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Je ne suis décidément pas fan des romans de Françoise SAGAN et ce n'est pas celui-ci qui me fera changer d'avis. Il m'aura fallu un temps infini pour terminer les 500 pages de cette histoire. Les personnages ne sont pas attachants voire carrément abjectes pour certains. Les relations sociales de ce microcosme sont bien détaillées mais je me suis ennuyée, et la fin que j'attendais avec impatience pour plusieurs raisons m'a déçue.
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J'ai bien aimé ce roman, où on ne se prend pas la tête, un peu comme une pièce de théâtre tellement l'écrit est parfois loufoque.

Nous partons en croisière musicale de luxe pendant dix jours, avec logiquement des personnages comiques pour le pauvre lecteur !
Bourgeoisies et caprices seront bien au rendez-vous, empathies et sincérités seront quant à eux plus au placard.
Trahisons, adultères, secrets, nouvelles rencontres, la croisière s'amuse !

La plupart des passagers sont en couple en arrivant, la plupart pour ressouder celui-ci, voire tout simplement pour le sauver : Edma & Armand, Olga & Simon, Clarisse & Éric.
Seul le beau Julien est bizarrement seul, ainsi qu'un gigolo, Andréas.
A cela nous ajoutons le Commandant Ellédocq, et son bras droit Charley.
Et puis le clou du spectacle avec nos deux très grands musiciens capricieux, le pianiste Kreuze et la Diva Doriacci.
Nous zigzaguons entre tous les personnages, ce qui est très intéressant.

Forcément, j'ai bien sympathisé avec Clarisse & Julien, où nous avons envie d'en savoir plus.
Je me suis prise de sympathie pour cette femme fardée alcoolique, si malheureuse.
Comme quoi, vaut mieux être seul, que mal accompagné, ce qui pousse à de nouvelles belles rencontres... afin d'avoir un environnement plus sain pour pouvoir vivre "normalement" !
J'ai cependant regretté le peu de scènes d'amour véritablement, même si nous constatons forcément la force de l'amour irrésistible pour certains.

Une lecture agréable dans l'ensemble, avec tout de même quelques longueurs et un petit manque de surprises…
Une lecture malgré tout divertissante.

CHALLENGE SOLIDAIRE 2023
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A bord du bien-nommé "Narcissus", la croisière ne s'amuse pas toujours, mais le lecteur, lui, beaucoup. le temps d'une croisière musicale avec escales en Méditerranée, se croisent à son bord un petit groupe de passagers de la classe "de luxe" ; certains sont des habitués, d'autres viennent pour la première fois, mais ce presque huis-clos aura des conséquences pour chacun d'eux, à court ou long terme.
L'autrice est impitoyable envers ses personnages, brossant à travers eux le portrait du snobisme, de la grande bourgeoisie, des amours contrariées, et contrariantes. Ainsi se font et se défont les couples, rarement en secret et plus fréquemment au vu et au su de tous les passagers, chacun pouvant alors y aller de ses commentaires compatissants, ou plus souvent, acerbes.
Françoise Sagan dépeint ce petit monde avec un souffle presque proustien, où la vanité des uns n'a d'égal que l'aveuglement des autres.
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J'ai lu peu de romans de Françoise Sagan, je ne saurais en dire les titres. C'était sans doute dans les années 60/70.

La Femme fardée a été publiée en 1981. le titre du livre fait référence à Clarisse, maquillée outrageusement au début du roman.

Le Narcissus, paquebot de luxe, embarque pour une croisière musicale un certain nombre de privilégiés. Parmi eux trois couples , Edma Bautet-Lebrêche et son époux Armand ; Éric Lethuillier, directeur d'un journal "de gauche" et son épouse Clarisse; Simon Béjart, producteur de cinéma et Olga Lamouroux, actrice ; La diva Doria Doriacci et le musicien Hans-Helmut Kreuze . Ils seront rejoints par deux jeunes "rapaces" Julien et Andréa.

Pendant 552 pages Françoise Sagan décrit les journées à bord - l'alcool est présent - dépeint les passagers, raconte leurs histoires individuelles et communes, leurs comportements , leurs conflits, leurs amours et désamours. Rien de bien extraordinaire.

En dehors des dialogues - toujours percutants parfois drôles - je me suis assez ennuyée pendant la lecture, j'ai même envisagé d'abandonner le livre. Généralement les pavés ne me font pas peur, mais dans cet ouvrage les 552 pages m'ont paru interminables.

Conclusion de la déception
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Une histoire dans un milieu riche, superficiel, fait de mensonges et de duperie.
Les personnages sont finalement peu sympathiques sous la plume de Sagan.
Sauf la femme fardée, qui s'avère la moins superficielle.
L'écriture est acérée, subtile et décapante pour dépeindre la pauvreté de l'âme de tout ce "beau" monde.
J'ai adoré
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Une excellente croisière à bord du Narcissus !
Sous le thème de la musique, avec pour représentants la diva Doriacci et le chef d'orchestre Hans-Helmut Kreuze, un groupe de bourgeois plein de superficialité est réuni : Edma Bautet-Lebrêche et son ennuyeux, mais riche, mari Armand ; Olga Lamouroux, actrice française et amante du cinéaste Simon Béjart; Julien Peyrat, commissaire-priseur pas très honnête; Andréas Fayard, gigolo professionnel et enfin, Éric Lethuillier, à la tête d'un journal "de gauche", et sa timide épouse Clarisse. C'est elle "la femme fardée" qui semble se cacher sous un maquillage outrancier et s'oublier dans l'alcool le plus possible.
J'ai adoré le ton moqueur, mordant et ironique de l'autrice lorsqu'elle décrit ces personnages, à la fois ridicules et exaspérants. C'est pourtant le personnage qui payait le moins de mine et qui essayait de se cacher qui va transformer toutes les relations sur le bateau : Clarisse qui se redécouvre et se met enfin à s'opposer à son mari tyrannique et manipulateur (il correspond bien à la définition d'un pervers narcissique non ?)
J'ai également beaucoup aimé le personnage de la Doriacci, une femme adulée qui est malgré tout bien seule.
Je vous le recommande 😊
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Aucun doute possible: c'est un bon, un très, très bon roman. Peut-être un petit chouïa trop long? A mes yeux, son seul défaut.
Entre simili Capitaine Haddock et simili Castafiore, et sans s'interdire les relents chics et friqués des huis-clos façon « Croisière sur le Nil », Sagan y bat et rebat les cartes d'une petite dizaine de personnages tour à tour attachants ou burlesques: le producteur un peu beauf, la diva un peu folle, le grand capitaine d'industrie rongè par les chiffres, la grande dame finalement pas coincée du tout, le patron de presse qui édite à gauche mais vit et pense à droite, la starlette aux jolies dents trop longues, les tendres filous…. ces quelques échantillons de la bourgeoisie très aisée , ou qui aspirent à en être, permettant à l'auteur de fines arabesques autour d'une histoire d'amour qui est aussi l'histoire d'une libération.
Car la femme fardée du titre, c'est avant tout une femme piétinée, humiliée, et que son mari, par haine de classe, a piégée dans une totale détestation d'elle-même .
Comme quoi déjà en 1998 - date de parution du roman - on savait déjà tout de ce que l'on appelle aujourd'hui les pervers narcissiques , et tout des pulsions destructrices de certains hommes envers leurs femmes . En plusieurs occurrences, au moins en pensée, un jaloux envisage de frapper , ou même de tuer sa compagne.

Roman très actuel, donc, et carrément pré Me-Too… Avec, sous l'humour, une description très caustique de la haute bourgeoisie, mais au final plutôt tendre. Car entre le « plouc « mal dégrossi mais au final très sympathique, entre la grande bourgeoise aux idées larges et le vrai méchant de l'histoire, les choses en fait s'équilibrent…
Cette bourgeoisie -là, nous dit Sagan, c'est vrai que c'est un sacré panier de crabes. Mais , à les fréquenter de près, de crabes pour la plupart plutôt touchants , et gentils.
Et d'ailleurs, les méchants crabes, les sales petites pestes, il en vient de l'extérieur , et qui ne cherchent qu'à jouer des coudes pour se hisser à leur tour dans le grand panier.
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Personnellement j'aime beaucoup Françoise Sagan, son style,son phrasé et ses ouvrages où la forme edt meilleure, pour moi, que le fond.En effet cette histoire est somme toute banale au possible mais l'auteur sait nous la vendre au mieux grace a un style inimitable et superbe.Je vous conseille de vous plonger dans ce livre car la decouverte vaut le detour.
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Première rencontre avec l'auteur, j'ai adoré ce roman. Les personnages de cette croisière mouvementée sont parfaitement incarnés. C'est surtout à mes yeux un livre très drôle, subtile, qui sous l'impression de la comédie, nous parle de couples et de nos vies sentimentales et conjugales. La langue est très belle, ciselée, précise, sans être vieillotte. J'ai beaucoup aimé ce livre. A conseiller en vacances pour le vivre mieux encore!
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L'Air des bijoux (« Ah ! je ris de me voir si belle en ce miroir ») est un vrai air d'opéra de Gounod, mais c'est l'air fétiche de Bianca Castafiore,... et Haddock peste et se bouche les oreilles ! On dirait que Françoise Sagan s'est amusée à reprendre « Tintin » pour faire une critique sans pitié des snobs, surtout des nouveaux riches.
.
Je découvre Sagan : elle écrit bien, et surtout, surtout, c'est un peintre admirable : quels portraits magnifiques des personnages !
.
Dans une croisière pour riches, snobs et surtout vieux mélomanes accompagnés de jeunettes, qui me rappelle ….
« Eternity Express » ;
mais qui me fait aussi penser à un huis clos d'Agatha Christie ;
au colonel Moutarde,
et encore à « la croisière s'amuse » ;
ou même à Haddock se bouchant les oreilles devant la Castafiore à Moulinsart !
Haddock, c'est le bourru capitaine Ellédocq, et la Castafiore est Doria.
.
Bref, Françoise Sagan, pleine d'humour, fait sa gamine qui y va au culot, s'en donne à coeur joie pour, malgré la caricature, analyser finement et démolir ces riches de naissance et ces parvenus qui …
me font imaginer les stagiaires débarquant à l'UCPA, quand nous, les moniteurs, repérions les filles comme dans « Les bronzés », car les couples se défont et se refont sur ce bateau... sauf que là, Françoise est une sacrée féministe, et les bonhommes en prennent pour leur grade, mouchés par l'imposante diva Doria, ou l'extravagante Edma !
Une fois les personnages posés et le scénario bien ficelé, je trouve dommage que la fin traîne en longueur.
.
Bien imbriqué dans cette micro-société qu'est la clientèle d'un huis-clos ( le bateau ), un drame se joue entre …
le butor ;
l'intello de gauche qui fume des cigares hors de prix ;
le condescendant ;
aux sarcasmes pleins de morgue, etc...
j'ai nommé Eric, le rédacteur d'un journal communiste ;
et...
la pauvre Clarisse, née Baron, fille d'un gros industriel, mais tellement dépréciée par Eric, son mari jaloux, qu'on qualifierait aujourd'hui  de « pervers narcissique », tellement dépréciée donc, qu'elle cache son beau visage eurasien derrière un fard épais, clownesque.
« La femme fardée », est-ce elle, ou bien le personnage du faux tableau du peintre Marquet que Julien essaie de refourguer à l'un des riches passagers pour le prix d'un authentique ?
.
« La femme fardée » pourrait être aussi Françoise Sagan qui, d'après sa biographie, me semble être une personne mal dans sa peau.
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