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sur 8554 notes
The catcher in the Rye est un classique de la littérature américaine, que j'ai dû lire quand j'étais au lycée. Puisque c'était une lecture imposée à l'époque, je m'étais contentée de lire un résumé que j'avais certainement dégoté quelque part. Quelques décennies plus tard j'ai décidé de lire pour de vrai.

Publié juste après la seconde guerre mondiale, ce livre était considéré comme choquant à l'époque. A l'heure d'aujourd'hui ce n'est plus le cas. Holden Coldfield est un garçon de 16 ans, mal dans sa peau, c'est un peu un cancre qui a du mal à accepter de devenir grand. Il s'est fait renvoyer de son collège et par peur d'une punition de ses parents, il décide de s'en fuir pendant quelques jours. Il erre dans les rues de New York et raconte au lecteur son mal-être. Puis l'amour pour sa petite soeur le fait retourner à la maison.

Je trouve que ce livre est très moderne quand on sait à quelle époque il a été écrit. L'adolescence est une période parfois délicate. JD Salinger a su le décrire d'une manière assez saisissante.

J'ai passé un moment de lecture agréable.

Challenge Multidéfis



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J'ai fini par lire (*) ce fameux livre dont j'avais tellement entendu parlé ! Ca m'a pris pas mal de temps car mes journées étaient très chargées et je n'arrivais à lire que quelques pages à la fois, souvent très tard dans la nuit, avant de m'écrouler de fatigue. Mais cette lente progression dans le livre, ainsi que mes propres préoccupations, ont été propices, il me semble, à une sorte d'"empathie" avec le jeune protagoniste de cette histoire, Holden Caulfield, un lycéen en rupture de ban avec la société. le livre relate les 3 ou 4 jours qui suivent sa nouvelle éviction d'un "collège" près de New-York et son errance dans cette ville où il tente de renouer un contact humain et fraternel avec des personnes de sa connaissance ou des inconnus. C'est écrit à la première personne et Holden s'exprime dans un langage qui ressemble à celui des jeunes d'aujourd'hui alors que l'action se passe juste après la 2nde guerre mondiale. C'est un livre étonnant autant par sa forme que par son fond. Les scènes avec sa jeune soeur sont particulièrement attachantes. On sent qu'Holden aimerait bien "recoller" à la réalité mais son regard acéré et amer l'empêche de trouver une place où il pourrait rester. D'où son mouvement perpétuel dans ce livre. Par plusieurs côtés, ce livre m'en rappelle un autre que j'ai adoré : "Roman avec Cocaïne" du russe Agueev. Deux livres qui permettent de mieux percevoir, sinon comprendre, cet état étrange qu'est l'adolescence.

(*) note de lecture rédigée le 13 Avril 2008
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J'ai vu par ci par là, qu'il fallait absolument lire ce livre parce que c'est un classique, que tout le monde en parle, etc. Alors, je me lance dans la lecture de ce livre et je me dis tout de suite que j'aurais dû le lire avant, par exemple quand j'étais adolescente ou tout au moins vers mes 20-25 ans. le problème, c'est qu'en avançant dans la lecture, j'ai vite changé d'avis, il ne faut pas le faire lire à n'importe qui, n'importe quand. Au final, j'ai un avis mitigé sur cette lecture parce que d'un côté, je trouvais cette lecture très déprimante et en même temps, j'ai trouvé le personnage principal très accroché à la vie, très positif.

A priori, ce livre serait passé entre de mauvaises mains, dixit mon ami Wikipédia. L'assassin de John Lennon l'aurait eu pour livre de chevet. Et de là, une mauvaise réputation de ce livre a commencé. Il a d'ailleurs été banni voire censuré à une certaine période aux Etats-Unis parce qu'il montrait un mauvais exemple aux adolescents.

Pour parler un peu de l'intrigue, on se retrouve avec Holden Caulfield, un adolescent un peu perdu. Il vient d'être viré de son lycée où il est en pension et ce n'est a priori pas son premier échec. Il décide de rentrer à New York chez ses parents pour le leur annoncer. Mais, il traîne des pieds, il a peur de leurs réactions, alors l'auteur nous raconte les quelques jours avant l'annonce officielle. Il va rencontrer plusieurs de ses connaissances et ce sont à travers ces rencontres qu'on en apprend plus sur le personnage.

Le style d'écriture est celui de l'oral. le personnage s'adresse à nous, en tout cas, c'est ce qu'on pense au début. Au départ, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. C'est très provocateur, on a du mal à cerner Holden, parce qu'au final, il ne se dévoile pas tant que ça. Il digresse en permanence. Si bien qu'arrivé au milieu du livre, j'ai compris qu'il n'y aurait pas de grands rebondissements. Au final, il m'aura fallu près d'une semaine pour en arriver à bout. Et c'est avec un peu de tristesse que j'ai fermé ce livre car je me suis attaché à lui. Ce n'est qu'avec sa petite soeur qu'il est vraiment lui-même.

En bref, je ne garderai pas un souvenir intarissable de ce livre.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Attention pépite…

Ce livre se lit comme on boirait du petit lait. Je ne vous dirais rien de l'histoire, d'autres l'ont fait avant moi et je préfère vous laisser le soin de la découvrir. L'écriture simple et rapide, ne nous laisse pas beaucoup de temps pour respirer. Et quand on lève enfin la tête du livre, on se rend compte de deux choses : qu'on l'a déjà fini et de l'heure qu'il est.
En bref, à ne surtout pas laisser pourrir trop longtemps dans sa bibliothèque.
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Le voilà ce fameux chef d'oeuvre d'un écrivain maudit, Jerome David Salinger. Un écrivain mystérieux qui n'a écrit quasiment qu'un livre, "l'attrape-coeurs", avant de s'enfermer dans un anonymat de misanthrope endurci. Un livre que dans les écoles américaines, on lit consciencieusement. Les jeunes Américains grandissent avec ce livre. C'est une brique majeure du monument de la littérature américaine. Avec une telle réputation qui le précède, la déception n'en a été que plus forte !...

Ce livre est très pénible à lire. Son écriture parlée, avec une grammaire à la-va-comme-je-te-pousse, est très irritante pour un lecteur français, habitué des belles lettres. Certes, Salinger a voulu totalement rentrer dans son personnage. Il ne le raconte pas, il le vit de l'intérieur; il nous fait partager toutes ses pensées, il se fait l'interprète des hésitations et du mal de vivre d'un jeune de 17 ans. C'est puissant comme style, mais on est très loin d'un Alain-Fournier dans le "Grand Meaulnes" ou d'un Raymond Radiguet dans son "Diable au corps". Tous deux traitent aussi des interrogations face à la vie que se pose'un adolescent. Mais avec un style beaucoup plus pur qui motive et suscite l'enthousiasme. Ce n'est pas le cas de Salinger.

Ce qui gêne aussi dans l'oeuvre de Salinger, c'est la noirceur de son jeune protagoniste Holden Caulfield. Ce garçon n'aime rien, il est misanthrope, critique avec ses profs et les adultes en général, hostile à ses copains d'université... Seule sa petite soeur Pheobé trouve grâce à ses yeux, et il la couvre d'un amour touchant. Mais je me suis souvent demandé tout au long de cette lecture ce qu'on pouvait trouver d'excitant dans le récit de ce gamin à la dérive. Ce garçon immature qui se cherche, n'aime rien de ses études, de son environnement, et qui vibre à peine pour le sexe opposé, est particulièrement rébarbatif. Surtout, il n'a aucune vision d'avenir, si ce n'est de vivre dans une cabane isolée au Canada.

Il y a là assurément un choc de caractère, mais le défaitisme de ce môme m'a particulièrement exaspéré. En tout cas, je suis affligé que ce livre soit une référence dans les cours de littérature. Maltraiter la langue de cette façon est une pitié. Cela ne peut pas susciter mon approbation, quelle que soit la pureté des intentions de l'auteur.
Lien : http://calembredaines.fr
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Heureusement que le livre est court, sinon , je l'aurais abandonné en cours de route. J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à l'histoire de cet adolescent de 16 ans qui, suite à son renvoi de son collège , fugue et erre pendant 3 jours dans New York. Il lui arrive quelques péripéties qu'il nous narre avec sa pensée adolescente, ses émotions adolescentes, sa vision adolescente.

Le style de l'auteur ne m'a pas convaincu non plus. Je suis passée complètement à côté de ce roman. Tant pis.
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Les récurrences de Stephen King à l'Attrape-coeurs de J.D Salinger m'ont tout naturellement orienté …Je comprends mieux les références de King que ce soit dans le Shining de Kubrick, dans 22/11/63, et je suis certaine dans bien d'autres, j'y serai bien plus attentive..La perdition, la déperdition, l'adolescence, des thèmes chers et particulièrement inspirants pour King!.De Salinger, je garderai le ton familier, sans chichis, « la môme Phébé » et le regard de couvade du grand-frère qui « bigophone » « bicause ».
Lien : https://lecturesindelebiles...
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L'auteur nous plonge dans un récit avec une écriture très oral, ça me donne l'impression d'être proche du jeune Holden. On m'avait déjà bien parlé de ce livre avant que j'en commence la lecture, et il me plaisait déjà, pour tout dire on m'avait même raconté la fin mais ça ne gâche en rien l'expérience littéraire de ce roman. Un certain Robert Louis Stevenson a dit un jour, "l'important dans un voyage ce n'est pas la destination mais le voyage lui-même", ça défini parfaitement ce livre !
Pour continuer, une dernière citation, quelqu'un avait écrit que c'était un livre intemporel et que peu importe son âge, on peut se sentir proche de ce gamin, je suis entièrement d'accord, c'est exactement ça.

Ce jeune nous partage son périple de quelques jours, un peu façon d'un journal intime mais d'une traite, comme si il nous racontait son week-end le lundi matin à l'arrêt de bus. Comme une quête personnel, ce passage de l'enfance à l'âge adulte avec une fin comme je n'en ai pas l'habitude. [Masquer] Parce qu'en faite il choisi de rester dans l'enfance et d'en profiter alors que d'habitude le héro évolue, il ne fait pas un pas en arrière [/masquer]
Selon moi, son plus gros défaut et d'être un grand bavard, sous son air de timide, il parle pendant des pages pour une anecdote. D'un autre côté, c'est aussi représentatif de l'esprit de notre adolescence, il ne sait pas où commencer, où aller, l'esprit brouillon, il est perdu tout simplement.

Un phénomène littéraire qui mérite amplement son nom !
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La traversée de cet adolescent des années 50 en quête de lui-même ne laisse pas indifférent. Mille questions traversent les pages qui déroulent, filent, inquiètent.
Même si sa recherche reste très actuelle, le style, lui, est tout à fait étonnant, et laisse une sensation bizarre de glissement difficile à définir.
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Peut-être que le mythe de l'écrivain reclus a plus nui au livre qu'il ne l'a servi. On serait ainsi tenté de lire L'Attrape-Coeurs plus par curiosité pour son auteur, qui s'est muré dans le silence depuis les années 1960, jusqu'à son décès récent, que par goût littéraire.
Pourtant, si cette oeuvre a essaimé dans toute la culture populaire – notamment au cinéma, avec le film A la rencontre de Forester, dont le personnage-titre, interprété par Sean Connery, s'inspire directement de J.D. Salinger –, c'est qu'elle a dérangé bien des certitudes…privilège des grands textes.
Qu'en est-il du livre proprement dit ?
Roman d'un adolescent qui refuse de devenir un homme, roman de l'errance, L'Attrape-Coeurs déroule trois journées détaillées par le narrateur – Holden Caulfield –, passées à déambuler dans un New York aux antipodes de l'image carte-postale ; l'occasion de détailler son emploi du temps et de faire ressurgir des souvenirs plus ou moins plaisants.
le récit vaut pour sa lucidité sur cette époque charnière et non-moins douloureuse de la vie, passage périlleux pour chacun de nous. Mais pas seulement : c'est une histoire à la fois maîtrisée du point de vue du fond et de la forme. Tout en ayant l'impression que c'est un adolescent qui parle, c'est écrit avec assez de style pour en faire une oeuvre littéraire majeure, générationnelle, qui résonne encore aujourd'hui et sous toutes les latitudes.
Publié au début des années 1950 par un auteur américain, le récit donne aussi un sévère coup de pied dans la fourmilière du meilleur des mondes de l'Oncle Sam en choisissant de brosser le portrait d'adolescent inadapté qui se frotte, entre autres, à la prostitution et l'homosexualité. Loin de l'image idéale alors véhiculée, il raconte les tourments de l'adolescence avec un réalisme incontestable.
Une lecture que je ne conseille cependant pas avant l'âge adulte…c'est l'ancien ado turbulent qui parle !
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