Lecture abandonnée p 89 sur 234.
Après une lecture attentive puis en diagonale, je dois abandonner cette lecture. Je m'attendais à lire un ouvrage présentant surtout l'art à Florence et surtout les influences de l'Orient, une appropriation par les artistes de Florence des connaissances, des thèmes ou des manières de faire d'artistes venus d'Orient.
En fait,
l'Orient des Medicis est une thèse universitaire qui s'adresse à un public universitaire, qui'aborde l'histoire détaillée des Byzantins, des Ottomans.... D'ou le malentendu. En évoquant l'Orient, à deux composantes, les Grecs de Constantinople et les Ottomans de la même ville tombée entre leurs mains et rebaptisée Istanbul,
Sophie Salviati, décortique dans le détail et dans l'antériorité lointaine les aspects religieux, politiques, stratégiques, littéraires de façon tellement méticuleuse que je me suis perdue dans ces précisions extrêmes. A cela, s'ajoutent les citations nombreuses, extraites d'ouvrages de la bibliographie, plethores de personnages dont tout le monde ignore l'existence, des expressions latines non traduites, qui me considéraient peut-être comme une grande latiniste, à tort, l'absence d'illustrations pour alléger un peu tout ça...Non, je n'ai pas pu aller plus loin, c'est une erreur de casting pour ma part, une thèse qui plaira à un public averti mais qui, pour moi, souffre d'un gros défaut (et je vais dire un gros mot), qui manque donc de vulgarisation....
Je remercie
La Louve éditions et Babelio,pour cette opération Masse Critique.