre la Résistance. Elle va faire la rencontre de jeunes tout aussi téméraires qu'elle, et tous vont se battre contre les SS pour sauver leur peau et celle de leur peuple.

Mira, notre protagoniste, est exceptionnelle, tant dans sa façon d'être que dans sa façon de penser et de voir la vie. Elle se montre courageuse, vaillante et pleine de fougue. C'est un bout de jeune femme à part entière, qui est un véritable exemple de persévérance, de ténacité mais surtout de loyauté. Elle est prête à sacrifier sa vie pour celle des personnes qu'elle aime et ça, c'est quelque chose de très fort. J'ai beaucoup de respect pour cette jeune fille, à la fois solide combattante et fragile petite fille.

Durant 28 jours, Mira va se battre aux côtés des jeunes de la Résistance, avant de retrouver la liberté. 28 jours, cela paraît court à nos yeux, mais se révèle horriblement long pour ces jeunes, qui se battent sans relâche, sans cesse sur le qui-vive et qui n'ont aucune certitude de se réveiller vivant un jour de plus. Dans ce ghetto de Varsovie, tout n'est que chaos : les SS attrapent tous les juifs pour les emmener dans les trains, qui les déporteront dans les chambres à gaz. Pour arriver à leurs fins, ils usent de stratagèmes tous plus affreux les uns que les autres : ils brûlent les maisons pour contraindre les juifs à se rendre, ils abusent du mensonge mais surtout de leurs armes.

David Safier arrive à nous faire pénétrer dans le ghetto, en nous décrivant avec réalisme les lieux et l'atmosphère étouffante qui s'en dégage. Je peux vous affirmer que c'est une véritable expérience de vie : j'ai eu l'impression d'être aux côtés de ces jeunes, à me battre moi aussi pour ma survie. C'est quelque chose d'intense et à la fois de très émouvant. Sans rien vous cacher, mais surtout pour ne pas surprendre les personnes à l'âme sensible, sachez que vous croiserez beaucoup de morts durant votre lecture. Des personnes mortes pour rien, à cause du desiderata d'un tyran sans coeur.

28 jours, c'est une lecture dynamique, intense, et très émouvante. David Safier nous plonge dans les affres de la Seconde guerre mondiale, aux côtés de jeunes, engagés dans la Résistance pour la survie de leur peuple. Et vous, quelle sorte d'être humain auriez-vous été ?
Lien : https://analire.wordpress.co..
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